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Merci, monsieur le président.
Bonjour à tous.
J’aimerais d’abord remercier le comité de m’avoir invité à témoigner. Je vous en suis reconnaissant. J’espère pouvoir alimenter votre discussion sur la journée nationale de la santé et de la forme physique.
Je suis heureux d’avoir l’occasion de venir témoigner mon appui au projet de loi qui propose de désigner le premier samedi de juin comme « Journée nationale de la santé et de la condition physique ». Le Groupe Le sport est important est composé de particuliers et d'organisations qui croient que l’expérience sportive fondée sur des valeurs et l’éthique, l’activité physique régulière et l’accès à des installations nécessaires à l'activité physique font partie intégrante de la culture canadienne et du développement de nos citoyens, de nos collectivités et de notre pays.
Les sports, l’activité physique et les loisirs à tous les niveaux et à tous les âges sont des choses très importantes pour nous. Les membres de notre groupe unissent leurs voix pour promouvoir la valeur du sport et de l’activité physique auprès des Canadiens et plaident en faveur de politiques, de programmes et d’interventions qui donnent à tous les Canadiens l’occasion de pratiquer le sport ou l’activité physique de leur choix.
Puisque le sport et l’activité physique sont importants pour la santé physique et mentale à long terme des Canadiens de tous âges, le Groupe Le sport est important se concentre sur les éléments qui ont une incidence sur la santé. Le message que je veux transmettre au comité est clair et simple: une vie plus saine et plus active et l’activité sportive ne sont plus des objectifs souhaitables pour les gouvernements; ce sont des objectifs à atteindre. L’importance d’un mode de vie actif et sain est bien connue, mais permettez-moi de vous fournir quelques données.
Seulement 15 % des adultes et moins de 10 % des jeunes respectent les lignes directrices sur l’activité physique quotidienne nécessaire pour en ressentir les bienfaits sur la santé. Les jeunes canadiens passent sept heures et quarante-huit minutes par jour devant la télé ou un écran d’ordinateur ou à jouer à des jeux vidéo. Environ un adulte sur quatre est obèse et 25 % des Canadiens âgés de deux à dix-sept ans ont un surpoids ou sont obèses. Les jeunes physiquement actifs sont moins anxieux, entretiennent des liens sociaux plus solides et sont moins susceptibles de sombrer dans la toxicomanie. Ils risquent moins de développer des maladies chroniques et maintiennent une meilleure cohésion sociale, ce qui réduit les comportements à risque. Les résultats de l’Enquête canadienne sur les mesures de la santé annoncent un développement accéléré des maladies, une augmentation des coûts de soins de santé et une perte de productivité liée à la baisse des niveaux de condition physique au Canada.
Selon le Conference Board du Canada, en adoptant des modes de vie sains et actifs, il serait possible, au cours des 25 prochaines années, de réduire de 220 000 le nombre de cas d’hypertension, de 120 000 le nombre de cas de diabète et de 170 000 le nombre de cas de maladies du coeur. À eux seuls, ces changements pourraient générer des économies de 2,6 milliards au cours de cette même période.
Finalement, près de neuf Canadiens sur dix sont d’avis que les jeunes ne font pas suffisamment d’activité physique.
L’activité physique n’est pas seulement importante pour les personnes; elle a également une profonde répercussion sur l’économie canadienne, comme vous pouvez le constater. Selon l’Institut canadien des actuaires, en tenant pour acquis les augmentations actuelles du coût de la vie, d’ici 2037, 69 % du total des budgets gouvernementaux sera consacré aux soins de santé. Ces données devraient vraiment nous inquiéter, puisqu’il restera peu de fonds pour les autres programmes et activités. Les actuaires croient également que cela réduira la croissance économique annuelle du pays à 1,5 % ou 2 %, comparativement à 2,5 % ou 3 %, la moyenne des 25 dernières années.
Cet automne, le Conference Board du Canada a publié deux documents contenant des données très importantes sur les modes de vie sains et actifs et le comportement sédentaire des Canadiens. Ils donnent un aperçu des avantages d’une vie active et saine, mais aussi des désavantages d’une vie sédentaire. Actuellement, l’inactivité physique coûte environ 6,8 milliards de dollars aux contribuables canadiens, soit 3,7 % des coûts des soins de santé. L’activité physique contribue à réduire de 30 % toutes les causes de mortalité. Le Conference Board souligne également que même si seulement 10 % des adultes canadiens étaient plus actifs en 2015, cela permettrait de réduire de 2,6 milliards de dollars les coûts des soins de santé et injecterait 7,5 milliards de dollars dans l’économie canadienne d’ici 2040. Toujours selon cette étude, les effets d’une telle augmentation commenceraient à se faire sentir dès 2020. Toutes ces données renforcent l’idée selon laquelle l’activité physique est une des solutions au problème de l’inactivité physique et aux effets nuisibles de celle-ci sur les coûts des soins de santé.
S’il est adopté, le projet de loi pour la journée nationale de la santé et de la condition physique ne réglera pas tous les problèmes. Il n’y a pas de solution miracle. Toutefois, il permettra de sensibiliser davantage la population aux bienfaits de l’activité physique. En adoptant ce projet de loi, le gouvernement fédéral créera un précédent que les gouvernements provinciaux et municipaux pourront imiter. Les gouvernements doivent assumer un rôle de leadership en matière de soins de santé préventifs.
Si les gouvernements municipaux prennent cette initiative au sérieux, plus de 300 collectivités pourraient y participer, comparativement aux 155 qui y participent déjà.
Je prévois une augmentation du nombre de programmes, comme le défi 10 000 pas lancé en juin dernier par la Plant Pool Recreation Association. Ce genre de programme encourage les familles canadiennes à participer à des activités amusantes et interactives. La créativité des groupes locaux est sans bornes et créera un engouement pour les programmes qui conviennent le mieux à chaque collectivité, ce qui encouragera une plus grande participation.
Si les collectivités voulaient utiliser cette journée nationale de la santé et de la condition physique comme un outil de participation, elles pourraient offrir aux citoyens d’utiliser gratuitement les installations. Ce produit d’appel permettrait non seulement aux gens d’être actif en cette journée, mais pourrait également accroître l’achalandage. Si les établissements municipaux participent à ce genre d’activité, les centres de conditionnement physique à but lucratif pourraient suivre le pas, un peu comme l’ont fait les centres GoodLife Fitness cette année.
Selon l’étude « Combinaison gagnante » de l’Institut pour la citoyenneté canadienne, les nouveaux Canadiens ainsi que d’autres segments de la population aimeraient bien pouvoir découvrir gratuitement les installations et les programmes offerts. Le Groupe Le sport est important continuera d’appuyer de telles initiatives. Nous y croyons et appuyons la journée nationale de la santé et de la condition physique et voulons nous assurer que nos quelque 1 000 électeurs savent comment appuyer cette initiative en collaboration avec les divers ordres de gouvernement et les organisations sportives nationales et provinciales.
Le gouvernement fédéral devait voir cette initiative comme étant le début d’un mouvement pour l’activité physique des Canadiens, un mouvement qui unifie et qui permet une pleine participation du gouvernement.
J’encourage le gouvernement à adopter le projet de loi .
Je serai heureux de répondre aux questions des membres des comités.
Merci.
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Merci, monsieur le président, madame et messieurs les membres du comité, de me permettre de témoigner en appui au projet de loi , Loi visant à instituer une journée nationale de promotion de la santé et de la condition physique auprès de la population canadienne.
Ce qui me rend enthousiaste à propos de cette journée nationale de la santé et de la condition physique, c’est qu’elle met l’accent sur les solutions, et non sur les problèmes. Aussi, l’appui dont jouit cette initiative dans les milieux politiques me laisse croire qu’elle tombe à point et qu’elle sera bien accueillie. Les signes sont clairs: l’activité physique et la participation dans les sports sont en baisse, alors que le surpoids, l’obésité et les maladies chroniques non transmissibles sont en hausse.
Le fait de consacrer une journée par année à l’activité physique ne changera pas cette tendance, mais il s’agit d’une étape symbolique importante pour le Parlement. Un tel appui de tous les partis pourrait encourager les Canadiens à assumer au quotidien la responsabilité de leur propre santé et condition physique.
En tant que directeur général et chef de la direction d’Éducation physique et santé Canada, je reçois des informations de nos membres et partisans qui travaillent dans les classes, les gymnases et les centres parascolaires partout au pays. Les enfants, les jeunes et les parents subissent beaucoup de pression et ils ont de la difficulté à atteindre les objectifs en matière d’activité physique. Les raisons sont nombreuses: trop de choses à l’horaire, les milieux établis, la dépendance aux jeux vidéo et aux ordinateurs et l’anxiété parentale, notamment.
Par ailleurs, lorsque les programmes d’activités et d’éducation physique fonctionnent bien, les enfants et les jeunes réagissent bien. Ils démontrent un intérêt pour les activités auxquelles ils participent et cherchent de nouvelles façons de s’amuser.
Éducation physique et santé Canada est la voix des éducateurs physiques et en santé du pays. Les administrateurs scolaires, enseignants, responsables gouvernementaux, parents et autres intervenants avec lesquels nous avons discuté s'entendent pour dire qu’il y a un problème. Le taux d’activité physique n’a jamais été aussi bas et continue de baisser, alors que les taux d’obésité et de surpoids chez les enfants et les jeunes continuent de monter. De plus, en raison de l’accent mis sur les mathématiques, les sciences et les sciences informatiques, seulement le tiers des étudiants canadiens participe à des cours d’éducation physique quatre ou cinq fois par semaine.
Nous devons mettre en place les conditions qui favorisent l’activité physique. Cela signifie qu’il faut encourager une culture d’un mouvement dans les milieux de travail, les écoles et les établissements communautaires et chez les gens. Une grande partie de la conversation sur l’activité physique porte sur l’augmentation des taux d’obésité. Il est vrai qu’un excès de poids peut avoir un impact sérieux et dommageable sur le corps, mais cette conversation limitée nous empêche de parler des avantages de l’activité physique. M. Elliott en a souligné quelques-uns: les enfants et les jeunes qui sont actifs souffrent moins d’anxiété sociale et ont une meilleure confiance en eux; ils sont moins susceptibles de fumer ou de développer une toxicomanie et moins susceptibles d’adopter des comportements sexuels à risque; ils sont plus concentrés et mieux préparés à l’apprentissage scolaire; et ils ont une meilleure image d'eux-mêmes, notamment les jeunes femmes. L’activité physique est une façon de leur enseigner la responsabilité sociale et le leadership.
Ce lien intrinsèque entre la santé physique et le mieux-être social, émotionnel et intellectuel a donné naissance à un nouveau terme: le savoir-faire physique. Une personne qui a un savoir-faire physique possède les habiletés motrices fondamentales nécessaires pour participer à des activités plus complexes. Par exemple, une personne qui est capable de botter ou de dribbler un ballon serait capable de jouer au soccer ou de patiner. Une personne capable de sautiller ou d’esquiver pourrait faire de l’athlétisme ou de la danse. Mais, il y a des applications plus larges. Les personnes ayant un savoir-faire physique peuvent se tenir en équilibre sur une échelle, un talent essentiel pour les pompiers et les couvreurs.
Les interventions en savoir-faire physique connaissent du succès auprès des enfants et des jeunes, car elles motivent et favorisent la confiance et la compétence inhérentes au plaisir. Dès qu’elles sont maîtrisées, ces caractéristiques encouragent l’adoption de comportements sains et vertueux pour toute la vie. En raison de sa capacité à motiver, le savoir-faire physique prend de plus en plus de place dans le curriculum d’éducation physique au pays. Soit dit en passant, le savoir-faire physique est la pierre angulaire de la nouvelle politique canadienne en matière de sport. Il ouvre la voie à la participation active et les enfants plus actifs sont en meilleure santé.
En 1970, dans le cadre du programme Jeunesse en forme Canada, le gouvernement fédéral a tenté de changer la mentalité des gens et de les encourager à se tenir en forme et à acquérir des compétences et des aptitudes utiles au-delà des années de formation. Malgré le fait que le programme ait été stoppé, la recherche et la pédagogie montrent qu’il est impératif de renouveler cet effort. Selon nous, le gouvernement fédéral a le mandat et la légitimité nécessaires pour agir de nouveau dans l’intérêt de tous les jeunes canadiens.
Les députés , et , ainsi que la marraine du projet de loi, la sénatrice Nancy Green Raine, reconnaissent que la journée nationale de la santé et de la condition physique est une initiative qui pourrait se transformer en un mouvement plus large et encourager les Canadiens à s’occuper de leur propre santé.
La semaine qui précède cette journée de la santé et de la condition physique pourrait servir de préambule. Cela permettrait d’encourager davantage les écoles et le système d’éducation à y participer.
De plus, à l’approche du 150e anniversaire de la Confédération, en 2017, le gouvernement pourrait faire des investissements stratégiques pour favoriser l’activité physique des Canadiens. Dans le cadre de cette célébration, le Canada pourrait faire un effort concerté et proactif pour s’attaquer aux déterminants clés de la santé. Par exemple, ensemble, tous les gouvernements du pays dépensent annuellement environ 200 milliards de dollars en soins de santé, mais seulement 2 % de cette somme est affectée à la promotion de la santé, à la prévention et aux initiatives d’activité physique.
La prévention est la meilleure façon d’améliorer la santé des Canadiens et de réduire les coûts des soins de santé. Nous savons que les coûts liés à l’inactivité physique, aux comportements sédentaires et à l’obésité sont exorbitants. En 2001, le coût économique associé à l’inactivité physique était évalué à 5,3 milliards de dollars, soit 1,6 milliard pour les coûts indirects des soins de santé et 3,7 milliards pour les coûts indirects. Selon un rapport publié la semaine dernière par le McKinsey Global Institute, le coût mondial de l’obésité a atteint 2 billions de dollars, soit presque autant que le tabagisme ou l’incidence globale de la violence armée, de la guerre et du terrorisme. Nous pouvons réduire ces coûts en investissant davantage dans la prévention, entre 2 % et 3 % des dépenses nationales en soins de santé.
Le secteur de l’éducation physique et en santé félicite le gouvernement pour ses efforts visant à sensibiliser la population à ces enjeux. Éducation physique et santé Canada croit que chaque enfant mérite son propre podium. Les enfants physiquement actifs apprennent mieux, ont une vie plus productive et contribuent à la société. Selon le sondage d’opinion que nous avons mené, le public appuie très largement les initiatives proactives dans ce domaine.
En terminant, j’aimerais remercier John Weston et la sénatrice Nancy Green Raine de leurs efforts, réaffirmer la valeur et l’importance de l’adoption de cette loi sur la journée nationale de la santé et de la condition physique, et insister auprès du gouvernement pour qu’il utilise cette mesure comme un catalyseur afin de proposer d’autres mesures visant à favoriser l’activité physique des Canadiens.
Merci.
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Merci beaucoup. Je n'ai pas de texte à vous lire et il est possible que je prenne moins de 10 minutes. Je vais simplement vous parler des raisons pour lesquelles ce projet de loi a été mis de l'avant — et j'en profite pour remercier tout particulièrement ainsi que tous ceux qui l'ont appuyé — et surtout des éléments qui le rendent aussi primordial dans le contexte actuel.
Nous vivons une véritable crise avec des niveaux d'inactivité très élevés chez nos jeunes comme chez les Canadiens en général. Nous avons pourtant amplement de quoi nous inspirer. Pas plus tard qu'hier, je regardais Hazel McCallion qui est sortie patiner après avoir pris sa retraite à l'âge de 93 ans. J'ai en haute estime ces octogénaires et ces nonagénaires qui sont encore pleins de vie et de vitalité; ce sont mes héros. En regardant les enfants qui s'activent sur les terrains de jeu, je vois le même potentiel. Mais il y a aussi ces jeunes bien installés dans les estrades devant leur BlackBerry ou leur iPhone — mais je suppose qu'ils ont tous un iPhone. Je m'inquiète vraiment pour l'avenir de notre société.
Je me souviens des discussions que j'ai eues avec John et quelques autres pour déterminer comment nous allions évaluer les résultats des Olympiques de 2010, compte tenu des énormes efforts et des sommes importantes que nous y avons consacrés. Comment allions-nous déterminer si le jeu en valait vraiment la chandelle? Quels critères allions-nous utiliser? Nous avons tous convenu que ce ne serait pas le nombre de médailles remportées par le Canada. Ce ne serait pas non plus la réussite des jeux et le respect du budget. Il s'agirait plutôt de savoir si cet effort considérable a permis de changer les attitudes des Canadiens envers leur propre condition physique. Personne à l'époque ne pouvait s'imaginer qu'à peine cinq ans plus tard 50 % des élèves canadiens seraient littéralement accrochés à leur téléphone intelligent. Nous avons vraiment atteint un niveau de crise. Les statistiques sont révélatrices, et les choses ne peuvent pas continuer ainsi. Nous savons que c'est un véritable tsunami et que la situation va se détériorer considérablement si rien n'est fait.
Je crois qu'il est instinctif pour les enfants de vouloir courir, jouer et avoir du plaisir. J'ai l'impression que les parents ne savent plus trop quoi penser. D'une manière ou d'une autre, les parents en sont venus à craindre d'envoyer leurs enfants jouer au parc du quartier. Ils pensent qu'on pourrait les juger négligents s'ils n'ont pas constamment leurs enfants sous les yeux. Ils ne se rendent pourtant pas compte que l'on serait peut-être justifié de les accuser de mauvais traitements envers leurs enfants lorsqu'ils les laissent passer des heures et des heures devant un appareil ou un écran. Il faut vraiment que les choses changent. J'ai grandi à une époque où on nous envoyait jouer dehors. Nous étions très actifs. Nous inventions nos propres jeux. Je n'ai jamais participé à un sport organisé. Nous nous contentions de matchs improvisés dans la rue et dans les cours arrière. De nos jours, tout doit être tellement organisé que les enfants n'ont plus le temps de jouer. Ce n'est pas que je m'oppose au sport organisé. Nous avons des sports formidables et des gens merveilleux qui entraînent et aident les jeunes. Il faut toutefois garder une place pour le jeu non structuré.
Il se passe actuellement des choses très encourageantes. D'abord et avant tout, j'aime entendre les éducateurs physiques canadiens reconnaître que le savoir-faire physique est une compétence fondamentale qui doit être considérée comme une matière scolaire. On doit attribuer des notes à cet égard. Il faut l'évaluer. Il faut prendre cette compétence au sérieux. Je les invite à imiter ce qu'on a fait dans certains sports en fixant des niveaux un, deux, trois et quatre pour les programmes de formation des entraîneurs et des athlètes, car nous savons très bien qu'il ne sera pas possible, même si ce serait l'idéal, d'avoir un éducateur physique formé à l'université dans chaque classe du pays. Il faut que les éducateurs physiques puissent compter sur des gens capables de les aider de telle sorte que l'enseignant qui se retrouve désormais devant une classe de 20 ou 30 enfants allant du petit rondouillard qui ne sait pas trop comment bouger jusqu'à cette véritable bombe d'énergie qui déborde de sucre et est toujours prête à courir. Il faut de l'aide pour que ces enfants puissent sortir et être actifs.
Je suis également très encouragée lorsque je vois des programmes comme HIGH FIVE, qui a été lancé en Ontario et qui s'étend maintenant à la grandeur du pays. Ce programme vise la formation de ce que j'appellerais des animateurs de jeu, soit des gens qui peuvent s'occuper des enfants dans les parcs publics et contribuer à les garder actifs. Ce sont comme des éducateurs physiques de niveau un.
Il y a donc bien des initiatives intéressantes en cours. C'est très encourageant. Dans le cadre des efforts que j'ai déployés avec John et l'aide de ces gens merveilleux qui nous ont conseillés pour ce projet de journée nationale de la santé et de la condition physique, nous avons vu s'établir des partenariats public-privé et des liens de collaboration au sein du milieu des affaires au bénéfice de programmes visant à combler les lacunes actuelles.
Il se produit de nombreuses choses intéressantes, mais je dirais que la Journée nationale de la santé et de la condition physique n'est qu'un début. J'ai pris récemment connaissance des allocutions prononcées à la Chambre des communes à l'occasion de la deuxième lecture. C'est avec grand intérêt que j'ai pu constater le grand nombre de parlementaires qui reconnaissent l'importance de ces enjeux et parlent de la manière dont ils se sont eux-mêmes rendu compte, habituellement en raison d'un léger problème de santé, de la nécessité d'agir. J'ai en outre été très impressionnée du fait que tous les partis appuient cette initiative. C'est vraiment un effort exempt de toute partisannerie
Nous devons maintenant tous relever le défi en faisant en sorte que tout cela se concrétise. Nous n'avons pas besoin de nouvelles études, même si les efforts de recherche doivent se poursuivre afin d'évaluer les progrès réalisés. Il faut que tous s'engagent à pousser dans la même direction. Il n'existe pas de solution facile. La santé et la bonne forme doivent passer par l'activité physique et une saine alimentation, ce qui ne va pas sans certaines difficultés.
Je vais terminer là-dessus en me mettant à votre disposition pour répondre à vos questions.
Merci.
:
Merci beaucoup, monsieur le président.
[Traduction]
J'ai bien entendu les arguments présentés tant par la sénatrice Greene Raine que par MM. Jones et Elliott.
Madame Greene, j'accompagnais M. Weston et Mme Harper en mai pour un événement concernant le Sentier transcanadien. Vous semblez vouloir vous en prendre à la façon dont les parents agissent avec leurs enfants. Mes enfants sont maintenant grands, mais je me souviens de m'être dit: « Voilà un bon film qui va les captiver pendant 90 minutes; je vais avoir le temps de respirer un peu ».
Vous dites que nous devrions plutôt nous efforcer de passer du temps de qualité avec nos enfants pour pratiquer avec eux des sports faciles d'accès comme le vélo.
Par ailleurs, du point de vue des professeurs d'éducation physique, monsieur Jones... je reviendrai à vous madame Greene Raine.
On a choisi un samedi pour tenir cette journée spéciale. Je comprends que l'on vise ainsi les familles, ce qui est formidable. Je pense que c'est un travail qui doit se faire au quotidien.
Reste quand même le problème de la diminution du nombre de sports dans les programmes de cours. Comme vous l'avez souligné à maintes reprises, il va de soi que les taux d'obésité deviennent inquiétants et que les circonstances ne sont plus les mêmes. Notre comité a dû se pencher sur les effets de l'évolution technologique dans le monde culturel, mais il y a aussi un impact sur la santé des Canadiens, car ces petits écrans offrent tellement de possibilités que les gens deviennent complètement accros.
C'est une journée que l'on veut consacrer aux familles, mais comment les éducateurs physiques peuvent-ils jouer un rôle?
[Français]
C'est un plaisir pour moi d'être ici aujourd'hui. Je vous remercie du temps que vous m'accordez.
[Traduction]
Je m'occupe du sentier Transcanadien depuis 1992, ce qui est un témoignage de ma stupidité ou une preuve de dévouement. J'ignore duquel des deux il s'agit.
Je peux vous dire que les observations qu'a faites la sénatrice Greene Raine sur le sentier Canadien évoquent vraiment ce que le sentier représente. Il passe à moins de 30 minutes de distance de 80 % de tous les Canadiens. Il traverse un millier de collectivités différentes. Au bout du compte, il reliera les unes aux autres toutes les collectivités canadiennes, à l'échelle humaine.
Nous reconnaissons, comme l'a dit la sénatrice Raine, que ce sentier traverse des lieux historiques et certains des plus beaux sites du monde entier. Il est accessible à tous et gratuitement. C'est probablement le plus beau cadeau que les Canadiens se sont fait au cours des 25 dernières années. Il donne à chacun la possibilité d'être actif et de participer.
Il est intéressant que votre comité ait déjà reconnu l'importance du sentier Transcanadien. Permettez-moi de vous citer:
Le Comité recommande que le gouvernement du Canada ou tout autre organisme autorisé à organiser les célébrations du 150e anniversaire du Canada, examine des façons d'inciter les collectivités et les donateurs à contribuer à l'achèvement du sentier Transcanadien.
Le projet de ce sentier est un legs de Canada 125. La célébration du 125e anniversaire du Canada devait donc coïncider avec le lancement de ce qui serait un legs pour tous les Canadiens, dorénavant.
En janvier 2014, le premier ministre a annoncé en ces termes le financement fédéral accordé au sentier Transcanadien:
Le sentier Transcanadien permettra tant aux Canadiens qu'aux visiteurs de l'étranger de profiter de certains des paysages les plus extraordinaires du monde, tout en favorisant la santé et la bonne forme physique que procurent des activités récréatives très diverses. Le parachèvement de ce projet d'ici 2017 constituerait un formidable patrimoine associé au 150e anniversaire du Canada puisque ce sentier relierait presque 1 000 communautés et donnerait à ses usagers un point de vue unique sur notre spectaculaire héritage naturel et culturel.
Des témoins vous ont déjà parlé des taux élevés d'obésité. Eh bien, je peux vous dire qu'ils ne sont que la partie visible de l'iceberg. Ça ne s'arrête pas là. Il se trouve aussi que je porte la casquette de président de la Fondation de l'Institut de cardiologie de l'Université d'Ottawa. Devinez quoi? Nous constatons, à l'échelle de la population, beaucoup de personnes qui prennent de l'âge, qui ont un excédent de poids, qui ne sont plus en bonne condition physique et qui souffrent de maladies du coeur. Contre cela, le meilleur remède reste l'activité, notamment la marche. C'est la vérité.
À propos, cette vérité ne s'applique pas à cette seule catégorie de la population; elle s'applique aussi aux personnes âgées qui souffrent de la baisse de leurs facultés intellectuelles. Il existe une corrélation prouvée entre l'exercice et l'augmentation de l'acuité intellectuelle. Il existe aussi une bonne corrélation entre l'exercice et la réduction du diabète. En vérité, la cure la plus généralement prescrite est l'exercice.
Votre défi — c'est la question que vous vous êtes posée à vous-mêmes, il y a quelques instants — est à quoi allons-nous consacrer l'argent? À quoi le dépensons-nous? Comment obtenons-nous ces installations?
Je peux vous dire que, à New Westminster, on a fait choisir, par référendum, entre une piste récréative et une nouvelle patinoire intérieure. On a choisi le sentier récréatif, parce qu'il est accessible à tous plutôt qu'à certains dans la collectivité.
Je cache plutôt mal mes convictions à ce sujet et pour cause. J'ai fait du vélo, de la marche et de la promenade partout dans le monde. Un guide, dans le désert d'Atacama, au Chili, à la vue de ma carte professionnelle pour le sentier Transcanadien, s'est écrié: « L'un des endroits les plus magnifiques du monde ». Le premier ministre de l'Île-du-Prince-Édouard m'a dit que le sentier Transcanadien ne le cédait qu'à un personnage de fiction comme principale attraction touristique dans sa province: Anne de la maison aux pignons verts. Il croit que les deux expliquent en grande partie la position économique de sa province, tout en procurant une voie accessible entre les collectivités.
Je vous félicite d'adopter cette loi qui sera, je l'espère, le prélude d'un véritable mouvement qui encouragera les Canadiens à se soucier chaque jour de leur santé et de leur mieux-être.
Dans les premiers temps, il fallait courir et chasser pour survivre. Il n'est plus nécessaire de chasser, mais on doit toujours courir parce que c'est l'essence de la vie. L'absence de mouvement amène l'entropie.
Je voudrais notamment vous dire que le fait de s'asseoir est considéré comme le nouvel équivalent du tabagisme. C'est exactement l'effet que ça exerce sur la santé. Si c'est vrai, le remède est la marche. Levez-vous et marchez. Rendez-vous à pied vers le lieu de votre rendez-vous et non par l'autobus parlementaire. Courez ou marchez, rapidement ou lentement. Marchez seulement. C'est bon pour tout le monde. C'est bon pour vous. Vous arriverez à la Chambre avec l'esprit plus clair que si vous aviez pris l'autobus. C'est la vérité.
Je peux aussi vous dire que la marche s'est révélée très bienfaisante contre le stress et le chagrin. Il s'est formé des groupes de marcheurs parce que cet exercice réduit la tension et augmente le débit sanguin. Encore une fois, c'est simplement une question de bonne santé.
J'entends dire, notamment, qu'on est trop occupé. Oui, vous l'êtes. Oui, nous le sommes tous, mais vous savez quoi? Visitez la ville; examinez les comptes publics et vous verrez ce que coûte la remise à plus tard des travaux d'entretien. Vous vous rappelez? On disait que votre corps est un temple. Il a grandement besoin d'entretien. Si vous n'y voyez pas, cela vous coûtera très cher, et ces coûts commencent à paraître dans notre système de santé.
Pour conclure, un aperçu de ma situation personnelle. En 2008, on m'a fait un quadruple pontage. Pourtant, je faisais de l'exercice tous les jours. On m'a laissé en rejeter la faute sur mes parents, ce que font la plupart des patients, mais on m'a fait remarquer que si je n'avais pas fait d'exercice, je serais mort. Après l'intervention, on m'a dit que mon rétablissement avait été très rapide, encore une fois grâce à l'exercice. C'est une leçon de vie personnelle que je vous laisse. À vous d'en tenir compte.
Ce que nous offrons, au sentier Transcanadien, c'est la possibilité, pour vous, de profiter d'un endroit qui traverse le Canada, qui a une importance historique et culturelle et qui représente la possibilité la plus accessible pour les Canadiens de célébrer la bonne forme physique et la santé, pas seulement une fois par année, mais toute l'année.
Merci.
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Merci, monsieur le président. Mesdames et messieurs, bonjour. Je vous remercie de l'occasion que vous m'offrez de prendre la parole devant vous.
Je me nomme Landon French. Je suis le vice-président des relations communautaires de la société Canadian Tire. Je suis également directeur général de la Fondation Bon départ de Canadian Tire. J'ai l'honneur, dans certains cas, de porter deux casquettes que j'adore. Je dis que j'occupe l'un des meilleurs emplois au pays, parce que je représente une grande marque et que j'aide les enfants à faire du sport, ce qui est génial.
Les marques et bannières que nous représentons ne se limitent pas aux 500 magasins Canadian Tire du pays, mais elles englobent Sport Chek, Sports Experts, National Sports, Pro Hockey Life, Atmosphère, Mark's, Intersport et quelques autres. Nous sommes très occupés et nous voyons beaucoup de Canadiens actifs tous les jours.
Cette journée nationale de promotion de la santé et de la condition physique offre une occasion fantastique, et nous l'appuyons de tout coeur. Nous remercions tous ceux qui travaillent à ce projet. Nous appuyons cette journée marquante et nous contribuerons à sa célébration, quand elle sera adoptée.
Je tiens aussi à reconnaître le travail du gouvernement canadien dans de nombreuses autres activités et programmes tels que le crédit d'impôt pour la condition physique des enfants et le financement reçu de Sport Canada, qui en 2013, a permis à la fondation d'aider encore 1 500 petits Canadiens à commencer à pratiquer un sport, beaucoup d'entre eux dans des établissements qui ont été réhabilités par ce gouvernement, il y a plusieurs années. Un exemple, parmi autres, l'Abilities Centre, à Whitby, où nous avons un programme pour les personnes en fauteuil roulant et d'autres programmes pour aider ces enfants qui, sinon, ne pourraient pas jouer.
L'année 2015 est consacrée au sport. Cela n'a pas échappé à notre attention, et nous tenons, de tout coeur, à y apporter notre contribution, particulièrement à l'occasion des manifestations qui se tiendront au Canada comme les Jeux panaméricains, les Jeux parapanaméricains et la Coupe mondiale féminine de la FIFA. Nous travaillons actuellement avec Hockey Canada à appuyer la Tournée du siècle et beaucoup d'autres manifestations du genre d'un bout à l'autre du pays.
Le sport est manifestement au centre de notre activité. Vous pouvez avoir noté, à la faveur de nos acquisitions et d'autres manifestations récentes de notre croissance que Canadian Tire et sa famille d'entreprises constituent désormais le cinquième détaillant mondial, en importance, de produits pour le sport, la vie au grand air et les loisirs. Ce n'est pas surprenant que nous soyons le premier détaillant mondial d'équipement de hockey, et nous en sommes très fiers.
Le sport et les loisirs font partie de notre ADN depuis les premiers équipements et tentes que nous avons commencé à vendre aux campeurs dans les années 1930 jusqu'aux chaussures de course, patins, bicyclettes et autres articles qu'on trouve aujourd'hui dans nos magasins.
Nous avons beaucoup cherché à comprendre ce qui comptait pour les Canadiens en matière de sports et de loisirs. Nous avons découvert que ça faisait partie de la fibre de notre pays. Être Canadien, c'est notamment bouger, profiter de notre nature que nous prisons. Les trois quarts des Canadiens consultés nous ont dit que la sédentarité, c'était très peu canadien. L'activité attire ici les étrangers, et nous voulons y contribuer de toutes les façons possibles.
Ces quelques dernières années, nous avons promis, comme vous pouvez l'avoir remarqué, à nos clients, à nos 85 000 employés et à tous les Canadiens. de jouer un rôle de premier plan dans l'activité sportive et physique au pays et à aider plus d'enfants et de familles à commencer à pratiquer une activité et à mener une vie plus saine.
L'activité favorise l'esprit d'équipe. Elle améliore visiblement la santé, comme vous l'avez entendu. Elle permet la concentration essentielle aux écoliers, en classe. Elle procure confiance et estime de soi. Elle rassemble les collectivités et, comme nous l'avons vu si souvent, les Canadiens. C'est un esprit collectif que nous voulons favoriser. Nous croyons que c'est une activité essentielle pour les Canadiens.
Nous avons signé des partenariats à long terme pour appuyer cela avec le Comité olympique canadien, le Comité paralympique canadien ainsi que Canada alpin, Canada Soccer, Hockey Canada, Canada Snowboard, les Jeux du Canada et beaucoup d'autres organismes que nous continuerons d'appuyer dans les années à venir.
Vous avez peut-être entendu que, plus tôt aujourd'hui, l'Ontario a accepté d'appuyer la campagne Actifs à l'école, que nous avons lancée il y a un an pour encourager 60 minutes d'activité physique par journée scolaire. Voici un exemple de ce qui arrive.
Chez nous, nos deux jeunes de six et huit ans sont très actifs, comme vous pouvez l'imaginer, mais le programme scolaire local — nous sommes en Ontario — prévoit 20 minutes d'activité physique deux fois par semaine. Nous collaborons avec les conseils scolaires de partout au Canada et avec les ministères de l'éducation pour inciter les conseils scolaires à faciliter l'activité, à déterminer leurs besoins en équipements, en structures ou en parents bénévoles, pour rendre les enfants actifs au Canada.
Actifs à l'école est une coalition d'organisations. Actuellement, environ 80 d'entre elles collaborent avec nous. Jusqu'ici, l'Île-du-Prince-Édouard, le Nouveau-Brunswick et, à compter de ce matin, l'Ontario sont avec nous et appuient la campagne. Nous les en remercions énormément, et il me tarde de collaborer de même avec d'autres provinces. L'année prochaine, plus de 300 écoles auront adhéré à Actifs à l'école, en consacrant à l'activité physique une heure par jour, quelque part au cours de la journée scolaire, dans le cadre des activités journalières.
Ces efforts se poursuivent, mais nous avons aussi remarqué, il y a longtemps, que les obstacles financiers à l'activité des écoliers font des laissés pour compte. Trop souvent, comme vous l'avez vu, les familles se démènent pour maintenir leurs enfants actifs dans les programmes sportifs auxquels elles aiment participer. Les frais élevés, équipement, inscription, uniformes, transport, montent rapidement. C'est vraiment un fardeau très lourd pour les familles canadiennes. L'une des statistiques les plus révélatrices, qui reste encore vraie aujourd'hui, est que nous estimons au tiers la proportion de ces familles pour qui les programmes sportifs et de loisirs auxquels elles voudraient faire participer leurs enfants sont inabordables.
Voilà pourquoi nous avons créé le programme de la Fondation Bon départ de Canadian Tire, il y a une dizaine d'années. L'idée est de favoriser l'adhésion des enfants en aidant à payer l'inscription, l'équipement et le transport. Nous appuyons aussi des initiatives particulières visant à accroître l'accès aux programmes sportifs et aux programmes d'activité physique, en collaborant avec les collectivités locales. Partout au pays, nous aplanissons les obstacles. Localement, 330 sections, animées par des bénévoles, aident à obtenir le concours de nos magasins dans le financement. Ces fonds sont levés localement et restent dans la collectivité où ils sont levés. Nous comptons sur un réseau de 3 100 partenaires communautaires au programme Bon départ, par exemple le Club des garçons et filles, beaucoup de parcs municipaux et de services de loisirs et les YMCA, dont nous démultiplions l'activité pour aider les enfants de familles défavorisées à cesser d'être inactifs et à participer.
Après 10 ans, nous avons aidé près de 900 000 enfants à participer à divers sports et à divers programmes d'activité physique, partout au Canada. Nous en sommes très fiers et nous continuerons à accélérer notre activité dans les quelques prochaines années.
Chez Canadian Tire, c'est l'effervescence. Nous voulons certainement continuer à vouloir faire participer non seulement les enfants mais aussi tous nos clients, les Canadiens et nos employés. Avec l'aide du Comité olympique canadien, et d'autres, nous avons créé des programmes qui nous permettent avec beaucoup de souplesse d'embaucher des athlètes. De nombreuses personnes que vous apercevez aujourd'hui dans les magasins Sport Chek sont des athlètes participant à des programmes universitaires et autres. Ils étudient et vendent des chaussures, des patins et d'autres pièces d'équipement sportif pour les disciplines dont ils sont les spécialistes. Nous leur accordons l'horaire flexible qui leur permet de s'entraîner et aussi d'exercer un emploi. Des olympiens comme Rosie MacLennan, ma voisine de bureau, nous aident et nous conseillent aussi sur divers projets. Nous sommes heureux de les aider ainsi.
C'est une occasion en or. C'est un projet de loi formidable. Nous allons l'appuyer de tout coeur et nous avons hâte de collaborer avec vous, dans les jours, les semaines et les années à venir.
Merci beaucoup.
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Merci d'être venus aujourd'hui, MM. French et LaBarge.
Moi-même j'ai quatre frères, et lorsque nous étions enfants, nous avions un système d'échange de patins à la maison. Le premier jour d'hiver qu'il gelait, nous descendions tous pour nous disputer les patins. Bien sûr, notre pointure changeait chaque année. Je ne crois pas avoir eu une paire de patins qui me faisait, car nous devions toujours nous échanger les mêmes patins.
Je réfléchis au crédit d'impôt pour la condition physique des enfants en faisant quelques calculs mentaux. Je crois que 1 000 $ par enfant par année représentait environ 150 $ au début des années 1960; c'est approximatif. Mais si ma mère avait disposé de 750 $ à l'époque pour nous acheter des patins, ou encore pour nous offrir des cours de patinage ou nous inscrire à une ligue de hockey, nous aurions été de cinq à dix fois plus actifs. J'en conclue que c'est un programme très efficace.
À Oakville, le sport numéro un est le soccer, si l'on tient compte du nombre de joueurs. À Oakville, nous avons 12 000 jeunes qui jouent au soccer, encadrés par des entraîneurs... Ils ont même eu suffisamment d'argent pour construire leur propre terrain couvert...
Ce crédit contribue donc énormément au conditionnement physique. Je sais que vous participez intimement à vos programmes de publicité, car c'est votre domaine. Pouvez-vous nous décrire les résultats que vous observez liés au crédit d'impôt de 500 $ pour la condition physique des enfants, et nous dire ce qui en seraient les répercussions éventuelles si l'on accordait 1 000 $ par enfant par année à cette fin?
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C'est très bien, je vous remercie.
En effet, c'est un enjeu sur lequel on a intérêt à se pencher, d'autant plus que l'année 2017 arrive rapidement.
Monsieur French, lorsque nous nous sommes rencontrés, je vous ai dit que j'avais acheté tous les articles de la fondation, toutes les PressureBall qu'il est possible d'acheter à mon magasin Canadian Tire local, soit celui de M. Gagné.
De toute évidence, la chaîne Canadian Tire est certainement au centre de cette vision de la famille active. Je pense aussi notamment à votre dernière campagne chez Sports Experts, qui s'appelle « Sors et skie ». Il faut voir l'annonce publicitaire. C'est sûrement la même chose en anglais. On voit les gens se dire que c'est l'hiver, qu'ils vont rester au chaud, qu'ils vont être bien, qu'ils vont cuisiner, qu'ils vont s'envelopper dans une douillette et, soudainement, on leur envoie de la neige en plein visage pour leur faire réaliser qu'ils sont dans un pays nordique et qu'ils doivent aller dehors. C'est vraiment super.
Avez-vous le sentiment qu'on pourrait faire davantage sur le plan de la collaboration avec les écoles? La situation que vous avez décrite est probablement, et malheureusement, la même partout.
Avez-vous une emprise au Québec? La fondation Bon départ fonctionne-t-elle bien partout?
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Si on parle de la signalisation, il faudrait l'inclure dans les subventions accordées par le gouvernement pour appuyer le programme d'infrastructure du sentier. C'est une idée.
On pourrait aussi songer à utiliser les ingénieurs militaires qui pourraient se former en construisant les 140 ponts dont nous avons besoin à Terre-Neuve seulement. Dans les divers parcs, il y a, par exemple, un tronçon qui va de Canmore jusqu'au centre de parc à Banff. Ce genre de projets pourrait nous aider à terminer le sentier. Quant à un événement en particulier, j'aime bien l'idée de la sénatrice Greene Raine, qui avait proposé de commencer la célébration le 1er juin et de terminer le 1er juillet.
Nous avons eu une idée fofolle, c'est-à-dire plutôt que de faire une course de relais pendant laquelle les participants suivent un parcours linéaire en bravant la neige, la giboulée, le soleil, les moustiques, les insectes et tout autre inconvénient, nous indiquons un parcours à suivre pendant une période déterminée. Nous avons mille collectivités qui participent, et nous encourageons les résidants de chaque collectivité à aller dans les deux sens et à rencontrer leurs voisins. Pour ce faire, les gens auront des tentes, des canots, des vélos, et certainement du chasse-moustiques et diverses autres choses, mais pas de skis. Il y aura un grand investissement.
Ce sera une belle occasion de mettre en vitrine le Canada et toutes ses collectivités; on en fera non seulement une activité culturelle et communautaire, mais également un événement médiatique. En fait, si nous voulions vraiment nous dépasser, on pourrait se servir du satellite Radarsat canadien afin de repérer tous les points de rencontre et y fixer des balises qui permettraient de prendre des photographies depuis l'espace. Nous pourrons organiser des activités qui touchent au développement économique et physique du pays, des aspects que le gouvernement continue d'appuyer. Le gouvernement a déjà son programme de dons de contrepartie et nous en profitons largement, car les Canadiens sont très généreux. J'encourage le gouvernement à relever le plafond de ce programme de contrepartie et à y accorder d'autres crédits, de façon à ce que lorsque, par exemple, un don généreux est fait par Canadian Tire au Sentier transcanadien, ce sont tous les Canadiens qui en profitent.
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Merci à tous les deux, et monsieur LaBarge, merci de nous avoir fait part de votre histoire personnelle. Ce que nous faisons aujourd'hui est en partie en lien avec l'histoire de quelqu'un d'autre qui n'a pas eu votre chance.
Tom Hanson était un photojournaliste qui travaillait sur la Colline du Parlement. En 2009, il était en train de jouer au hockey improvisé — il était dans la trentaine, si je me souviens bien — quand il s'est effondré. Je me souviens qu'après ce triste événement, le premier ministre avait dit aux parlementaires: « Pensez à votre style de vie et faites attention ». C'est ce qui est à l'origine de l'initiative parlementaire de mise en forme. Peter Stoffer, Kirsty Duncan et moi avons exhorté nos collègues à faire une activité, pas seulement pour nous, mais aussi pour donner l'exemple.
Je veux prendre quelques minutes pour remercier mes collègues. En six ans, aucun n'a montré le moindre signe d'impatience malgré nos lettres et nos courriels incessants.
Des voix : Oh, oh!
M. John Weston : Nous signons nos missives RCFF, « responsables en chef de la forme et du plaisir », et nous voulons que les activités soient agréables. Comme vous l'avez mentionné, il faut que ce soit agréable, en plus d'être bon pour la santé.
Je tiens tout d'abord à féliciter Canadian Tire pour leur extraordinaire campagne « Nous jouons tous pour le Canada », qui est très patriotique. On a envie de se lever et de bouger. C'est de toute première classe et cela a tout l'air de venir d'une bonne entreprise citoyenne. Bravo.
Vous avez tous les deux souligné l'importance des partenariats. Landon, vous avez nommé au moins une dizaine d'organismes. Vous avez parlé de Canada Soccer, des Clubs Garçons et Filles et du YMCA.
Pour atteindre notre objectif de 300 villes — nous en avons 155 à l'heure actuelle — et pouvoir proclamer une journée nationale de promotion de la santé et de la condition physique d'ici juin prochain, pensez-vous que des entreprises comme Canadian Tire et Running Room peuvent jouer un rôle pour les amener à participer?
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Je vais faire un retour en arrière avant de poursuivre.
Lors des célébrations du 125e en 1992, le programme le plus populaire... En passant, à l'époque, le gouvernement de M. Mulroney avait alloué 90 millions de dollars aux célébrations. Nous avons constaté alors que les activités les plus populaires étaient celles qui coûtaient le moins cher, les fêtes de quartier, avec des seaux remplis de drapeaux canadiens, des banderoles, plusieurs copies du Ô Canada et, je pense, les recettes de barres Nanaïmo.
Des voix : Oh, oh!
M. Paul LaBarge : Mais peu importe, les gens nous écrivaient et proposaient d'organiser une fête de quartier pour tant de personnes, et on leur faisait parvenir un nombre de seaux en conséquence. On célébrait le 1er juillet, et c'est ce qui nous valait le plus de commentaires positifs de la population.
Ce que je pense et vous conseille, c'est de miser sur cela. Misez sur votre initiative de condition physique. Misez sur le fait que, comme M. French l'a mentionné, les Canadiens ne veulent pas jouer un rôle de spectateurs. Ils veulent jouer un rôle d'acteurs. Ce qu'ils veulent au fond, c'est que vous leur demandiez de faire quelque chose ensemble, parce qu'ils aiment beaucoup leurs collectivités.
Je pense que vous avez ici l'occasion, tous les députés, de communiquer avec les maires des municipalités pour leur proposer de faire quelque chose ensemble qui témoigne de notre appartenance au Canada. Si on combine les partenariats que nous avons à ceux d'organismes comme Canadian Tire, ou même des institutions financières, des compagnies d'assurance-vie, etc., et qu'on donne l'occasion aux gens de se rassembler dans leur quartier pour célébrer, pour jouer un rôle d'acteurs et non pas seulement de spectateurs, pour leur donner la vedette, je pense que le succès sera au rendez-vous. Si on peut combiner ce concept à celui d'activité, on aura quelque chose de typiquement canadien.