:
Très rapidement, j'aimerais aborder quatre ou cinq points.
[Français]
Je voudrais d'abord présenter le Budget supplémentaire des dépenses (A) 2018-2019.
[Traduction]
Au total, 286 millions de dollars supplémentaires sont prévus pour le budget dans son ensemble, et, de cette somme, 160 millions de dollars sont consacrés au ministère. La principale composante est liée à l'acier et à l'aluminium. On a réservé 126 millions de dollars pour le portefeuille dans son ensemble. Les 45 millions de dollars pour Churchill sont la composante la plus importante.
J'ai quelques autres points à souligner.
Qui sommes-nous? Nous sommes les cadres supérieurs du ministère de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, ISDE. ISDE, comme nous le savons, a un budget de plus de 3,4 milliards de dollars et près de 5 000 ETP, équivalents temps plein. Pour ce qui est du portefeuille, qui comprend des organisations comme le Conseil national de recherches, les conseils subventionnaires, Statistique Canada, la Banque de développement du Canada, l'Agence spatiale canadienne, tous les organismes de développement régional, Destination Canada et le Conseil canadien des normes, il s'agit d'une organisation qui dépense près de 10 milliards de dollars par année et emploie près de 19 000 ETP.
Comme le ministre Bains dirait à mon sujet quand je m'assoirai plus tard à côté de lui, mes collègues répondront à toutes les questions difficiles, et je m'occuperai des questions faciles. Encore une fois, je veux simplement dire que nous sommes les représentants d'ISDE. En tant qu'équipe travaillant au soutien du ministre Bains, nous nous sommes vraiment concentrés directement sur la mise en oeuvre du Plan pour l'innovation et les compétences du Canada.
[Français]
Nous avons fait d'importants progrès jusqu'à maintenant. Nous avons mis en place divers programmes conjoints, ciblés et harmonisés.
[Traduction]
Cela suppose l'Initiative des supergrappes d'innovation, le Fonds stratégique pour l'innovation, ou FSI pour faire court, et Solutions innovatrices Canada. Nous aurons l'occasion de parler de ces programmes, je présume, durant la période de questions.
Le troisième point que j'aimerais aborder, c'est que, comme nous nous sommes concentrés sur la mise en oeuvre de ces programmes, qui ont surtout été introduits dans le budget de 2017, deux nouvelles initiatives ont cours dans le cadre du Plan pour l'innovation et les compétences.
D'abord, nous avons tenu des consultations nationales sur le numérique et les données de juin à octobre, puis nous avons poursuivi les consultations relativement à trois domaines: l'innovation, la main-d'oeuvre et le milieu de travail touchant le numérique, ainsi que la confiance à l'égard de la création d'un cadre de confiance pour travailler sur des stratégies numériques et des stratégies de données.
L'autre initiative — et c'est mon dernier point — est vraiment le résultat du budget de 2018. Nous avions lancé six tables sectorielles de stratégies économiques, dont le secteur agroalimentaire, la fabrication de pointe, les industries numériques, les technologies propres, la santé et les sciences biologiques ainsi que les ressources de l'avenir. Ces tables ont déposé il y a un mois un rapport commun. Chaque table a présenté un chapitre individuel, et un chapitre global désignait six principaux éléments qui se recoupaient sur le plan des activités. Pour la plupart, les tables misaient, bien sûr, sur des questions de compétitivité et de réglementation, entre autres choses.
Monsieur le président, je vais terminer ici mon préambule, mais encore une fois, nous sommes le ministère de l'ISDE, et mes collègues répondront à toutes les questions difficiles.
:
Oui, nous en faisons. Nous faisons un suivi et utilisons des méthodes d'évaluation ainsi que des procédures d'audit pour le faire.
Pour revenir tout en arrière et éluder en quelque sorte votre question, juste à des fins de précision, ce que nous avons fait dans le cadre de cet examen de l'innovation, c'est vraiment cerner quatre types d'agents de prestation. L'un d'eux, ce sont les organismes de développement régional, et, dans le contexte de l'examen, leurs nouveaux programmes s'intéressent particulièrement à la création de grappes et à l'adoption de technologies. En moyenne, ils soutiennent les PME à hauteur de 150 000 à 500 000 $.
Bien sûr, le soutien accordé au PARI est inférieur à cela, donc le Conseil national de recherches se situe au début de la filière de l'innovation. Encore une fois, son intérêt particulier est d'aider les PME de cette fourchette inférieure, même s'il s'est maintenant vu conférer le pouvoir d'accorder au PARI des contributions pouvant aller jusqu'à 10 millions de dollars, et il peut donc, en fait, faire de grandes contributions.
Mentionnons aussi le Fonds pour l'innovation stratégique, qui concerne surtout, bien sûr, de grands projets, et souvent des consortiums, donc ce n'est pas juste pour les multinationales. Le service commercial est aussi en jeu.
:
J'aimerais juste émettre quelques commentaires à ce sujet.
Premièrement, je pense que les fonds affectés ont... Nous avons fait beaucoup d'analyses comparatives concernant la Commission du droit d'auteur et des organisations semblables d'autres administrations, et elles se comparent très bien.
Deuxièmement, l'intention des initiatives stratégiques qui ont été proposées par le ministre consiste en grande partie à accroître l'efficacité et à améliorer... pas seulement pour la Commission, mais aussi pour les intervenants qui présentent des observations, et c'est quelque chose qui est demandé depuis un certain nombre d'années. Nous sommes d'avis — et je crois que les analyses le soutiennent — que cette efficacité devrait se transmettre et, espérons-le, améliorer le transfert des décisions dans des affaires, dans l'arbitrage de l'organisation elle-même.
Troisièmement, un des commentaires que nous entendons depuis un certain nombre d'années de la part des intervenants, c'est que, souvent, la quantité de travail réalisé par la Commission peut être disproportionné par rapport à la décision et au résultat de la Commission elle-même. Par exemple, nous avons vu des cas où elle étudie des expériences internationales, puis une bonne partie de ces expériences ne sont jamais prises en considération dans le résultat et l'analyse qu'elle entreprend au Canada ni ne se répercutent sur ceux-ci.
La totalité de la directive que le gouvernement a fournie vise à permettre d'utiliser ses ressources de façon plus efficace, afin de les rationaliser, puis peut-être d'avoir un processus plus conforme à celui utilisé par les organisations internationales et aux attentes des intervenants.
:
Exactement. C'est un montant à usage exclusif.
Vu les droits supplémentaires imposés au Canada, il était clair que les grands producteurs d'acier en particulier ainsi que les alumineries allaient être immédiatement affectés. Le prix de l'aluminium a augmenté considérablement, mais, puisque c'est un prix à l'échelle du continent, les grands producteurs primaires n'en ont pas autant ressenti les effets, à l'inverse des aciéries, à qui cela coûte des millions de dollars par jour.
Le premier problème que nous avons cerné était qu'un grand nombre d'entreprises allaient devoir, dans ce contexte, soit annuler leurs projets d'investissement, soit les remettre à plus tard. Ce genre de décision nuit à la compétitivité au fil du temps. Nous avons donc mis en place une nouvelle affectation de 250 millions de dollars, au titre du FSI, afin de soutenir les projets d'investissement et les investissements dans les immobilisations par des grands producteurs, puisque ce sont eux qui allaient être plus touchés.
Nous avons établi deux critères: il faut que l'entreprise compte au moins 200 employés et que ses plans d'investissements en capitaux représentent au moins 10 millions de dollars. Nous avons fait cela — pour revenir à ce qui a été dit plus tôt — afin de pouvoir réagir plus rapidement afin d'aider les grandes entreprises qui allaient être les plus touchées.
D'expérience, nous savons que, sans ce genre de critères pour les programmes, nous serions inondés de demandes venant de toutes parts. Nous avons examiné très attentivement le milieu pour savoir qui serait le plus touché, et nous nous sommes assurés que ces entreprises seraient admissibles, pour éviter d'être effectivement paralysés par un nombre incalculable de demandes. Je crois que, selon notre analyse — comme le sous-ministre l'a dit plus tôt —, il y a aussi environ 7 000 ou 8 000 entreprises en aval qui utilisent de l'acier et de l'aluminium et qui ont aussi été touchées d'une façon ou d'une autre.
Les 2 milliards de dollars que vous avez mentionnés... Les affectations à la Banque de développement du Canada et à Exportation et développement Canada ont pour but d'assurer notre capacité de réaction. Selon les données à ma disposition, la BDC compte jusqu'ici plus de 267 clients qui ont été touchés, et elle leur a versé plus de 100 millions de dollars. EDC, pour sa part, a versé environ 60 millions de dollars à 25 clients. Les chiffres avaient augmenté vers la fin du mois d'octobre.
Le but était donc de faire en sorte que les petites et moyennes entreprises puissent s'en servir, en plus d'autres choses comme l'initiative de remboursement des droits, et aussi présenter une demande de remise dans les cas où elles étaient obligées par contrat de maintenir leurs achats, sans possibilité de changer de fournisseur, ou lorsqu'il n'y avait pas de fournisseur canadien d'acier. Donc, pour les entreprises qui n'avaient pas d'options dans un marché canadien, nous avons mis en place un processus de remboursement au ministère des Finances, et celui-ci a déjà commencé à accorder des exonérations à ces entreprises.
Tous les éléments sont pris en considération. Ainsi, nous pourrons prendre des mesures exhaustives en plus des contre-mesures que le gouvernement a mises en place, dollar pour dollar, en réaction au geste posé par les États-Unis.
Je veux aussi souligner que l'un des programmes est rétroactif.
:
Merci beaucoup, monsieur le président.
Je suis vraiment heureux d'être ici.
Merci beaucoup de cette occasion et de l'invitation d'aujourd'hui. Je suis très heureux de pouvoir vous rencontrer à l'occasion du dépôt du Budget supplémentaire des dépenses (A) pour 2018-2019. Ce faisant, je viens solliciter votre approbation pour les dépenses qui nous permettent de voir aux priorités de notre gouvernement, et plus particulièrement de promouvoir la croissance économique, qui est notre priorité absolue.
Monsieur le président, malgré la conjoncture mondiale difficile, l'économie du Canada demeure très forte. En fait, notre taux de chômage, comme l'a mentionné le à la Chambre des communes aujourd'hui, est à son plus bas depuis 40 ans, et plus d'un demi-million d'emplois à temps plein ont été créés depuis 2015. Bien entendu, monsieur le président, cela n'est pas fortuit.
[Français]
Nous avons fait des investissements stratégiques et ciblés. Notre classe moyenne a tiré profit de la création de nouveaux emplois, et elle jouit maintenant d'une qualité de vie meilleure et durable.
Plusieurs de ces investissements sont reflétés dans le Budget supplémentaire des dépenses qui fait l'objet de nos discussions aujourd'hui. Le Plan pour l'innovation et les compétences est notre plan qui nous soutient dans ces efforts.
[Traduction]
Avec ce plan, monsieur le président, nous adoptons une approche axée sur le partenariat pour stimuler la concurrence du Canada dans le domaine de l'innovation; cette approche comprend des investissements stratégiques et des programmes inédits en vue de créer des écosystèmes d'innovation et de stimuler la croissance.
Cette nouvelle approche à l'égard du financement de l'innovation vise à maximiser et à renforcer les forces économiques du Canada. Par exemple, elle appuie vraiment l'expansion des entreprises canadiennes et les aide à étendre leurs rôles au sein des chaînes d'approvisionnement régionales et mondiales. Elle est axée sur la façon dont nous pouvons être concurrentiels non seulement au Canada, mais aussi à l'échelle internationale. Elle vise à attirer le genre d'investissements qui créent de bons emplois bien rémunérés pour la classe moyenne.
J'ai le plaisir, monsieur le président, de vous faire part de certaines des réalisations au titre du Plan pour l'innovation et les compétences, qui est en fait notre nouvelle politique industrielle intelligente, et de vous donner un aperçu de ce que l'avenir nous réserve.
L'un de nos programmes les plus fructueux est le Fonds stratégique pour l'innovation, et je tiens à le souligner, car il s'agit d'une initiative clé qui a été intégrée dans notre plan.
[Français]
Ce fonds encourage la recherche et le développement, et il vise à accélérer le transfert et la commercialisation des innovations canadiennes. Il rend plus facile la croissance et l'expansion des entreprises canadiennes, et il aide à attirer et à retenir au pays les investissements. Comme les frontières entre les industries ne sont plus aussi bien définies, toutes les industries y ont accès.
[Traduction]
Au 1er novembre de cette année, le Fonds avait annoncé plus de 30 projets totalisant 775 millions de dollars en contributions et en investissements que nous avons faits. Ce qui est encore plus impressionnant, c'est que ces investissements ont généré un investissement total de 7,3 milliards de dollars, et nous pouvons tous en être très fiers.
Dans le même ordre d'idées, une autre initiative que beaucoup d'entre vous connaissent bien a été soulignée la semaine dernière. Nous avons fait d'importants progrès dans le cadre de l'initiative des supergrappes d'innovation, une initiative de 950 millions de dollars. Cette initiative est le fruit d'une collaboration entre l'industrie, le milieu universitaire et le gouvernement. Elle nous permettra de miser sur les secteurs les plus robustes de l'industrie pour favoriser la croissance d'entreprises concurrentielles à l'échelle mondiale.
[Français]
La semaine dernière, j'ai eu le plaisir d'annoncer la conclusion d'accords de contribution avec la Supergrappe de l'économie océanique, la Supergrappe de la fabrication de pointe et la Supergrappe des industries des protéines.
Vraiment, le gouvernement n'aurait pu trouver de meilleurs partenaires.
[Traduction]
J'ai été frappé par la capacité de mobiliser l'écosystème d'innovation, des entreprises plus petites et plus grandes aux universités et aux partenaires de recherche, et des entrepreneurs et des investisseurs aux autres organismes gouvernementaux également. Les résultats de cette initiative — et je crois que c'est vraiment important de le souligner, monsieur le président —, c'est que plus de 50 000 nouveaux emplois seront créés au cours des 10 prochaines années, et ces supergrappes ajouteront plus de 50 milliards de dollars à notre économie dans les prochaines années. Ces chiffres sont significatifs. Nous sommes donc très fiers de ces deux programmes: l'initiative des supergrappes et le Fonds stratégique pour l'innovation. Encore une fois, cela témoigne de la nouvelle politique industrielle intelligente globale de notre gouvernement, qui se concentre vraiment sur la croissance et les emplois.
Le Plan pour l'innovation et les compétences n'est pas seulement une affaire d'argent. Il a aussi comme objectif de faciliter les démarches des entreprises pour prendre de l'expansion. C'est ce que nous recherchons réellement après tout: la croissance. Nous avons agi pour faciliter l'accès des entreprises aux programmes gouvernementaux par le truchement d'Innovation Canada. Il s'agit d'un guichet unique. Si les entrepreneurs veulent traiter avec le gouvernement du Canada, au lieu d'avoir affaire à différents ordres de gouvernement et d'essayer de trouver divers programmes, ils répondent à quelques courtes questions et peuvent obtenir en quelques minutes des renseignements clairs et personnalisés sur les programmes qui correspondent le mieux à leurs besoins. Je ne parle pas seulement des programmes fédéraux, mais aussi des programmes provinciaux et territoriaux. C'est une façon de rationaliser le processus afin qu'il soit axé et centré sur les entreprises.
Par ailleurs, nous avons lancé la Stratégie en matière de propriété intellectuelle du Canada, la première en son genre. Imaginez, dans une économie du savoir, c'est la première fois que le gouvernement fédéral met de l'avant une stratégie aussi ambitieuse. Comme les membres du comité le savent, la PI est essentielle à la croissance des entreprises et au progrès de l'économie moderne axée sur les technologies. En regardant ce que font les autres nations innovatrices prospères, nous avons toujours su que notre Plan pour l'innovation et les compétences devait inclure un volet adéquat en matière de PI. Membres du Comité, comme vous l'ont dit les intervenants que vous avez consultés dans le cadre de votre étude sur la PI, les entreprises dotées d'une stratégie robuste et moderne en matière de PI font plus d'argent et paient des salaires plus élevés à leurs employés que celles qui ne sont pas dotées d'une telle stratégie. Les entreprises qui possèdent une stratégie en matière de PI offrent en général des salaires 16 % plus élevés que les autres. C'est une bonne chose pour les entreprises, mais, plus important encore, c'est excellent pour les travailleurs.
En outre, les petites et moyennes entreprises qui utilisent la PI sont deux fois et demie plus susceptibles de mener des activités d'innovation. Encore une fois, il s'agit de créer une culture de l'innovation et d'édifier cet écosystème. C'est pourquoi notre stratégie prévoit plusieurs mesures destinées à accroître la sensibilisation à l'égard de la PI, et à rendre le système plus transparent et prévisible, afin que les entreprises puissent concentrer leurs efforts sur ce qui compte vraiment: l'innovation et la recherche de nouvelles idées pour des solutions novatrices.
J'aimerais profiter de l'occasion pour remercier ce comité une fois de plus pour son rapport et ses précieuses recommandations sur cette question parce que, encore une fois, il s'agissait d'un effort collectif. Vous avez joué un rôle très important. Nous vous avons bien entendu et nous avons mis en oeuvre vos recommandations.
[Français]
Ce ne sont là que quelques-unes des réalisations du gouvernement dans le cadre du Plan pour l'innovation et les compétences, mais nous sommes loin d'avoir terminé.
[Traduction]
Monsieur le président, je veux souligner rapidement que nous sommes en voie de nous occuper aussi des questions entourant les données et la vie privée, particulièrement au chapitre des consultations nationales que nous avons tenues sur le numérique et les données. Comme vous le savez, notre pays se démarque de plus en plus par sa capacité à créer, à commercialiser et à adopter des technologies numériques pour exploiter la puissance des données. C'est pour cette raison que nous avons mené, de juin à octobre, des consultations nationales sur le numérique et les données. Plus de 550 leaders d'opinion nous ont transmis leurs commentaires d'un bout à l'autre du pays. Nous voulions vraiment comprendre comment le Canada peut stimuler l'innovation dans le domaine du numérique, préparer les Canadiens aux emplois de l'avenir et faire en sorte que les Canadiens puissent avoir confiance en l'utilisation qui sera faite de leurs données. Ces consultations ne sont qu'une première étape et orienteront nos efforts pour continuer à veiller à ce que le Canada joue un rôle de chef de file.
Je m'en voudrais de ne pas mentionner également la renaissance soutenue de nos organismes de développement régional. Nous en sommes vraiment fiers parce que nous les avons regroupés, leur avons fourni du financement supplémentaire et leur avons permis également de se concentrer sur des projets liés à l'innovation. Encore une fois, ils ont fait de l'excellent travail pour aider les entreprises à prendre de l'expansion. Ils ont favorisé la diversification. Cela répond aux préoccupations — et plus important encore, aux possibilités — selon lesquelles l'innovation se produit partout, non pas seulement dans les grandes villes. Il est important que tous les Canadiens profitent de l'innovation.
Chers collègues, comme vous pouvez le voir, il s'agit d'un plan très complet pour l'innovation et les compétences.
[Français]
L'économie mondiale est de plus en plus axée sur la concurrence. Le Canada doit agir rapidement, sinon il risque de manquer le bateau. Voilà pourquoi ces mesures sont si importantes. L'innovation est essentielle à la réussite du Canada.
[Traduction]
Toutes les familles de la classe moyenne d'un océan à l'autre comptent sur nous pour que nous mettions notre pays sur la bonne voie, et c'est exactement ce que nous faisons.
Je veux vous remercier, monsieur le président, de m'avoir donné l'occasion de discuter de ce sujet avec vous, de même que les membres du Comité de m'avoir écouté. Je serai heureux de répondre à toutes vos questions.
[Français]
Merci beaucoup.
:
Eh bien, nous nous occupons du fossé numérique. C'est la nouvelle réalité. Il est très important que nous nous assurions d'offrir d'immenses possibilités aux Canadiens, peu importe où ils vivent. Par conséquent, nous avons été très soucieux de veiller à fournir la connexion Internet haute vitesse aux collectivités rurales et éloignées.
Nous avons mis de l'avant des initiatives comme le programme Brancher pour innover, dont nous sommes très fiers. Il témoigne des investissements stratégiques que nous avons réalisés dans nombre de collectivités partout au pays: 900 collectivités ont profité de ce programme, et nous avons été en mesure de tirer parti de chaque dollar, sinon plus, provenant du secteur privé et également d'autres collectivités. Pour ce qui est des investissements importants, 19 500 kilomètres de fibre ont été mis en place, ce qui est absolument essentiel pour que l'on puisse fournir cette infrastructure de base.
Quant à la question se rapportant au codage, je dirais qu'il est essentiel non seulement que les enfants apprennent à coder, mais qu'ils acquièrent de réelles connaissances et compétences numériques dans cette nouvelle économie numérique. C'est absolument essentiel, peu importe où l'on vit ou dans quel secteur de l'économie on travaille.
Nous avons réalisé un investissement de 50 millions de dollars qui permettra d'enseigner le codage à un million d'enfants, de la maternelle à la douzième année. Nous sommes sur la bonne voie. Plus de 245 000 enfants ont appris le codage grâce à ce programme jusqu'à maintenant. Nous sommes convaincus que, d'ici la fin de 2019, nous allons atteindre notre cible de un million d'enfants. Ce programme fournit aux enseignants les outils qui leur permettent d'enseigner le codage aux enfants dans la salle de classe.
Je trouve, en tant que père de deux jeunes filles — j'ai une fille de 11 ans et une autre de 8 ans —, qu'il est très important qu'elles aient accès à ces possibilités. Personnellement, je crois que ce programme est une réussite, mais, de manière plus générale, j'ai entendu des histoires positives de la part de Canadiens. Il s'agit vraiment de faire la promotion de l'éducation permanente dans une économie numérique afin de vraiment s'assurer que les enfants possèdent les compétences numériques pour réussir.
:
Comme vous le savez, l'un des domaines dont nous avons abondamment discuté est la technologie propre — les investissements faits dans la technologie propre et les emplois verts créés. Une partie de la diversification à l'égard des possibilités de création d'emplois découle en fait des fonds supplémentaires que vous avez demandés, vous et vos collègues du Nord de l'Ontario, pour FedNor.
En fait, depuis l'arrivée au pouvoir de notre gouvernement, nous avons vu une augmentation de 58,2 millions de dollars du financement pour FedNor, le tout dans les trois budgets consécutifs. Il s'agissait de 5,2 millions de dollars pour le budget de 2016, de 25 millions de dollars pour le budget de 2017 et de 28 millions de dollars pour le dernier budget. Cela reflète l'augmentation à hauteur de 511 millions de dollars du financement en général que nous avons pu constater dans le dernier budget pour les organismes de développement régional. Plus précisément, FedNor a reçu du financement dans les trois derniers budgets.
Il y a d'énormes possibilités d'innovation. Comme je l'ai mentionné, nous avons parlé de la connectivité Internet à haute vitesse. Il est essentiel de garantir un accès à Internet à la population afin que les entreprises puissent vraiment réussir sur le plan du commerce électronique.
Également, comme nous en avons discuté lorsque j'y étais, les possibilités à l'égard des technologies propres à Sault Ste. Marie sont énormes. C'est formidable que nous ayons l'appui des dirigeants municipaux. Christian Provenzano, le maire, appuie également le projet. Bon nombre d'entreprises reçoivent du soutien par l'entremise de Technologies du développement durable Canada, qui sert de mécanisme de soutien à la commercialisation et de catalyseur dans le domaine des technologies propres. Certaines annonces intéressantes ont été faites lors de cette discussion.
FedNor offre aussi un appui, et il s'agit là d'un exemple de diversification et de création d'emplois. Cela permet aux jeunes de rester dans la région et d'y élever leur famille. Cela permet à la collectivité de s'agrandir. Il n'y a aucun doute sur le fait que l'acier soit important, et nous soutenons la collaboration avec Algoma. Tant de choses se passent à Sault Ste. Marie, et je vous remercie de votre leadership à cet égard.
Il est important d'admettre que le gouvernement précédent a commis une erreur en éliminant le questionnaire détaillé du recensement. Il était clair que Munir Sheikh a démissionné de son poste de statisticien en chef pour cette raison, mais votre gouvernement n'a pas fait un très bon travail dans la gestion de Statistique Canada non plus.
Wayne Smith, le statisticien en chef qui a suivi Munir Sheikh, a démissionné pour protester contre la gestion de Statistique Canada par votre gouvernement. Vous avez fait la promesse de rendre Statistique Canada complètement indépendant du ministère lors de la dernière campagne électorale. À la page 37 de votre programme, vous avez mentionné que vous le rendriez complètement indépendant, mais ce n'est pas ce que fait le projet de loi .
En fait, avant les élections, vous avez soutenu que le statisticien en chef devrait être nommé par un comité extérieur, mais lorsque Wayne Smith a donné sa démission, vous avez unilatéralement nommé son successeur. Maintenant, nous avons le fiasco de ce projet pilote, où l'on propose d'obtenir les données de finances personnelles de millions de Canadiens avec une précision qui n'a jamais été égalée.
Vous savez, lorsque les gens remplissent le questionnaire détaillé obligatoire du recensement, leur consentement est implicite puisque sinon, ils feront face à des conséquences. Ils savent exactement quels renseignements ils fournissent au gouvernement du Canada. Avec ce projet pilote, vous obtenez essentiellement les données par la porte d'en arrière, par l'entremise des banques. Ce sont des renseignements très personnels. Il s'agit de savoir si quelqu'un a acheté des produits d'hygiène personnelle chez Pharmaprix ou si cette personne a payé pour des services de psychologie auprès d'un thérapeute, ou si elle a acheté une bière dans un bar, et le moment où ces achats ont été effectués. Ces données sont bien plus intrusives que tout ce que nous avons vu auparavant, à un degré qui ferait rougir Alphabet et Amazon. Nous parlons ici de renseignements très personnels de millions de Canadiens — des centaines de milliers, sinon des millions de ménages.
C'est pour cela que ce projet a soulevé la colère de tant de personnes. Ce qui est particulièrement inacceptable à propos de ce projet pilote, c'est que ces données seront utilisées par quelques-unes des plus grosses sociétés dans le monde. Oui, nous savons que les données seront nettoyées et agrégées selon le code postal, mais tout de même, la réalité est que ces données seront utilisées par quelques-unes des plus grosses entreprises dans le monde afin qu'elles puissent faire la promotion de leurs services au Canada. Votre gouvernement a proposé d'utiliser le pouvoir coercitif de l'État en vertu de la Loi sur la statistique afin d'obtenir ces données. Il s'agit d'une réaction excessive de la part de votre gouvernement, et j'estime que cela reflète la piètre gestion de Statistique Canada.
Merci, monsieur le président.
:
Dans le cadre de l'AEUMC, on a tenu un important débat au sujet des produits laitiers et de la gestion de l'offre, et on a formulé beaucoup de réflexions et de commentaires au sujet du secteur de l'automobile. L'actuel président a affirmé qu'il invoquerait l'article 232 à l'égard du secteur de l'automobile et qu'il imposerait un tarif de 25 %. Nous avons eu beaucoup de chance, grâce au leadership de la , d'avoir pu protéger ce secteur. Il s'agit d'un volet tout à fait crucial de notre économie: 500 000 emplois directs et indirects sont liés au secteur de l'automobile.
Il ne s'agit pas que des équipementiers ou des grands fabricants d'automobiles; il s'agit de la chaîne d'approvisionnement et du nombre de personnes qu'on emploie partout au pays, pas seulement en Ontario. Nous avons pris des mesures très claires dans le but de protéger ce secteur en nous assurant que les taux de production pour les véhicules construits — ainsi que les pièces vendues — présentent un potentiel de croissance important. Une partie de l'AEUMC a également changé les règles d'origine concernant le contenu des véhicules et assuré l'établissement d'un seuil plus élevé en ce qui concerne la teneur en valeur régionale.
Actuellement, l'exigence liée à la teneur en valeur locale est de 62,5 % pour les véhicules construits en Amérique du Nord. Ce seuil passera à 75 %, ce qui entraînera la création de plus nombreuses possibilités dans le secteur de l'automobile. Cette mesure complète le soutien que nous offrons. Depuis que nous sommes au gouvernement, nous avons investi 5,6 milliards de dollars dans le secteur de l'automobile. Il s'agit là d'investissements importants. Les gens parlent de la façon dont le Canada est perçu. En ce qui concerne le secteur de l'automobile, il se produit d'importantes innovations, et beaucoup d'investissements sont faits. Cette situation se traduit par un grand nombre d'emplois maintenus et créés de façon continuelle.
Il s'agissait d'un aspect clé de l'AEUMC: nous assurer non seulement que nous protégeons le secteur de l'automobile, mais aussi que nous favorisons sa prospérité dans l'avenir. Une forte teneur en valeur régionale est utile, et les normes du travail au Mexique nous sont aussi favorables, parce que les coûts liés aux normes du travail de ce pays relativement aux employés sont passés à 16 $. Le Mexique possédait peut-être un avantage concurrentiel sur le plan des coûts liés à la main-d'oeuvre, mais ce n'est plus le cas. La différence est beaucoup moins grande. Cette situation rend le Canada encore plus attrayant pour les investisseurs. Nous sommes très satisfaits des progrès que nous avons réalisés, et nous avons maintenant hâte de travailler avec le secteur de l'automobile sur la construction d'une voiture de l'avenir.
Cette mesure appuie ce que nous avons également fait dans le secteur de l'aérospatiale. Récemment, le a annoncé des investissements importants dans CAE, provenant du Fonds stratégique pour l'innovation, afin de garantir que la société continue d'être un chef de file mondial en simulation de vol. Elle s'est également tournée vers la santé et la simulation des soins de santé. Au Canada, il existe d'excellentes occasions d'investissement, de croissance et d'emploi, plus particulièrement dans les secteurs de l'automobile et de l'aérospatiale, qui font tous deux partie de la politique industrielle depuis des décennies et qui ont un avenir radieux, notamment grâce à certaines des politiques et à certains des programmes que nous avons mis en place aux fins de l'innovation et du commerce.
:
Merci d'avoir posé cette question. La propriété intellectuelle est un élément fondamental et essentiel au progrès de l'économie du savoir.
Dans le cas des États-Unis et de leur indice S&P 500, nous constatons que 84 % des actifs des entreprises sont des actifs incorporels. Ils sont liés à la PI. Pour ce qui est des 30 entreprises les plus importantes inscrites à la Bourse de Toronto, 40 % de leurs actifs tiennent à leur PI. Nous tirons de l'arrière comparativement aux États-Unis ainsi qu'à d'autres pays, et nous devons vraiment redoubler d'efforts.
Nous souhaitons mener des activités pouvant générer plus de PI et voulons nous assurer que le Canada en tire les avantages. C'est pour cette raison que nous avons lancé la première stratégie nationale en matière de PI, fondée sur le travail que vous avez réalisé. Cela a été très bien accueilli.
Par exemple, Jim Balsillie, qui connaît vraiment bien ce sujet, a dit que ISDE — il n'est pas question de moi, mais plus particulièrement du ministère dans lequel je travaille — « s'est fait le champion infatigable des entreprises innovatrices canadiennes ». Il a ajouté: « Je suis ravi de constater que, [sous la direction de ISDE, nous avons] mis en place ce pilier très important d'une stratégie en matière d'innovation [...] Le fait d'acquérir une capacité intérieure sophistiquée dans le domaine de la PI aidera le Canada à améliorer la commercialisation de ses idées à l'échelle mondiale. » C'est un très bel éloge exprimé par une personne qui saisit l'importance de la PI.
Nous avons reçu un soutien semblable de la part de bon nombre de professeurs, de l'Institut de la propriété intellectuelle du Canada et de différentes organisations et entreprises qui se servent de la PI. Plus particulièrement, parmi nos petites et moyennes entreprises, seulement 10 % d'entre elles ont une stratégie en matière de PI, et seulement 10 % se servent vraiment de cette stratégie dans le cadre de leur plan d'affaires. Essentiellement, ce que nous essayons de faire c'est d'augmenter ce chiffre. Comment pouvons-nous y parvenir?
De façon générale, je crois que les grandes entreprises excellent en matière de création et d'élaboration de PI et qu'elles en tirent d'autant plus les avantages, mais il est question ici des petites et moyennes entreprises. Dans le cadre de la stratégie en matière de PI, nous avons mis en oeuvre des mesures visant également à protéger les entreprises canadiennes, particulièrement par rapport aux trolls, pour les aider à régler des problèmes concernant les lettres de demande envoyées, de façon à garantir que ces lettres protègent les entreprises ainsi que leur PI. Nous avons examiné les collectifs de brevets. Il s'agit d'un autre domaine important, car il permet de combiner différents brevets, pour offrir davantage de possibilités aux entreprises et gérer les trolls.
Il s'agit de certaines stratégies que nous mettons en oeuvre. Nous accordons 85,3 millions de dollars pour que des investissements importants soient faits dans le domaine de la PI; les changements apportés pour faire progresser la stratégie sont effectués non seulement sur le plan législatif, à la Chambre des communes, mais aussi sur le plan des ressources financières.
:
Merci, monsieur le président.
M. Wayne Smith, l'ancien statisticien en chef, a dit que le projet de loi — c'est le projet de loi que vous avez étudié à la Chambre des communes — n'empêche en rien que le tollé soulevé en 2011, lorsque le questionnaire détaillé à participation obligatoire est devenu facultatif, se reproduise.
Nous sommes de retour ici aujourd'hui, et je peux comprendre la réserve éprouvée par certaines personnes, étant donné que les données seront regroupées de façon aussi précise que par code postal pour ce qui est d'influencer le comportement du consommateur. Le projet de loi est différent à certains égards du projet de loi sur lequel je m'étais penché, et, pour terminer la séance, j'aimerais connaître votre opinion sur ces différences.
L'une des choses importantes à mentionner était que le statisticien en chef relèverait du Parlement, comme le vérificateur général, et non du cabinet du ministre de l'Industrie, comme c'est le cas à l'heure actuelle. Seriez-vous d'accord pour qu'on procède à ce changement?
Par ailleurs, pourriez-vous vraiment tenir la promesse que vous avez faite dans le cadre de votre programme électoral qui concerne la création d'un nouveau processus de nomination différent de celui actuellement en place?
Pour conclure, Statistique Canada sera-t-il l'organisme qui continuera de recenser les données auprès des Canadiens, plutôt que Services partagés Canada?
Il s'agissait des différents points de vue. Je suis d'avis que les données sont très importantes, mais leur qualité l'est tout autant, ainsi que le sentiment d'autonomie et de confiance suscité chez les personnes qui fournissent des données. Dans cette situation, le statisticien en chef a miné son propre processus, car les gens vont modifier leur manière de faire des transactions bancaires à cause de ce qui se passe.
Pour ce qui est des trois points soulevés, pourriez-vous au moins m'indiquer si vous changeriez des rouages parlementaires et la Loi sur la statistique de façon à créer une culture d'inclusion et de responsabilisation à l'égard du poste associé à la fonction?
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Merci beaucoup, monsieur le ministre, d'être venu et de nous avoir accordé du temps aujourd'hui.
Il nous reste très peu de temps, et nous devons voter au sujet du Budget supplémentaire des dépenses. Puis-je obtenir le consentement unanime pour regrouper les éléments?
Des députés: D'accord.
AGENCE DE PROMOTION ÉCONOMIQUE DU CANADA ATLANTIQUE
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Crédit 5a — Subventions et contributions........25 537 539 $
(Le crédit 5a est adopté avec dissidence.)
AGENCE CANADIENNE DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE DU NORD
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Crédit 1a — Dépenses d'exploitation........99 196 $
(Le crédit 1a est adopté avec dissidence.)
AGENCE SPATIALE CANADIENNE
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Crédit 1a — Dépenses d'exploitation........1 800 000 $
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Crédit 5a — Dépenses en capital........29 654 327 $
(Les crédits 1a et 5a sont adoptés avec dissidence.)
COMMISSION DU DROIT D'AUTEUR
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Crédit 1a — Dépenses de programme........99 196 $
(Le crédit 1a est adopté avec dissidence.)
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Crédit 1a — Dépenses d'exploitation........4 149 095 $
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Crédit 10a — Subventions et contributions........154 667 316 $
(Les crédits 1a et 10a sont adoptés avec dissidence.)
MINISTÈRE DE LA DIVERSIFICATION DE L'ÉCONOMIE DE L'OUEST
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Crédit 5a — Subventions et contributions.........53 521 644 $
(Le crédit 5a est adopté avec dissidence.)
AGENCE FÉDÉRALE DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE POUR LE SUD DE L'ONTARIO
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Crédit 1a — Dépenses d'exploitation........99 196 $
(Le crédit 1a est adopté avec dissidence.)
CONSEIL NATIONAL DE RECHERCHES DU CANADA
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Crédit 10a — Subventions et contributions........4 927 922 $
(Le crédit 10a est adopté avec dissidence.)
CONSEIL DE RECHERCHES EN SCIENCES NATURELLES ET EN GÉNIE
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Crédit 5a — Subventions.........1 $
(Le crédit 5a est adopté avec dissidence.)
CONSEIL DE RECHERCHES EN SCIENCES HUMAINES
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Crédit 5a — Subventions........1 $
(Le crédit 5a est adopté avec dissidence.)
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Crédit 1a — Dépenses de programme........7 542 506 $
(Le crédit 1a est adopté avec dissidence.)
Le président: Le président peut-il faire rapport des votes sur le Budget supplémentaire des dépenses à la Chambre?
Des députés: D'accord.