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LANG Rapport du Comité

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F. L’appui à l’enseignement et à l’apprentissage de la langue seconde

En matière d’enseignement et d’apprentissage de la langue seconde, les témoins ont lancé un message clair au gouvernement fédéral : il faut créer un continuum pour l’apprentissage de la langue seconde afin de permettre aux Canadiens d’acquérir une seconde langue officielle, de la perfectionner et d’avoir des occasions de la mettre en valeur.

Bien que l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés ne concerne que l’enseignement dans la langue de la minorité, les intervenants souhaitent que l’enseignement et l’apprentissage d’une seconde langue officielle soient reconnus comme des droits au Canada.

1. Investissements de la Feuille de route 2008-2013 : description des initiatives et des réussites

1.1 Les programmes d’appui aux langues officielles — Appui à l’enseignement de la langue seconde et Moniteurs de langues officielles (Patrimoine canadien)

Les Programmes d’appui aux langues officielles (PALO) de Patrimoine canadien soutiennent l’enseignement de la langue seconde. Dans le cadre de la Feuille de route, le Fonds d’appui à l’enseignement de la langue seconde a obtenu 190 millions de dollars sur 5 ans. À l’instar de l’enseignement dans la langue de la minorité, l’appui du gouvernement fédéral en matière d’enseignement langue seconde fait l’objet d’ententes bilatérales avec les gouvernements provinciaux et territoriaux. L’Association des commissions scolaires anglophones du Québec a témoigné de l’impact positif de l’Entente Canada-Québec sur la capacité des étudiants à maîtriser la langue française :

D'abord, grâce à l'aide importante de l'Entente Canada-Québec relative à l'enseignement dans la langue de la minorité et à l'enseignement des langues secondes, nos élèves sortent des écoles publiques anglophones avec une capacité accrue de vivre et de travailler en français […] nous avons réussi à former des élèves qui estiment que ce n'est pas une corvée que de parler français, mais que c'est plutôt un automatisme. Cela fait partie de leur vie quotidienne et de leur culture […][199].

Créé en 1977, le programme de Moniteurs de langues officielles vise à promouvoir les deux langues officielles du Canada en permettant à des jeunes de vivre une expérience linguistique et culturelle dans une province ou un territoire autre que le leur. Les moniteurs de langues sont affectés à des établissements du primaire, du secondaire ou du postsecondaire pour aider les enseignants ou les professeurs de langue seconde ou de français langue première à faire découvrir aux élèves ou étudiants des activités linguistiques et culturelles dans la langue enseignée. Ce programme fait aussi l’objet d’ententes bilatérales. La Feuille de route a attribué 20 millions de dollars à ce programme.

1.2 Élargir l’accès aux produits (École de la fonction publique du Canada)

Afin de favoriser l’apprentissage d’une seconde langue officielle et le maintien des acquis linguistiques à l’échelon postsecondaire, l’École de la fonction publique du Canada a proposé une initiative qui élargit l’accès à 16 de ses produits en ligne par le truchement de 10 universités canadiennes. L’initiative est dotée d’un budget de 2,5 millions de dollars sur 3 ans. Menée sous forme de projet pilote, l’initiative a pour objectif de « contribuer à élargir le bassin d’étudiants universitaires récemment diplômés qui considèrent la fonction publique fédérale comme un employeur de choix qui répondent aux exigences en matière de bilinguisme du gouvernement du Canada[200]. » Selon l’École de la fonction publique, l’initiative fut un franc succès. Au 31 mars 2012, 153 étudiants à travers le pays ont bénéficié du programme. Le commissaire aux langues officielles du Canada appuie la conclusion de l’École de la fonction publique et recommande au gouvernement de rendre permanent ce projet pilote[201].

2. Témoignages et recommandations

2.1 L’importance de créer un continuum pour l’apprentissage de la langue seconde

Le commissaire aux langues officielles du Canada épouse l’idée selon laquelle il faut créer un continuum pour l’apprentissage d’une seconde langue officielle :

Il faut établir un continuum d'apprentissage de la langue seconde qui aille de l'école primaire au postsecondaire et jusqu'au marché du travail. La prochaine Feuille de route doit tenir compte de cette recommandation[202].

Chaque étape du cheminement est importante. Canadian Parents for French (CPF) croit que l’apprentissage de la langue seconde peut commencer à l’étape de la petite enfance. Selon CPF, bon nombre d’études démontrent que l’immersion dès le plus jeune âge est la façon la plus efficace pour transmettre une langue seconde à un enfant[203].

Une attention doit aussi être portée à l’offre de programmes d’enseignement langue seconde et d’immersion au niveau secondaire. À ce sujet, l’Association canadienne des professeurs d’immersion (ACPI) croit aussi qu’il faut : « […] enrichir l'offre du programme d'immersion française au secondaire pour motiver les jeunes à persévérer[204]. »

Le postsecondaire est également une étape déterminante dans l’apprentissage d’une langue seconde. Dans son rapport annuel 2008-2009, le commissaire aux langues officielles du Canada a affirmé que « tout élève a la possibilité de poursuivre l’apprentissage de sa langue seconde dans un établissement postsecondaire de sa province, et est même incité à le faire[205]. » De surcroît, il a affirmé que les établissements postsecondaires de langue française ou bilingues en situation minoritaire sont en mesure d'offrir aux jeunes Canadiens des possibilités d'apprentissage intensif en langue seconde, et que ce potentiel se doit d'être exploité[206]. L’Association des universités de la francophonie canadienne (AUFC) promeut l’expérience et l’expertise des universités de la francophonie en ce qui a trait à l’enseignement d’une seconde langue officielle :

Il faut reconnaître que nous sommes les seules institutions qui ont vraiment une longue expérience dans l'enseignement d'une langue seconde. Nous avons toujours eu la présence, dans toutes nos institutions, d'un certain nombre d'étudiants francophiles. Pour certaines de nos institutions, c'est même la majorité. Donc, nous sommes en mesure d'offrir une expérience aux diplômés des écoles d'immersion qui est authentique. Cela leur permet d'être dans un milieu tout à fait francophone ou bilingue avec une programmation universitaire en français[207].

Lors de sa comparution au Comité, le commissaire a réitéré l’importance pour le gouvernement fédéral de soutenir les institutions postsecondaires dans l’optique de l’apprentissage d’une seconde langue officielle :

[…] je recommande au gouvernement du Canada d'offrir une aide financière aux universités. Il faut que nos universités soient en mesure d'élaborer et de mettre en œuvre de nouvelles initiatives pour améliorer les possibilités d'apprentissage en langue seconde des étudiants[208].

Le partenariat entre le gouvernement fédéral et les institutions postsecondaires s’inscrit dans une logique d’appui à la dualité linguistique et de renouvellement de la fonction publique fédérale :

C’est une question de cohérence. En encourageant et en appuyant les étudiants postsecondaires du pays dans l’apprentissage de leur langue seconde, le gouvernement fédéral soutient non seulement leur avancement personnel et professionnel, mais aussi le renforcement de toutes les institutions fédérales canadiennes qui ont besoin de ressources bilingues pour répondre adéquatement aux attentes de leur clientèle[209].

L’ACPI épouse la vision du commissaire aux langues officielles du Canada :

En outre, il s'agit d'investir dans le continuum éducatif en dotant les institutions postsecondaires de programmes qui mettent en valeur le bilinguisme et la dualité linguistique. Les universités ont un grand rôle à jouer dans la formation de jeunes bilingues pour aider la fonction publique à recruter les quelque 5 000 employés bilingues dont elle aura besoin chaque année à l'avenir[210].

L’AUFC abonde dans le même sens. D’ailleurs, elle propose un projet de bourses destiné aux diplômés des écoles d’immersion :

Le deuxième projet innovateur de l'Association consisterait à offrir des bourses d'excellence aux diplômés des écoles secondaires d'immersion. Il serait pancanadien parce que ces diplômés se trouvent aux quatre coins du Canada. D'une durée d'un an, il serait modeste, en ne décernant que 50 bourses de 5 000 $, mais il aurait un effet positif sur la dualité linguistique au Canada.

[…]

Il va de soi que le projet de l'association saurait valoriser l'apprentissage de la langue seconde et l'immersion française. Sa promotion viserait les écoles secondaires d'immersion, les communautés anglophones où elles se trouvent et les communautés d'accueil francophones en situation minoritaire. Il en ressortirait des liens plus serrés entre ces communautés et une plus grande reconnaissance de la dualité linguistique par l'ensemble des Canadiens. Je vous signale que nous venons de soumettre une demande de financement à Patrimoine canadien afin de mettre en œuvre notre projet d'immersion dès avril 2012[211]. »

L’Université d’Ottawa a mis sur pied le Régime d’immersion en français qui favorise la poursuite des études postsecondaires en français. Le Régime permet aux diplômés des écoles secondaires d’immersion française, aux diplômés des programmes de français de base et aux étudiants francophiles de suivre une formation universitaire dans 74 programmes de premier cycle[212].

Créer des bourses qui permettent de recevoir un plus grand nombre d'étudiants provenant d'écoles d'immersion dans les institutions postsecondaires de la minorité est un projet qui répond en tout aux objectifs de la partie VII de la Loi sur les langues officielles. Par conséquent, le Comité recommande :

Recommandation 19

Que, dans le cadre d’une prochaine initiative horizontale pour les langues officielles, le ministère du Patrimoine canadien considère appuyer un projet de bourses pour les étudiants diplômés des écoles d’immersion et les étudiants francophiles ou anglophiles qui souhaitent faire une part ou toute leur scolarité dans leur langue seconde dans une institution postsecondaire au Canada.

2.2 L’enseignement langue seconde : vers la reconnaissance d’un droit?

Pour Canadian Parents for French (CPF), la popularité et la demande croissante pour des programmes d’enseignement langue seconde, dont les programmes d’immersion, « constitue[nt] la plus importante manifestation d’appui à l’égard de la dualité linguistique au Canada anglais[213]. »

De fait, les parents canadiens et québécois sont nombreux à vouloir donner à leurs enfants la chance d’être bilingues :

Selon nous, ce phénomène enlève l'apprentissage du français du domaine du choix personnel et de l'accomplissement individuel, pour le placer dans un courant socioculturel plus large, soit l'émergence d'une culture institutionnalisée d'apprentissage d'une deuxième langue officielle par une partie de la population canadienne de plus en plus nombreuse[214].

CPF plaide en faveur d’une reconnaissance légale pour l’enseignement et l’apprentissage de la langue seconde. L’institutionnalisation d’un tel droit serait la suite logique du projet de société qui a été mis en place par le gouvernement fédéral à la fin des années 1960. Évidemment, cette prochaine étape exige un changement aux lois et aux politiques actuellement en vigueur. Quoi qu’il en soit, ce projet « offre au gouvernement une occasion sans précédent de faire montre de leadership et de continuer d’être un chef de file sur plusieurs fronts et de mettre de l’avant un programme ambitieux[215]. »

2.3 Vers la mise en œuvre d’un cadre canadien de référence pour l’enseignement et l’apprentissage des langues

L’institutionnalisation de l’enseignement langue seconde est un concept qui fait son chemin sur la scène éducative canadienne. De fait, l’Association canadienne des professeurs de langues secondes (ACPLS) a fait valoir au Comité qu’elle et ses partenaires travaillent à la création d’un cadre commun de référence pour les langues au Canada qui s’inspire du Cadre européen commun de référence pour les langues[216]. Le Cadre européen jouit déjà d’une certaine reconnaissance au Canada :

Le Conseil des ministres de l'Éducation du Canada a étudié en profondeur le cadre et a rédigé un guide pour son utilisation dans le contexte scolaire canadien. Le Conseil atlantique des ministères de l'Éducation et de la Formation a adopté le cadre pour le développement de son programme d'études dans les programmes de langue seconde officielle dans les quatre provinces atlantiques.

Le ministère de l'Éducation de la Colombie-Britannique a développé son programme d'études de langues en se basant sur le cadre, en 2010. Divers ministères et conseils scolaires ainsi que des ministres, écoles et enseignants de partout au Canada ont adopté et continuent d'adopter les éléments de base du cadre[217].

Selon l’ACPLS, la création d’un cadre similaire au Canada comporte plusieurs avantages pour l’apprentissage d’une langue seconde. Il permettrait d’établir des niveaux linguistiques uniformes et communs aux niveaux primaires, secondaires, postsecondaires ainsi qu’en milieu de travail.

Plusieurs intervenants appuient la création d’un outil national d’évaluation des compétences linguistiques au Canada. CPF souhaiterait voir la mise en place de normes nationales pour évaluer les compétences linguistiques en langue seconde :

Nous avons donné quelques exemples bien concrets dans notre mémoire. Celui que je vous donnerais maintenant porte sur l'élaboration de standards de compétences linguistiques et d'une norme nationale pour les jeunes Canadiens, afin que nous comprenions ce que signifie le bilinguisme, et que nos étudiants puissent être fiers et sûrs de leurs compétences linguistiques dans leur seconde langue officielle[218].

Canadian Youth for French abonde dans le même sens : « […] il faut à l'échelle du pays une évaluation linguistique normalisée[219]. »

L’ACPLS a fait valoir que l’uniformisation des niveaux linguistiques et des tests de compétence faciliterait la mobilité interprovinciale et internationale des étudiants et leur transition vers le marché du travail.  À l’instar du Cadre européen, le cadre canadien serait axé sur la communication en action, l'autonomie et l'autoapprentissage sur la durée de toute une vie, ce qui s’arrime au concept d’un continuum pour l’enseignement de la langue seconde.

L’ACPI appuie la création d’un cadre canadien :

Il faut aussi entamer les démarches pour la création d'un outil national d'évaluation des compétences linguistiques en français, calibré sur le cadre commun de référence, qui englobe les différents secteurs, soit les secteurs scolaire, universitaire et même professionnel. L'ACPI serait heureuse de mener ce projet national avec la participation d'un ou deux ministères de l'Éducation et de partenaires comme l'Association canadienne des professeurs de langues secondes. L'expertise canadienne existe, il s'agit de la regrouper et de la coordonner afin de créer ce nouvel outil canadien[220].

Selon les représentants de l’Institut des langues officielles et du bilinguisme de l’Université d’Ottawa (ILOB), la mise en place d’un cadre canadien permettrait une révision des programmes d’étude en langue seconde et l’identification de cibles en lien avec le niveau de bilinguisme chez les jeunes diplômés :

Le gouvernement canadien et les gouvernements provinciaux et territoriaux devraient convenir conjointement d'une cible à atteindre pour le niveau de bilinguisme chez les jeunes diplômés du système scolaire. Cette cible doit être réaliste et, pour être atteinte, elle devra donner lieu à une révision des programmes d'étude en langue seconde inspirés d'une adaptation canadienne du Cadre européen commun de référence pour les langues. Il devra prévoir une campagne nationale de promotion des avantages du bilinguisme auprès des jeunes et devra fournir des incitatifs pour encourager les universités à offrir des programmes d'études en langue seconde, selon le modèle du régime d'immersion de l'Université d'Ottawa[221].

Le Comité croit que la création d’un cadre canadien est une étape qui mène vers l’institutionnalisation de l’enseignement et de l’apprentissage d’une langue seconde au Canada. Il s’agit d’un projet national de longue haleine qui semble être déjà entamé.

2.4 Les axes d’intervention gouvernementale prioritaires

En matière d’enseignement de la langue seconde, les intervenants qui ont comparu au Comité ont identifié quatre axes prioritaires d’intervention gouvernementale. Il y a, en premier lieu, la promotion et la valorisation de l’enseignement de la langue seconde auprès des parents canadiens. CPF a fait valoir au Comité l’importance de cibler les parents allophones dans les efforts de promotion pour l’enseignement en langue seconde. En 2010, l’organisme a sondé les parents allophones pour connaître leur intérêt pour des cours de français langue seconde pour leurs enfants. Environ 80 % des gens sondés ont répondu que « si on leur en avait donné l’occasion, ils auraient inscrit leurs enfants à un programme d’immersion en français[222]. »

La promotion doit être accompagnée de mesures qui favorisent l’accroissement du nombre de places disponibles dans les programmes d’immersion française. À l’heure actuelle, on déplore des inégalités sur le plan de l’accès aux programmes d’immersion :

Dans certaines provinces, l'immersion, malheureusement, est comme une loterie : seuls les chanceux y auront accès. Nous déplorons cela. Tout parent qui choisit l'immersion française pour ses enfants devrait y avoir droit, peu importe où il réside[223].

L’accès est d’autant plus problématique pour les jeunes qui habitent en milieu rural, les allophones et les jeunes qui ont des difficultés d’apprentissage[224].

Dans un troisième temps, Canadian Youth for French et l’ACPLS exhortent le gouvernement fédéral à investir dans la formation d’enseignants spécialisés en enseignement de la langue seconde afin qu’il y ait un nombre suffisant de professionnels qualifiés pour répondre à la demande croissante pour des programmes d’enseignement en langue seconde. Cette formation doit être accompagnée de nouveaux programmes et de ressources pédagogiques :

[…] on constate qu'il y a encore beaucoup à faire pour réviser et mettre à jour certains programmes d'études en fonction des nouvelles pratiques d'enseignement et d'apprentissage des langues. Aussi, il faut faire en sorte que les enseignants en exercice aient les outils nécessaires et les occasions de formation continue, et que les administrateurs soient bien au fait des besoins des enseignants et des nouvelles méthodes d'enseignement des langues[225].

Le Comité est heureux de constater que l’ILOB de l’Université d’Ottawa et son Centre canadien d’études et de recherche en bilinguisme et aménagement linguistique se présentent comme des chefs de file nationaux et internationaux dans le domaine de « l’enseignement des langues officielles, de mesure et d’évaluation des compétences linguistiques et de recherche et d’aménagement linguistiques[226]. » À titre d’exemple, près de 50 professeurs de langue se rendent annuellement à l’ILOB pour des sessions de développement professionnel sur l’enseignement d’une langue seconde. Ce programme est offert en partenariat avec l’ACPLS. De plus, l’ILOB coordonne sur les scènes nationale et internationale des initiatives qui promeuvent l’expertise et les compétences du Canada en matière de langues officielles.

À la lumière de ce qui précède, le Comité exhorte le ministère du Patrimoine canadien à tenir compte des revendications qui ont été présentées au Comité dans la planification de son programme d’appui à l’apprentissage de la langue seconde. Les partenariats avec des chefs de file comme l’ILOB sont essentiels au développement de l’apprentissage et de l’enseignement en langue seconde au Canada.



[199]            LANG, Témoignages, 1re session, 41e législature, 3 avril 2012, 0900 [David D’Aoust, président, Association des commissions scolaires anglophones du Québec].

[200]            LANG, Témoignages, 1re session, 41e législature, 1er mars 2012, 0855 [Nancie Cantin, directrice, Recherche et développement, École de la fonction publique du Canada].

[201]            LANG, Témoignages, 1re session, 41e législature, 15 mars 2012, 0850 [Graham Fraser, commissaire aux langues officielles du Canada].

[202]            Ibid.

[203]            LANG, Témoignages, 1re session, 41e législature, 27 mars 2012, 0930 [Lisa Marie Perkins, présidente, Bureau national, Canadian Parents for French].

[204]            LANG, Témoignages, 1re session, 41e législature, 29 mars 2012, 1000 [Philippe LeDorze, président, Association canadienne des professeurs d'immersion].

[205]            Commissariat aux langues officielles du Canada, Deux langues officielles, un espace commun. Rapport annuel 2008-2009, 40e anniversaire de la Loi sur les langues officielles, 2009, p. III.

[206]            Commissariat aux langues officielles du Canada, Deux langues, tout un monde de possibilités : L'apprentissage en langue seconde dans les universités canadiennes, 2009, p. III.

[207]            LANG, Témoignages, 1re session, 41e législature, 1er décembre 2011, 1005 [Kenneth McRoberts, président, Association des universités de la francophonie canadienne].

[208]            LANG, Témoignages, 1re session, 41e législature, 15 mars 2012, 0850 [Graham Fraser, commissaire aux langues officielles du Canada].

[209]            Commissariat aux langues officielles du Canada, Deux langues officielles, un espace commun. Rapport annuel 2008-2009. 40e anniversaire de la Loi sur les langues officielles, 2009, p. 86.

[210]            LANG, Témoignages, 1re session, 41e législature, 29 mars 2012, 1000 [Philippe LeDorze, président, Association canadienne des professeurs d'immersion].

[211]            LANG, Témoignages, 1re session, 41e législature, 1er décembre 2011, 0910 [Kenneth McRoberts, président, Association des universités de la francophonie canadienne].

[212]            LANG, Témoignages, 1re session, 41e législature, 1er mai 2012, 0910 [Richard Clément, directeur et doyen associé, Institut des langues officielles et du bilinguisme, Université d'Ottawa].

[213]            LANG, Témoignages, 1re session, 41e législature, 27 mars 2012, 0905 [Lisa Marie Perkins, présidente, Bureau national, Canadian Parents for French].

[214]            Ibid., 0910.

[215]            Ibid.

[216]            LANG, Témoignages, 1re session, 41e législature, 29 mars 2012, 0945 [Caroline Turnbull, vice-présidente, Association canadienne des professeurs de langues secondes].

[217]            Ibid.

[218]            LANG, Témoignages, 1re session, 41e législature, 27 mars 2012, 1040 [Lisa Marie Perkins, présidente, Bureau national, Canadian Parents for French].

[219]            Ibid., 0920 [Justin Morrow, fondateur et directeur général, Canadian Youth for French].

[220]            LANG, Témoignages, 1re session, 41e législature, 29 mars 2012, 1000 [Philippe LeDorze, président, Association canadienne des professeurs d'immersion].

[221]            LANG, Témoignages, 1re session, 41e législature, 1er mai 2012, 0915 [Richard Clément, directeur et doyen associé, Institut des langues officielles et du bilinguisme, Université d'Ottawa].

[222]            LANG, Témoignages, 1re session, 41e législature, 27 mars 2012, 1010 [Lisa Marie Perkins, présidente, Bureau national, Canadian Parents for French].

[223]            LANG, Témoignages, 1re session, 41e législature, 29 mars 2012, 0955 [Philippe LeDorze, président, Association canadienne des professeurs d'immersion].

[224]            Ibid., 1000.

[225]            Ibid., 0950 [Caroline Turnbull, vice-présidente, Association canadienne des professeurs de langues secondes].

[226]            LANG, Témoignages, 1re session, 41e législature, 1er mai 2012, 0910 [Richard Clément, directeur et doyen associé, Institut des langues officielles et du bilinguisme, Université d'Ottawa].