Passer au contenu

CHPC Rapport du Comité

Si vous avez des questions ou commentaires concernant l'accessibilité à cette publication, veuillez communiquer avec nous à accessible@parl.gc.ca.

L’honorable Rob Moore
Président
Comité permanent du patrimoine canadien
Chambre des communes
Ottawa (Ontario)  K1A 0A6

Monsieur Moore,

Au nom du gouvernement du Canada, je suis ravi de répondre au rapport du Comité permanent du patrimoine canadien intitulé L’état de l’entraînement amateur au Canada. J’aimerais remercier le Comité permanent pour ses travaux liés à l’étude et exprimer ma reconnaissance à tous ceux qui ont comparu devant ce comité pour faire connaître leurs points de vue.

Notre gouvernement est fier d’appuyer le sport amateur et il investit des sommes records dans le système sportif canadien. Les activités sportives sont essentielles à notre société. Elles favorisent l’acquisition de compétences de base importantes pour nos enfants et nos jeunes, ainsi que la promotion de modes de vie sains et actifs. Par ailleurs, nos athlètes représentent notre pays avec distinction sur la scène internationale et sont une source de fierté pour tous les Canadiens. Notre gouvernement a à cœur un système sportif où tous les Canadiens, y compris les femmes, les personnes handicapées, les Autochtones et les membres des minorités visibles, s’investissent activement dans le sport et reçoivent du soutien en tant qu’entraîneurs.

Si les athlètes sont au cœur de notre système sportif, nous reconnaissons que les entraîneurs en constituent les piliers. Il y a plus de 350 000 entraîneurs actifs au Canada et nous soutenons leurs efforts au moyen des fonds que nous versons. Les entraîneurs sont essentiels au système sportif canadien et c’est pourquoi notre gouvernement travaille avec un certain nombre d’intervenants pour inciter les Canadiens à devenir entraîneurs, depuis les programmes de sport communautaire jusqu’aux programmes de haut niveau.

Dans ce contexte, je suis heureux de recevoir les cinq recommandations du Comité permanent. Notre gouvernement accepte ces recommandations, et je profite de l’occasion pour vous informer des nombreux programmes et initiatives de Sport Canada qui nous permettront d’y donner suite.

Notre gouvernement, par l’entremise de Sport Canada, continue de travailler avec ses homologues provinciaux et territoriaux et les organisations partenaires au sein du système sportif. Grâce aux ententes bilatérales sur la participation au sport avec les provinces et les territoires, Sport Canada soutient le développement du leadership, dont la formation des entraîneurs. Par exemple, l’Aboriginal Sport and Wellness Council of Ontario offre des activités de formation des entraîneurs et de leadership pour l’encadrement et la certification des entraîneurs autochtones, de concert avec les organismes provinciaux de sport, les organismes de services multisports et la Coaches Association of Ontario.

Par l’entremise du financement qu’il accorde à l’Association canadienne des entraîneurs (ACE), notre gouvernement continuera d’encourager l’élaboration d’autres façons de mettre en œuvre le Programme national de certification des entraîneurs (PNCE). L’ACE a recours au cyberapprentissage pour les évaluations et les séances préalables aux ateliers portant notamment sur l’éthique dans le sport et l’acquisition d’habiletés sportives. Il est également question d’accroître la place qu’occupe la technologie de l’apprentissage en ligne dans les modules de perfectionnement professionnel de l’ACE.

Nous maintiendrons également notre appui à une gamme de mesures visant à encourager les Canadiens qualifiés à entreprendre une carrière d’entraîneur. Pour répondre au besoin croissant d’entraîneurs professionnels à tous les niveaux du système sportif, le financement de Sport Canada aide l’ACE dans son travail auprès des universités canadiennes afin de décerner des diplômes d’études de premier cycle et d’études supérieures en entraînement d’athlètes. Par ailleurs, nous appuyons les sept instituts nationaux de formation des entraîneurs qui offrent des diplômes avancés en entraînement. Dans le cadre de sa collaboration avec les organismes nationaux de sport (ONS), les instituts nationaux de formation des entraîneurs et l’ACE, Sport Canada encourage aussi les athlètes de haut niveau qui prennent leur retraite à se diriger vers une carrière d’entraîneur.

Le gouvernement du Canada a fourni des fonds en 2004 pour l’établissement du cadre générique du développement à long terme de l’athlète (DLTA) et continue de financer et de promouvoir les objectifs du DLTA. Depuis, le Programme de soutien au sport de Sport Canada a contribué à la création du mouvement « Au Canada, le sport c’est pour la vie » et au cadre du DLTA pour une somme annuelle évaluée entre 1 million et 1,5 million de dollars. En outre, un volet des ententes bilatérales du gouvernement fédéral avec les provinces et les territoires porte sur les premiers stades du cadre de DLTA, à savoir ceux qui ciblent généralement les enfants jusqu’à l’âge de 12 ans.

Il convient de noter que, de plus en plus, les organisations demandent la vérification de dossiers criminels afin de s’assurer de la qualité des candidats aux postes de leadership, y compris les entraîneurs. Même si Sport Canada n’est pas responsable des systèmes utilisés dans les provinces et territoires, nous reconnaissons l’importance de cette vérification. Par conséquent, Sport Canada versera une aide financière à l’ACE pour qu’elle crée des processus de gestion du risque dans tous les sports, ce qui permettra notamment la vérification des antécédents des entraîneurs en vue d’un travail auprès de personnes vulnérables. Sport Canada suivra de près ce dossier.

Nous sommes fiers que l’aide financière fédérale versée à l’ACE lui ait facilité la gestion du très réputé PNCE, reconnu dans le monde entier à titre de programme exemplaire dans le domaine de la formation et de la certification des entraîneurs. Plusieurs pays ont modelé leur programme de formation des entraîneurs sur le PNCE canadien. Le PNCE est conçu pour répondre aux besoins des entraîneurs à tous les niveaux, de l’entraîneur débutant jusqu’à l’entraîneur‑chef d’une équipe nationale, afin qu’ils puissent travailler avec l’ensemble des athlètes, y compris les athlètes handicapés. Le PNCE est l’un des plus vastes programmes d’éducation aux adultes au Canada. Au cours de l’année budgétaire 2011‑2012, plus de 84 000 entraîneurs se sont inscrits à un module ou à un atelier du PNCE. En fait, depuis 2006, plus de 470 000 entraîneurs ont participé à ce programme.

Les athlètes et les entraîneurs canadiens représentent notre pays avec distinction sur la scène internationale et sont une source de fierté pour tous les Canadiens. Dans ce contexte, notre gouvernement a joué un rôle important pour que nos équipes nationales puissent compter sur des entraîneurs hautement qualifiés de classe mondiale. Grâce à sa collaboration avec les organismes nationaux de sport et les responsables de « À nous le podium », Sport Canada s’assure que les athlètes canadiens reçoivent le soutien d’entraîneurs de haut niveau de calibre international. Lors de l’exercice financier 2012‑2013, nous avons contribué aux salaires et aux avantages sociaux de plus de 300 entraîneurs des équipes nationales qui ont participé aux Jeux olympiques, aux Jeux paralympiques et aux championnats du monde. 

Nous reconnaissons que les entraîneurs constituent les piliers d’un système sportif fort. Je peux vous assurer que notre gouvernement est fermement déterminé à soutenir les entraîneurs et le sport au Canada. Au nom du gouvernement du Canada, je tiens à remercier le Comité permanent pour ses recommandations et son intérêt à l’égard de l’entraînement amateur au pays.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

L’honorable Bal Gosal, C.P., député