Passer au contenu
Début du contenu

CHPC Rapport du Comité

Si vous avez des questions ou commentaires concernant l'accessibilité à cette publication, veuillez communiquer avec nous à accessible@parl.gc.ca.

PDF

AVANT-PROPOS

La culture et son expression forment un facteur déterminant des sociétés. Nous ne jugeons pas les sociétés seulement par la façon dont elles traitent les personnes, mais aussi par leur contribution à la science, à la littérature, à la musique, à la chanson et au cinéma.

Au cours des 80 dernières années, les Canadiens ont mis sur pied une gamme sophistiquée de programmes pour soutenir la performance athlétique, la recherche et le développement, la poésie, le théâtre, les romans, la musique et la télévision. Dans les dernières décennies, une série d’initiatives ont été lancées pour appuyer l’industrie canadienne de la cinématographie.

Innovation culturelle de la fin du 19e siècle, le long métrage est une forme importante d’expression culturelle. C’est aussi un domaine où le succès a beaucoup échappé aux créateurs canadiens. Cependant, depuis quelques années, nous avons été témoins de succès individuels et de signes encourageants, tant sur le marché francophone qu’anglophone. Cette nouvelle réussite demeure toutefois modeste. Il y a beaucoup à bâtir sur ces fondations.

Dans ses rapports précédents, le Comité a souligné l’importance de la diversité culturelle pour enrichir la vie dans les sociétés modernes. Comme il l’a indiqué dans son rapport de 1999, Appartenance et identité :

«  Nous n'habitons pas des fourmilières […] mais dans des endroits qui signifient quelque chose ». Chacun tire ce sentiment du paysage, des édifices et des objets qui l'entoure. Chaque personne leur donne aussi une signification et, ce faisant, elle contribue activement à enrichir la culture de l'endroit où elle habite. (p.10)

Comme le Comité l’a aussi fait remarquer dans son rapport de 2003, Notre souveraineté culturelle, le deuxième siècle de la radiodiffusion canadienne :

[…] il est indéniable que « nos récits » sont importants et qu’ils doivent être racontés; en partie pour des raisons d'intérêt public, concept qui a été reconnu dès l'époque de la Commission Aird1 et en partie parce qu'un pays dont les récits ne sont pas racontés serait un pays étrange. (p.164)

La diversité culturelle nous enrichit tous et toutes. Les films et les documentaires sont des éléments essentiels de cette diversité.*



1Rapport de la Commission royale de la radiodiffusion,  Sir John Aird, président, 1929.