:
Bienvenue à la sixième réunion du Comité permanent des transports, de l'infrastructure et des collectivités.
La réunion d'aujourd'hui se déroule de façon hybride, conformément à l'ordre de la Chambre adopté le jeudi 25 novembre 2021. Les membres peuvent participer en personne ou à l'aide de l'application Zoom.
Je profite de l'occasion pour rappeler à tous les participants à la réunion ainsi qu'aux observateurs qu'il n'est pas permis de faire de captures d'écran ou de prendre des photos de son écran.
[Traduction]
Compte tenu de la situation actuelle de pandémie et à la lumière des recommandations des autorités sanitaires ainsi que de la directive du Bureau de régie interne du 28 janvier 2022, pour rester en bonne santé et en sécurité, nous recommandons à toutes les personnes qui participent à la réunion en personne de suivre les conseils ci‑dessous.
Toute personne présentant des symptômes doit participer par Zoom, et ne pas assister à la séance en personne. Chacun doit maintenir une distance physique de deux mètres, qu'il soit assis ou debout. Chacun doit porter un masque non médical lorsqu'il circule dans la salle. Il est vivement recommandé aux membres de porter leur masque en tout temps, même lorsqu’ils sont assis. Des masques non médicaux, qui permettent de mieux comprendre ce que disent les personnes qui les portent que les masques en tissu, sont disponibles dans la salle. Toutes les personnes présentes doivent maintenir une bonne hygiène des mains en utilisant le désinfectant pour les mains situé à l'entrée de la salle. Les salles de comité sont nettoyées avant et après chaque séance. Pour ce faire, chacun est invité à nettoyer les surfaces telles que son bureau, sa chaise et son microphone avec les lingettes désinfectantes fournies lorsqu'il quitte la salle ou prend place.
En tant que président, j'assurerai l'application de ces mesures pendant toute la durée de la séance et je remercie d'avance les députés de leur coopération.
Conformément au paragraphe 108(2) du Règlement, et à la motion adoptée par le Comité le lundi 31 janvier 2022, le Comité se réunit pour étudier la lettre de mandat du ministre des Affaires intergouvernementales, de l’Infrastructure et des Collectivités.
Le ministre lui-même, l'honorable Dominic LeBlanc, comparaît aujourd'hui.
Monsieur le ministre, je suis ravi que vous comparaissiez aujourd'hui devant le Comité. Nous savons que les députés ont très hâte de vous poser leurs questions et, sans plus tarder, j'aimerais vous donner la parole pour que vous nous présentiez vos observations préliminaires.
Mais avant cela, monsieur le ministre, je vois que M. Bachrach a la main levée.
Allez‑y, monsieur Bachrach.
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Merci, monsieur le président.
Comme vous le constaterez, je suis accompagné de notre sous-ministre, Kelly Gillis, et d'une série de hauts fonctionnaires du ministère. Vous avez vu certains d'entre eux avant l'ouverture de la séance. Ils seront avec moi pendant une heure. La remarque de M. Bachrach était tout à fait pertinente et ils sont bien entendu disponibles pour apporter des précisions à leurs collègues qui pourraient avoir des questions sur des dépenses ou des programmes particuliers du portefeuille de l'infrastructure.
Monsieur le président, permettez-moi de commencer par m'excuser d'avoir annulé à la dernière minute ma participation à la séance d'il y a deux semaines. Il s'agissait du lundi où la Loi sur les mesures d'urgence a été proclamée. J'ai participé à une réunion des premiers ministres avec le et j'ai ensuite téléphoné à plusieurs premiers ministres pour faire un suivi. Je suis désolé d'avoir dû annuler. Je ne voulais pas me montrer irrespectueux, mais il m'était impossible, ce matin‑là, de participer à la séance du Comité, alors je m'en excuse.
Enfin, si je semble un peu essoufflé et si je suis rouge, mes collègues ne doivent en aucun cas y voir une preuve de la véracité de ce que je m'apprête à dire. Monsieur le président, vous avez parlé de personnes présentant des symptômes. La semaine dernière, j'ai développé ce qui ressemblait à des symptômes de la COVID au Nouveau-Brunswick. J'ai subi une série de tests de dépistage de la COVID et il s'avère que j'ai contracté une forme de pneumonie qui peut affecter les personnes immunodéprimées. Ça se soigne parfaitement, mais j'ai eu une fin de semaine difficile. C'est pourquoi je ne suis pas à Ottawa cette semaine, mais je devrais être rétabli d'ici une semaine ou 10 jours. Je voulais que mes collègues sachent que si je suis essoufflé, ce n'est pas parce que je suis nerveux, ou parce que je ne suis pas en excellente forme physique, mais simplement parce que j'ai contracté cette infection pulmonaire.
Monsieur le président, je suis heureux d'avoir l'occasion de discuter de la lettre de mandat que m'a adressée le . Je suis heureux de le faire avec l'équipe d'Infrastructure Canada qui travaille avec moi pour obtenir les résultats que les Canadiens et le premier ministre attendent.
L'obtention de résultats passe par l'établissement, le maintien et la mise à profit de partenariats partout au pays. Ce sont les partenariats avec les autres ordres de gouvernement — les municipalités, les gouvernements provinciaux et territoriaux — qui sont essentiels pour que nous puissions accomplir le travail nécessaire. En collaborant avec les différents ordres de gouvernement, nous pensons être les mieux placés pour améliorer la qualité de vie des Canadiens, et nous continuerons de bâtir un pays et des infrastructures qui fonctionnent pour tous.
[Français]
Cela signifie qu'il faut soutenir les grands projets d'édification nationale qui nous permettront de mieux nous connecter. Il s'agit de projets transformateurs, comme la revitalisation du secteur riverain de Toronto. Il s'agit de connexions, comme le projet du pont international Gordie‑Howe, à Windsor, en Ontario, dont la construction est bien avancée. Il s'agit de planifier des projets d'infrastructure clés, comme le réaménagement de l'autoroute Bonaventure.
[Traduction]
Monsieur le président, nous permettons aux Canadiens d'aller de l'avant de plusieurs façons, notamment en investissant dans le transport en commun, ce qui permettra de réduire les émissions de gaz à effet de serre, d'offrir des avantages pour la santé et de mieux servir les groupes défavorisés, notamment les femmes, les aînés, les jeunes et les personnes à faible revenu.
Notre aide à l'achat de 17 000 nouveaux autobus, dont 7 469 autobus verts à émissions réduites, a permis d'augmenter considérablement la capacité des systèmes de transport public municipaux canadiens.
[Français]
Nous travaillerons avec les provinces, les territoires, les municipalités, les collectivités autochtones et d'autres intervenants pour concevoir un fonds permanent de transport en commun. À cet égard, j'ai déjà eu des discussions intéressantes avec plusieurs maires de villes canadiennes et avec des représentants de la Fédération canadienne des municipalités.
Tout en favorisant un transport en commun plus écologique, nous adoptons plusieurs mesures supplémentaires pour renforcer la résilience climatique des Canadiens.
[Traduction]
Depuis 2018, notre gouvernement a consacré près de 3,4 milliards de dollars par le biais du Fonds d'atténuation et d'adaptation en matière de catastrophes pour aider les communautés à rester résilientes face aux catastrophes naturelles provoquées par le changement climatique. À ce jour, nous avons annoncé un financement de plus de 1,9 milliard de dollars destiné à 69 projets dans tout le pays afin d'atténuer la menace des catastrophes naturelles, comme les inondations, les feux de forêt et les sécheresses.
Les travaux de l'initiative pour un environnement bâti résistant au climat et les normes visant à soutenir la résilience dans les programmes d'infrastructure à travers le pays contribuent à sensibiliser le public aux outils et ressources disponibles pour améliorer la résilience des infrastructures publiques.
Monsieur le président, nous l'avons constaté partout au pays, par exemple dans la province de M. Bachrach, la Colombie-Britannique. Je pense que tous les Canadiens ont été surpris de voir à quel point les infrastructures publiques essentielles peuvent être endommagées rapidement et de façon dévastatrice, entraînant des conséquences économiques et sociales pour des millions de personnes qui en dépendent. Nous travaillons évidemment avec le gouvernement de la Colombie-Britannique, par exemple, pour déterminer comment nous pouvons reconstruire une infrastructure plus résiliente et adaptée au climat, et ces conversations sont très encourageantes.
Monsieur le président, le Programme pour les bâtiments communautaires verts et inclusifs aidera à construire davantage de bâtiments communautaires et à améliorer les bâtiments existants, en les rendant plus écoénergétiques, en réduisant les émissions de carbone, en renforçant la résilience climatique et en augmentant le nombre d'espaces accessibles et inclusifs.
[Français]
Dans le budget de 2021, nous avons annoncé un investissement de 200 millions de dollars sur trois ans dans le Fonds pour l'infrastructure naturelle. Il s'agit d'un programme visant à financer des projets d'infrastructure naturelle et hybride dans les collectivités du Canada afin de favoriser la résilience aux changements climatiques, d'améliorer la qualité de l'environnement et de protéger la biodiversité.
[Traduction]
Pour ce qui est de l'avenir, la première évaluation nationale des infrastructures du Canada fournira une évaluation fondée sur des preuves et sur l'avis d'experts des besoins en infrastructures du Canada au cours des prochaines décennies afin de lutter contre le changement climatique, de soutenir notre qualité de vie au sein des grandes et des petites collectivités et de permettre à notre économie de prospérer. Cette évaluation permettra de mieux planifier les infrastructures et sera communiquée à tous les ordres de gouvernement ainsi qu'au secteur privé pour les aider à prendre des décisions éclairées sur les investissements futurs.
Partout, nous tirons parti de partenariats, tant publics que privés, et nous élaborons des moyens novateurs pour construire des infrastructures pour les Canadiens. Ceux-ci comprennent, par exemple, la Banque de l'infrastructure du Canada, le plan de croissance de 10 milliards de dollars qui prévoit des investissements dans cinq secteurs clés: le transport en commun, l'énergie propre, l'infrastructure verte, les services à large bande et les projets de commerce et de transport.
Nous nous engageons à soutenir les familles et les communautés pour veiller à ce que les infrastructures de tout le pays soient sûres et fiables, tout en protégeant au mieux les personnes des effets du changement climatique et en créant des opportunités économiques et une meilleure qualité de vie, notamment grâce au logement au transport actif.
Monsieur le président, j'ai hâte de discuter avec mes collègues.
[Français]
Je vous remercie de prendre le temps de me recevoir. Je m'excuse encore une fois pour ce qui s'est produit il y a deux semaines. Je suis bien content de vous voir et j'ai bien hâte de vous voir en personne bientôt.
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Je peux peut-être ajouter quelque chose à ce sujet.
Au cours de cette période particulière, nous avons également ajusté nos programmes de manière à créer ce que l'on a appelé un « volet COVID ». Au cours de cette période, nous avons modifié nos modalités pour que les projets ne dépassent pas 10 millions de dollars, afin de faire preuve de résilience face à la COVID pendant que nous vivons dans cet environnement particulier. Nous avons approuvé près de 2 000 projets d'une valeur de 2 milliards de dollars, ce qui signifie qu'un grand nombre de projets ont été approuvés.
Cependant, étant donné que le but était de modifier l'infrastructure pour permettre la distanciation sociale, d'installer des systèmes de ventilation et de CVC, il s'agissait de projets de moindre valeur, dont le coût total ne dépassait pas 10 millions de dollars, mais un très grand nombre de projets sont passés par le ministère. Nous avons une forte augmentation des flux et des volumes, mais la valeur n'était pas aussi élevée pour chaque projet. Cela représente également une partie de la charge de travail du ministère au cours de cette période particulière.
Depuis le début de la pandémie, nous avons approuvé 4 500 projets, d'une valeur de 15,5 milliards de dollars. Une importante activité économique est en cours.
Merci.
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Merci, monsieur le président.
Monsieur Iacono, je vous remercie de vos commentaires. J'aurais bien aimé être avec vous en personne, évidemment, mais ce sera pour une prochaine fois.
Vous avez parlé de votre circonscription, au Québec. Vous avez absolument raison. La congestion routière a une incidence importante non seulement sur les émissions de gaz à effet de serre, mais aussi sur la qualité de vie des gens, que ce soit chez vous ou dans d'autres régions. C'est souvent un problème qui touche les gens habitant en banlieue des grandes métropoles canadiennes.
Selon nous, le prolongement de l'autoroute 19 est l'exemple parfait d'un projet où le gouvernement, en partenariat avec d'autres ordres de gouvernement, a pu trouver une façon d'améliorer l'efficacité des infrastructures publiques, mais aussi de réduire la congestion routière et d'offrir aux résidants une façon plus efficace et plus sécuritaire de participer à l'économie ou à d'autres activités sociales.
C'est un exemple parfait du genre de projets que nous aimerions beaucoup faire avancer, que ce soit au Québec ou dans d'autres provinces. Je suis très encouragé par les conversations que j'ai eues jusqu'à maintenant avec mes homologues des provinces et les maires de plusieurs villes canadiennes.
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Merci, monsieur le président.
Bienvenue parmi nous, monsieur le ministre. Nous sommes contents de vous recevoir aujourd'hui. J'espère que votre état de santé s'améliorera dans les semaines à venir.
Lors de votre allocution d'ouverture, vous avez mentionné que la question de l'adaptation aux changements climatiques était importante pour vous et que vous aviez fait des investissements en ce sens. Bien entendu, ces initiatives sont tout à fait louables et nécessaires. Cependant, j'ai constaté que ces investissements servaient surtout dans des situations où il y avait des pressions extrêmes sur les infrastructures, en quelque sorte, ou lors de catastrophes climatiques.
Vous avez mentionné que vous représentiez une circonscription essentiellement rurale. Ma circonscription aussi compte des parties essentiellement rurales qui sont également touchées par les changements climatiques, sans qu'il s'agisse pour autant de catastrophes naturelles.
Je vais vous parler d'un cas précis, soit celui des traversiers. À certains endroits sur la rivière Richelieu, là où il y avait des traverses en été, il y avait des ponts de glace en hiver. Maintenant, on n'est plus capable d'aménager ces ponts de glace, alors les gens ne peuvent plus traverser la rivière pour se rendre de l'autre côté en hiver.
J'ai fait des recherches dans les programmes qui existent à Infrastructure Canada, à Transports Canada et aux autres ministères, mais je ne suis pas arrivé à trouver de fonds qui serviraient à remédier à ce genre de problème.
Est-ce le genre de situation à laquelle votre gouvernement s'intéresse et pour laquelle il pourrait y avoir des initiatives à l'avenir?
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Monsieur le président, je remercie M. Barsalou‑Duval de sa question.
En effet, le pays a été énormément préoccupé par les feux dans l'Ouest canadien ou par les inondations qui ont détruit l'infrastructure en Colombie‑Britannique l'automne dernier. Ce sont des exemples de mégaprojets de reconstruction, et nous pouvons tous travailler ensemble pour bâtir une résilience par l'entremise de ces projets. Cela ne change rien au fait que l'on a besoin d'investir dans de plus petits projets directement liés aux changements climatiques, comme vous le dites.
Personnellement, je n'étais pas au courant de la situation concernant le pont de glace dans votre circonscription. Or, le Nouveau‑Brunswick a exactement le même genre de problème. Mes collègues m'ont souvent parlé du traversier qui se rend jusqu'à Rivière‑du‑Loup, ce qui permet ensuite d'aller au Nouveau‑Brunswick.
On voit donc des infrastructures qui étaient adéquates autrefois, mais qui, pour des raisons financières ou autres, ne peuvent plus être soutenues aujourd'hui par les petites localités ou les groupes communautaires qui en assuraient le fonctionnement.
Je ne vous cacherai pas l'idée selon laquelle le gouvernement fédéral pourrait acheter les traversiers. Des premiers ministres provinciaux m'ont suggéré de faire cela. Apparemment, ils utilisent l'exemple du traversier de la CTMA, qui se rend aux Îles‑de‑la‑Madeleine.
Cela me fera plaisir de discuter de ce genre de question avec vous. Cela m'intéresse beaucoup. Il s'agit d'un exemple assez intéressant.
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Je vous remercie de la réponse, monsieur le ministre.
Je parle plutôt de traversiers sur des cours d'eau où il était autrefois possible d'aménager des ponts de glace, par exemple des rivières. Bien sûr, je ne parle pas d'endroits où la distance à parcourir est très grande, comme dans le cas des Îles‑de‑la‑Madeleine. Pour s'y rendre, on doit quasiment traverser l'océan, ou du moins une partie du golfe du Saint‑Laurent. Je parle donc de cas particuliers comme on en retrouve certainement sur la rivière des Outaouais, par exemple.
La deuxième question que j'aimerais vous poser porte sur le Fonds pour le transport actif. Votre gouvernement planche là-dessus depuis plus d'un an et c'est tout à fait honorable. Il s'agit d'un fonds de 400 millions de dollars pour des projets. Ce fonds a fait l'objet de plusieurs annonces. Toutefois, aucun accord n'a été signé avec le Québec afin qu'il ait accès au fonds, lui aussi, pour mettre en place des initiatives de transport actif.
Dans ma circonscription, par exemple, la Ville de Boucherville aimerait instaurer une passerelle cyclable sur le pont-tunnel Louis‑Hippolyte‑La Fontaine, afin de permettre aux piétons et aux cyclistes d'accéder aux îles de Boucherville. C'est un projet structurant qui génère beaucoup d'enthousiasme dans la communauté, mais la Ville ne peut pas faire une demande pour avoir accès à ce genre de fonds.
Y aura-t-il bientôt une entente à cet égard avec Québec? Ce serait important pour le Québec.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Bienvenue, monsieur le ministre. C'est formidable d'avoir un ministre d'une circonscription rurale qui comprend les besoins des collectivités rurales.
Si vous connaissez la région que je représente, c'est un endroit très rural, très étendu, parsemé de beaucoup de petits villages ayant des besoins en infrastructure. J'ai beaucoup de questions sur toute une série de sujets, mais j'aimerais d'abord vous parler de Stewart, une petite municipalité de la côte nord de la Colombie‑Britannique, tout près de la frontière de l'Alaska.
J'ai discuté avec les dirigeants de la municipalité. Ils ont beaucoup de mal à obtenir des services Internet à haute vitesse; ils n'en ont pas. Ils ont des services lnternet à faible vitesse. Le fournisseur de services local qui offre des solutions sans fil fixes aux résidants est totalement saturé. Les gens ont un service de cinq mégaoctets, et il y a si peu de large bande disponible que le fournisseur de services ne peut pas accepter de nouveaux clients, de sorte que la municipalité ne peut pas attirer de nouveaux résidants ni de nouvelles entreprises.
Le fournisseur de services local a fait une demande au titre de votre fonds pour la large bande universelle, afin de mettre en place une solution qui améliorerait le service pour les résidants et permettrait à la municipalité de se développer, mais le gouvernement a rejeté sa demande. Je me demande si vous pouvez répondre directement aux résidants et aux dirigeants de Stewart et leur dire quelle est la voie à suivre. Quel rôle le gouvernement fédéral jouera‑t‑il pour s'assurer qu'ils obtiennent des services Internet à haute vitesse, étant donné que le gouvernement a rejeté la demande que la municipalité appuyait pour aller de l'avant?
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Monsieur Muys, c'est une partie très importante de mon mandat de ministre des Affaires intergouvernementales, pour les raisons que vous avez nommées. Il semble étrange qu'il y ait... et tous les gouvernements libéraux et conservateurs ont fait des progrès importants au cours des 20 dernières années, mais nous ne semblons pas arriver à nous délester de toute la série d'exemptions à l'accord de libre-échange du Canada qui a été signé il y a cinq ou six ans. Il y a encore des annexes qui énumèrent toute une série d'exemptions revendiquées par différents gouvernements pour différentes raisons, qui font que nous ne pouvons pas avoir de véritable libre-échange à l'échelle du pays.
Pour ce qui est de votre remarque, vous avez tout à fait raison. Je partage entièrement le lien que vous établissez entre cette question et la fragilité des chaînes d'approvisionnement que nous avons constatée pendant la pandémie de COVID et assurément pendant les événements des dernières semaines.
Je reste assez optimiste. Mon collègue et moi-même avons un certain nombre d'homologues ministres provinciaux et territoriaux dans le dossier du commerce intérieur. Certains premiers ministres provinciaux gardent pour eux-mêmes le portefeuille du commerce intérieur. J'ai eu des conversations extrêmement encourageantes avec le premier ministre Kenny, le premier ministre Houston, le premier ministre Ford et quelques autres premiers ministres qui veulent vraiment éliminer enfin les dernières barrières au commerce intérieur. Cela ferait immédiatement augmenter le PIB du pays. Cela sécuriserait de surcroît certaines de nos chaînes d'approvisionnement.
Il semble plutôt bizarre que nous ayons réussi à renégocier l'Accord de libre-échange nord-américain avec l'administration Trump, aux États-Unis, alors que nous n'avons toujours pas trouvé collectivement, entre le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux, le moyen de rendre notre propre marché intérieur vraiment libre.
Finalement, je rappelle que le gouvernement du Canada n'aborde pas cette conversation les mains propres, dans le sens où, en tant que gouvernement national, nous avons encore quelques barrières que la et moi-même travaillons à éliminer. Si nous voulons négocier avec les provinces qui sont peut-être moins enthousiastes que celles que j'ai mentionnées, le gouvernement du Canada doit être en mesure de montrer ce que nous faisons dans nos propres domaines de compétences. Les services financiers et les secteurs agroalimentaires sont les éléments qui reviennent le plus souvent dans les discussions.
J'aborde avec enthousiasme les progrès que nous pourrons réaliser au cours des prochains mois.
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Monsieur le président, par votre intermédiaire, je remercie notre collègue, M. Chahal. Je suis également heureux de vous voir. Je n'ai pas un fond d'écran aussi élégant que le vôtre. Je suis chez moi, à Moncton.
Je suis souvent allé à Calgary. Je me tenais avec votre frère à Calgary, il y a quelques années. Je connais très bien votre ville.
Pour vous répondre, je me souviens des conséquences dévastatrices de cet événement météorologique soudain et grave. Dans mes conversations avec notre ministre des Finances et le ministre de l'Environnement et du Changement climatique, nous nous demandons comment nous pouvons utiliser les programmes d'infrastructure — soit en en créant de nouveaux rapidement, soit en ajoutant de la souplesse et des fonds aux programmes d'infrastructure existants — précisément afin de réagir au genre de chose qui s'est produite dans votre ville, à Calgary, mais aussi, au fur et à mesure qu'on reconstruit les infrastructures endommagées, de façon à ne pas avoir à recommencer dans trois ans à cause d'un autre événement météorologique extrême.
Il y a le Fonds d'atténuation et d'adaptation en matière de catastrophes. C'est un exemple. Depuis 2018, le gouvernement du Canada a octroyé environ 3,4 milliards de dollars aux collectivités pour les aider à se reconstruire et à devenir plus résilientes face aux catastrophes naturelles occasionnées par les changements climatiques.
Nous avons annoncé un financement de 1,9 milliard de dollars pour 69 projets au pays afin de réagir exactement à ce genre de menaces: feux de forêt, inondations, sécheresse. Des demandes peuvent être présentées pour toute une série de petits projets, et nous avons lancé un appel de propositions pour des projets à petite et à grande échelle, dont un montant garanti de 138 millions de dollars réservé pour les communautés autochtones également très touchées par ce phénomène.
Je pense que nous pourrions en faire plus, monsieur Chahal. Je pense que nous devons faire plus. Mes conversations avec la ministre des Finances me donnent espoir quant à notre capacité à accélérer la cadence. L'exemple de votre ville est malheureusement un exemple parmi tant d'autres au Canada.
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Excellent. Essayons encore une fois.
Monsieur le ministre, le GIEC a rendu public aujourd'hui même un nouveau rapport nous mettant en garde contre les changements climatiques. On y indique que la situation déjà catastrophique va bientôt se détériorer considérablement. Votre gouvernement a reconnu qu'il fallait agir de toute urgence pour lutter contre les changements climatiques. Vous avez parlé aujourd'hui de la nécessité d'investir dans nos infrastructures à cette fin.
Nous pouvons déjà compter sur une Banque de l'infrastructure qui pourrait remplir exactement ce mandat, c'est‑à‑dire investir dans des infrastructures permettant d'atténuer les changements climatiques tout en aidant les collectivités à s'adapter à cette réalité dévastatrice. Le Comité a toutefois entendu des témoignages à l'effet que la Banque de l'infrastructure du Canada évolue sur une voie parallèle en mettant l'accent sur les profits, plutôt que de venir en aide aux plus nécessiteux.
Mon projet de loi d'initiative parlementaire, le , vise à réorienter le mandat de la Banque de l'infrastructure de manière à utiliser la propriété publique pour atténuer les changements climatiques et investir dans des infrastructures absolument nécessaires pour des collectivités vulnérables, comme les communautés autochtones et du Nord qui font déjà les frais des changements climatiques. Les projets d'infrastructure souhaités viseraient à la fois à atténuer les changements climatiques et à s'y adapter. Cela pourrait notamment comprendre la transition du diesel vers l'énergie verte, la construction de routes toutes saisons, la protection contre les feux de forêt et le transport en commun.
Étant donné l'urgence de la situation que l'on nous a rappelée encore une fois aujourd'hui, est‑ce que vous et votre gouvernement allez appuyer le projet de loi C‑245?
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Merci pour la question, madame Ashton. Je suis ravi de vous voir.
Nous avons pris acte de ce projet de loi d'initiative parlementaire, mais le gouvernement n'a pas encore arrêté sa position à ce sujet. Nous avons un processus à cette fin. J'assume la présidence du Comité des opérations du Cabinet qui examine les différents projets de loi d'initiative parlementaire. Nous avons certes pris bonne note de celui‑ci, mais le gouvernement n'a pas encore pris sa décision. Je me réjouis par ailleurs de pouvoir continuer d'en discuter avec vous.
Je reconnais que la Banque de l'infrastructure du Canada doit en faire davantage en ne limitant pas son appui aux projets de grande envergure, comme les initiatives pour le transport en commun et l'énergie verte. Je pense notamment à la boucle de l'Atlantique qui pourrait alimenter les provinces maritimes en énergie renouvelable. Il s'agit de mégaprojets dans le cadre desquels la Banque pourra, nous l'espérons, jouer un rôle constructif dans la lutte du Canada contre les changements climatiques.
Pour revenir à ce que vous disiez, vous représentez une vaste portion du Nord canadien. J'ai eu l'occasion de visiter votre circonscription à quelques reprises, et je pense que vous avez tout à fait raison. Le gouvernement du Canada doit pouvoir compter sur une variété d'outils pour aider les communautés autochtones et les autres groupes communautaires et municipalités de petite taille dans leurs efforts pour atténuer les changements climatiques et s'y adapter.
Il est formidable que la Banque de l'infrastructure puisse permettre la construction d'autobus zéro émission. Il est merveilleux que nous puissions contribuer à la réalisation de grands projets comme celui de la boucle de l'Atlantique, mais je conviens avec vous qu'il y a une lacune pour ce qui est des projets communautaires de moins grande envergure, lacune que je m'engage certes à essayer de corriger. J'ose espérer que le Programme pour les bâtiments communautaires verts et inclusifs sera le premier pas dans cette direction au bénéfice des communautés autochtones et des petites collectivités éloignées.
Je me réjouis à la perspective de poursuivre cette conversation avec vous, madame Ashton, notamment quant aux projets qui pourraient être réalisés dans votre propre circonscription.
:
Merci, monsieur le président.
Merci, monsieur le ministre, d'être virtuellement des nôtres aujourd'hui.
Je voudrais aller un peu plus loin dans le sens des observations et des questions formulées au départ par Mme Lantsman.
Vous avez parlé d'investissements du secteur privé et institutionnel qui se chiffrent à 6,7 milliards de dollars. Selon votre site Web, ce serait en fait 7,2 milliards de dollars. Je n'ose pas croire que vous avez égaré un demi-milliard de dollars, monsieur le ministre, mais je vais vous laisser le soin d'expliquer cet écart.
Toujours sur votre site Web, il ressort clairement que ce sont les différents ordres de gouvernements qui sont les partenaires. À titre d'exemple, pour le pont de New Westminster, le partenaire est en fait le gouvernement du Canada, c'est‑à‑dire le vôtre, monsieur le ministre. Un autre exemple intéressant est celui de la station REM de l'aéroport international de Montréal, car c'est encore une fois le gouvernement du Canada qui est partenaire.
Chez moi, à Edmonton, c'est la ville qui est partenaire du projet d'autobus zéro émission. On parle ici d'un seul et même contribuable. Est‑ce que cela signifie que je devrai, en tant que contribuable de la Ville d'Edmonton, payer la note en double pour cet investissement de la Banque de l'infrastructure?
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Je vais maintenant poser des questions au sujet de la Banque de l'infrastructure du Canada.
Le Comité a posé de très bonnes questions. Il est évident qu'il y a beaucoup de frustration du fait que la Banque ne remplit tout simplement pas son mandat et que, jusqu'à présent, le bilan est plutôt terne, c'est le moins qu'on puisse dire.
L'une des choses qui causent des frustrations, c'est que le mandat de la Banque est assez limité. En lisant le rapport sur la Banque qu'a présenté le directeur parlementaire du budget, nous avons constaté que toutes ces collectivités présentaient des projets à la Banque, parce que, bien sûr, elles ont des besoins en infrastructure et qu'elles voient là une des sources de financement potentielles. Pourtant, je crois que 45 % des demandes ont été rejetées parce qu'elles ne répondaient pas aux critères étroits de la Banque au chapitre de la participation du secteur privé et aussi parce que les projets devaient avoir une certaine taille pour justifier la participation de la Banque. Selon l'information dont je dispose, 189 projets ont été rejetés sur la base de ces critères. Je me demande si cela ne montre pas que la Banque ne répond pas aux besoins des collectivités, en particulier des petites collectivités qui ont vraiment besoin que leurs infrastructures soient financées.
Je dois formuler ma question d'une manière qui ne soit pas hypothétique.
Cela n'indique‑t‑il pas qu'il faut revoir les critères de la Banque pour qu'elle réponde vraiment aux besoins des collectivités, surtout des petites collectivités comme celles du nord-ouest de la Colombie-Britannique?
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Merci, monsieur le président. Je remercie tous nos invités d'aujourd'hui.
J'ai été maire pendant un certain temps, et je pense que la première chose que la plupart des maires et tout le monde veulent faire est de lancer des travaux. C'était certainement une priorité lorsque j'étais maire, et c'en est toujours une aujourd'hui. Dans ma circonscription de Simcoe—Grey, sept localités et cantons ont de nombreux besoins, et je comprends, très franchement, que nous avons besoin de grandes infrastructures différentes, même lorsqu'il s'agit de prêts pour certains projets qui sont plus grands que les municipalités — par exemple, relier différentes villes. Je comprends. Je pense qu'il y aurait une solution beaucoup plus facile, et peut-être pourriez-vous nous donner votre avis à ce sujet. Lorsque la taxe sur l'essence a été instaurée, cela nous a donné la possibilité — et c'est une frustration que je comprends — d'avoir un financement fiable et stable pour aller de l'avant.
Pour vous donner un aperçu de ce qui se passe à l'extérieur d'Ottawa, les politiciens qui sont dans ces régions connaissent leur région. Il en coûte beaucoup d'argent pour présenter de telles demandes. Vous avez vos planificateurs et vos ingénieurs, et vous préparez la demande. Puis, vous attendez, et c'est comme une loterie pour voir si vous obtenez les fonds ou non. Certaines localités et certains cantons n'ont pas beaucoup d'argent au départ lorsqu'il s'agit d'entamer le processus de demande et pour ce qui est de la taille du projet.
Je me demande si l'on a réfléchi à la possibilité de rendre le tout similaire à la taxe sur l'essence, à l'exception de ces énormes projets, pour chaque ville et chaque canton, afin de ne pas créer des gagnants et des perdants. Je sais que c'est une source de frustrations. Si l'on sait de quoi il s'agit, il est plus facile de réaliser un grand projet et de recourir à des obligations si l'on sait qu'il y aura des fonds. Pouvez-vous faire des commentaires sur ce processus?
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Merci, monsieur le président, et merci à tous les fonctionnaires de s'être joints à nous aujourd'hui.
Je veux préciser certaines choses pour le compte rendu qui n'étaient pas claires selon moi. Je veux m'assurer qu'il n'y a pas de perceptions erronées.
Plus tôt, dans la discussion avec le ministre, ainsi que pendant ce tour de questions, on a laissé entendre qu'aucune infrastructure n'était construite. Pouvons-nous premièrement tirer cela au clair?
Deuxièmement, on a laissé entendre avec le ministre que son portefeuille est très vaste et qu'il n'y aurait que 33 projets d'infrastructure en cours. Cependant, pour préciser, ces 33 projets sont ceux de la Banque de l'infrastructure du Canada, pas la totalité du portefeuille d'infrastructures.
Par la suite, madame Gillis, vous avez parlé d'environ 10 000 projets en cours, d'une valeur d'environ 83 milliards de dollars. Pouvons-nous préciser pour le compte rendu qu'un nombre considérable d'infrastructures sont non seulement construites, mais déjà terminées, et que les 33 projets sont ceux de la Banque de l'infrastructure du Canada et pas ceux de l'ensemble du portefeuille d'infrastructures?
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Merci de poser la question. Je serai heureuse d'apporter des précisions.
Tout d'abord, les 33 projets dont le ministre et moi-même avons parlé sont seulement ceux de la Banque de l'infrastructure du Canada.
Les 10 600 que j'ai mentionnés sont les projets approuvés pour les différents programmes, ce qui ne comprend pas la taxe sur l'essence, à Infrastructure Canada en tant que ministère, qui représente un investissement fédéral de 43,9 milliards de dollars. À cela s'ajoute l'investissement de 17,5 milliards de dollars dans la taxe sur l'essence que nous avons également approuvé. La taxe sur l'essence sert à financer environ 4 000 projets par année dans environ 3 600 collectivités. Il y a donc une activité considérable dans le domaine de l'infrastructure depuis 2015, des infrastructures construites ou en construction et des projets en cours, grâce à l'ampleur des investissements.
Les chiffres que je viens tout juste de donner n'englobent pas les 33 projets; je vais les mettre de côté. Il s'agit presque de 20 milliards de dollars d'investissements distincts que la Banque de l'infrastructure du Canada gère.
Il y a deux autres grands projets que je n'ai pas mentionnés, qui représentent un investissement de 11 milliards de dollars: le pont international Gordie-Howe, qui en est à sa quatrième année sur six de construction; et le nouveau pont Samuel‑De‑Champlain, dont la construction est terminée et qui est ouvert. Par conséquent, le ministère a fait d'importants investissements depuis 2015, alors que de nombreux projets d'infrastructure sont terminés et que d'autres sont en cours.
Je pourrais céder la parole à ma sous-ministre adjointe, Mme Alison O'Leary. Elle pourra peut-être en dire un peu plus sur ce qui a été construit et sur les projets en cours.
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C'est parfait. Merci beaucoup pour ces précisions.
Comme il y a 10 600 projets et des investissements de 43,9 milliards de dollars, et ensuite des retombées dans 3 600 collectivités grâce à la taxe sur l'essence, de toute évidence, ce que les conservateurs laissaient entendre, à savoir que cela ne représente aucun projet... Ce que je veux dire, c'est que c'est une somme considérable qui est investie dans des collectivités aux quatre coins du pays que les conservateurs minimisent ce qu'il en est en disant qu'absolument rien n'est construit.
Comme je viens aussi du milieu de la politique municipale, je sais à quel point il est important de réussir le processus d'approbation. Dans certaines régions du pays, nous avons des saisons de construction. Lorsque les entrepreneurs sont occupés, des projets peuvent être retardés et ainsi de suite, mais vous pouvez peut-être parler — car vous avez abordé le sujet au tour précédent, madame Gillis — des problèmes liés à la COVID et de ce qui s'y rapporte, lorsque des municipalités ou des groupes communautaires et des organisations autochtones, après avoir obtenu une approbation, doivent collaborer avec des entrepreneurs, par exemple, ce qui explique une partie des retards... Pouvez-vous parler un peu plus de la situation sur le terrain et du travail que votre ministère et vous faites pour faire en sorte que ces fonds approuvés se traduisent par des travaux?