SRSR Communiqué de presse de comité
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Comité permanent de la science et de la recherche | Standing Committee on Science and Research |
Pour publication immédiate
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Le Comité permanent de la science et de la recherche présente son rapport sur Inclure le savoir et les connaissances scientifiques autochtones dans la recherche et l'élaboration des politiques canadiennes
Ottawa, 19 juin 2024 -
Le Comité permanent de la science et de la recherche a déposé aujourd’hui à la Chambre des communes un rapport intitulé Inclure le savoir et les connaissances scientifiques autochtones dans la recherche et l’élaboration des politiques canadiennes. Il s’agit du onzième rapport de fond présenté par le Comité au cours de la 1re session de la 44e législature.
Il n’est pas simple de définir le savoir et les connaissances scientifiques autochtones. En effet, les diverses collectivités autochtones au Canada ont des systèmes de connaissance localisés et propres à un lieu qui reposent sur des générations d’exercice et qui continuent d’évoluer. Ces systèmes présentent toutefois des traits communs, notamment le rôle des détenteurs de connaissances, la place importante des relations, le respect du monde et de tout ce qui le compose ainsi que l’utilisation des langues autochtones.
Le savoir autochtone contribue déjà de nombreuses façons à la recherche et à l’élaboration de politiques à l’échelle communautaire, provinciale, territoriale, fédérale et internationale. Par exemple, des témoins ont parlé au Comité de la cogestion des populations de caribous sur le territoire du gouvernement Tlicho, de la stratégie nationale inuite sur la recherche élaborée par Inuit Tapiriit Kanatami, de la Division des sciences autochtones à Environnement et Changement climatique Canada ainsi que de la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
Des témoins ont aussi expliqué au Comité que, pour inclure le savoir et les connaissances scientifiques autochtones dans la recherche et l’élaboration des politiques canadiennes, les organisations et les gouvernements devraient se concentrer sur des modèles comme la vision à deux yeux, les voies parallèles, l’espace éthique ainsi que le tressage et le tissage. Selon ces modèles, tout comme les différents brins qui forment une tresse, les contributions de multiples systèmes de connaissance présentent une utilité égale dans l’obtention du résultat final.
Dans le cadre de son étude, le Comité a tenu sept réunions publiques et entendu 47 témoins, notamment des représentants de gouvernements et d’organismes autochtones, de gouvernements territoriaux et de ministères fédéraux, et des chercheurs universitaires. Il a également reçu cinq mémoires.
Le rapport, qui rend compte des témoignages recueillis par le Comité, contient 15 recommandations à l’intention du gouvernement du Canada. En particulier, le Comité recommande de renforcer les mécanismes officiels de collaboration entre les décideurs et les gouvernements autochtones, comme le Comité consultatif national constitué en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement, et de continuer d’étudier des solutions pour appuyer l’autodétermination, au moyen par exemple d’ententes de cogestion conclues avec les gouvernements autochtones. De plus, le Comité recommande que les conseils subventionnaires fédéraux (le Conseil de recherches en sciences humaines, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada et les Instituts de recherche en santé du Canada) encouragent les chercheurs à nouer des relations avec les collectivités autochtones et qu’ils passent en revue les critères d’évaluation pour garantir que les demandes de financement font l’objet d’un examen adéquat et que les collectivités autochtones concernées ont donné leur consentement.
« Au nom du Comité, je tiens à remercier tous les témoins qui ont participé à l’étude et qui nous ont fait profiter de leur expérience, de leur savoir, de leurs temps et de leurs connaissances », a déclaré Valerie Bradford, présidente du Comité. « Comme il a été mentionné pendant les consultations sur le Plan d’action de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, il s’agit d’une autre étape, et non de la fin, de notre parcours commun vers la réconciliation. »
Il est possible de consulter le rapport sur la page du Comité sur le site Web du Parlement du Canada.
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