Bienvenue à la 10e réunion du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées de la Chambre des communes. La séance d'aujourd'hui se déroulera selon une formule hybride, conformément à l'ordre adopté par la Chambre des communes le 23 septembre 2020. Les délibérations seront diffusées sur le site Web de la Chambre.
Pour votre gouverne, l'écran de la webdiffusion montrera toujours la personne qui a la parole plutôt que l'ensemble du Comité. Je vous épargne la suite des consignes, car les parlementaires et les témoins les ont déjà entendues.
Je voudrais cependant insister sur deux éléments. Tout d'abord, activez votre microphone avant de prendre la parole, et désactivez-le quand vous avez terminé. Ensuite, veuillez adresser toutes vos remarques et toutes vos questions à la présidence.
Conformément au paragraphe 108(2) du Règlement, le Comité poursuit son étude du Budget supplémentaire des dépenses (B).
Nous accueillons ce soir l'honorable Ahmed Hussen, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social. Nous recevons également des représentants du ministère de l'Emploi et du Développement social: Mme Lori MacDonald, sous-ministre déléguée principale, Emploi et Développement social, et chef de l'exploitation à Service Canada; Mme Catherine Adam, sous-ministre adjointe principale, Direction générale des politiques stratégiques et de service; M. Cliff Groen, sous-ministre adjoint principal, Direction générale des prestations et des services intégrés à Service Canada; Mme Janet Goulding, sous-ministre adjointe associée, Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social, ainsi que M. Mark Perlman, dirigeant principal des finances et sous-ministre adjoint principal. De la Société canadienne d'hypothèques et de logement, nous accueillons Mme Romy Bowers, première vice-présidente, Solutions clients, et Mme Lisa Williams, chef des finances.
Monsieur le ministre, merci de nous faire l'honneur de votre présence. Vous avez la parole pour les cinq prochaines minutes.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
C’est un plaisir de me retrouver devant le Comité pour discuter du Budget supplémentaire des dépenses (B) de 2020-2021 pour Emploi et Développement social Canada.
Comme j’ai déjà parlé des enjeux du Budget des dépenses au cours de ma comparution le mois dernier, je vais me concentrer sur d’autres mises à jour importantes pour le Comité.
[Français]
Depuis ma dernière comparution devant le Comité, notre gouvernement a fait des pas importants vers un système national en matière d'apprentissage et de garde des jeunes enfants.
[Traduction]
Dans l’Énoncé économique de l’automne présenté la semaine dernière, notre gouvernement a pris d’importantes mesures pour jeter les bases d’un système national d’apprentissage et de garde des jeunes enfants. Tout d’abord, nous avons annoncé un important investissement de 420 millions de dollars en faveur des provinces et des territoires afin de soutenir le recrutement et le maintien en poste d’éducateurs de la petite enfance.
Nous allons aussi verser 20 millions de dollars sur les 5 prochaines années en vue de la création d’un Secrétariat de l’apprentissage et de la garde des jeunes enfants, afin de renforcer les capacités et de travailler avec les intervenants pour mettre en place ce système pancanadien.
Le budget de 2021 comprendra un plan visant à offrir des services de garde d’enfants abordables, accessibles, inclusifs et de haute qualité d’un océan à l’autre. Il s'agit d'un projet qui revêt une grande importance pour les parents. Ce plan inclura également un soutien accru au service de garde avant et après l’école pour les enfants plus âgés dans le but de donner aux parents la flexibilité nécessaire pour concilier travail et vie personnelle.
[Français]
L'Énoncé économique de l'automne offre de bonnes nouvelles aux familles concernant l'Allocation canadienne pour enfants.
[Traduction]
Nous reconnaissons que les parents ont dû relever de grands défis en raison de la pandémie de COVID-19 et que les factures continuent de s’accumuler. C’est pourquoi nous nous sommes engagés à augmenter l’Allocation canadienne pour enfants l’an prochain de près de 20 % pour les familles ayant un revenu faible ou moyen qui ont des enfants de moins de 6 ans.
Les ménages dont le revenu est inférieur à 120 000 $ par année recevront 1 200 $ de plus par enfant, en 4 paiements en 2021. Les ménages dont le revenu est supérieur à 120 000 $ et qui reçoivent l’Allocation canadienne pour enfants bénéficieront de la moitié de ce montant. Cette mesure aidera 1,6 million de familles à faire face aux coûts de plus en plus élevés liés aux enfants pendant cette période difficile.
[Français]
Permettez-moi maintenant de vous parler de notre travail pour assurer que chaque Canadien a un logement sûr et abordable.
[Traduction]
Notre gouvernement croit fermement que tous les Canadiens devraient avoir un endroit sûr et abordable qu’ils considèrent leur chez-soi. Alors que les communautés dans l’ensemble du pays continuent de faire face aux répercussions de la COVID-19, il est plus important que jamais d’avoir un endroit sûr où vivre.
C'est ce que nous voulons réaliser avec l’Initiative pour la création rapide de logements, le tout dernier programme de la Stratégie nationale sur le logement visant à répondre aux besoins urgents des Canadiens à risque en matière de logement. Ce programme permettra de créer rapidement quelque 3 000 nouveaux logements permanents à prix abordable pour les Canadiens qui se retrouvent sans abri ou qui vivent dans des logements temporaires, y compris des refuges, en raison de la pandémie de COVID-19.
Les fonds seront répartis à parts égales entre deux volets. Dans le cadre du volet « Grandes villes », 500 millions de dollars ont été alloués aux 15 villes où les personnes sans abri sont les plus nombreuses. Le volet « Projets » fournira 500 millions de dollars supplémentaires aux provinces, aux territoires, aux municipalités, aux administrations et organisations autochtones, ainsi qu'aux organismes sans but lucratif.
[Français]
Nous serons en mesure d'annoncer plus de détails concernant le financement de ces villes au cours des prochains jours. En fait, ce matin, j'ai pu faire la première annonce concernant le fonds pour la Ville d'Ottawa au titre de l'Initiative pour la création rapide de logements.
[Traduction]
En plus des initiatives que je viens de mentionner, nous avons également annoncé un financement de plus de 400 millions de dollars pour les communautés dans le cadre de Vers un chez-soi, la stratégie canadienne de lutte contre l'itinérance pour faire face à la pandémie de COVID-19.
Enfin, nous venons d’annoncer, dans le cadre de l’Énoncé économique de l’automne, un montant supplémentaire de 299,4 millions de dollars en faveur de Vers un chez-soi pour 2021-2022. Ces fonds permettront aux communautés d’élargir et d’approfondir les mesures d’urgence mises en place et leur donneront la flexibilité nécessaire pour fournir des solutions de logement plus permanentes. Ces fonds contribueront également à empêcher que les Canadiens à risque deviennent sans-abri en soutenant des interventions ciblées qui permettent aux personnes de conserver leur logement.
Le gouvernement du Canada poursuivra son travail pour soutenir tous les Canadiens, et particulièrement les plus vulnérables, alors que nous bâtissons un pays plus résilient, plus sûr, plus équitable et plus inclusif pour tous.
[Français]
Je serai heureux de répondre à vos questions.
Je vous remercie beaucoup.
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Merci, monsieur le ministre.
Dans le Budget supplémentaire des dépenses, les dépenses votées pour la Société canadienne d'hypothèques et de logement, la SCHL, totalisent près de 361 millions de dollars, auxquelles s'ajoutent des dépenses législatives totalisant 512 millions de dollars, ce qui fait en tout plus de 870 millions de dollars. Du point de vue des contribuables, votre gouvernement pourrait-il pointer un domaine dans lequel les fonds alloués à la SCHL et à Emploi et Développement social Canada, ou EDSC, pourraient être mieux utilisés? Où se trouvent les lacunes selon vous?
Pourriez-vous nous parler de ce qui pourrait être amélioré dans votre ministère? Ou pensez-vous que tout va pour le mieux à Emploi et Développement social Canada?
Monsieur le ministre, j'aimerais maintenant discuter avec vous de l'Incitatif à l'achat d'une première propriété.
La SCHL s'attendait à recevoir des demandes d'au moins 20 000 emprunteurs durant les 6 premiers mois du programme original, mais les demandes de financement approuvées au cours des 7 premiers mois représentent le quart seulement des prévisions. Il est clair au vu de cet échec que les personnes qui veulent acheter une maison ne sont pas intéressées par un prêt hypothécaire avec participation à la mise de fonds. J'ai vu dans l'Énoncé économique présenté récemment que votre gouvernement a doublé le financement du programme.
Pensez-vous que la mesure incitative modifiée rejoindra plus d'acheteurs dans les marchés de Toronto, de Vancouver et de Victoria? Comment allez-vous mesurer le succès du programme ou déterminer s'il faut l'abolir?
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Merci, monsieur le président. Je remercie également le ministre d'être venu à notre rencontre. C'est toujours un plaisir. Je tiens à vous féliciter, vous et votre équipe, pour votre leadership au cours de la pandémie.
Comme vous le savez, monsieur le ministre, les enjeux liés à l'innovation sociale et au financement social me tiennent très à cœur. Vous savez comme moi que nous avons la chance d'avoir au Canada des organismes de bienfaisance et sans but lucratif extrêmement dynamiques, et que l'esprit d'entreprise se fait de plus en plus sentir dans ce secteur. Depuis quelque temps maintenant, on parle d'une augmentation soutenue des sources de revenus dans le secteur des organismes de bienfaisance. Le Canada compte également un bon nombre de coopératives et d'entrepreneurs sociaux, soit plus de 30 000 la dernière fois que j'ai vérifié.
Monsieur le ministre, pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la manière dont s'y prend notre gouvernement pour déployer la stratégie sur l'innovation sociale et le financement social au Canada? J'aimerais vous entendre plus particulièrement sur l'importance et la pertinence accrues de ce travail dans le contexte de la pandémie de COVID-19 et de la reprise économique imminente?
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Merci, monsieur le président. Bonsoir.
Monsieur le ministre, je vous remercie à nouveau de votre présence et de votre disponibilité, nous vous en sommes reconnaissants.
Ma première question va porter sur cette annonce dont vous semblez très fier, celle qui porte sur les services à la petite enfance, les services de garde.
Je suis une députée du Québec et j'ai moi-même fait partie de la mise en place au Québec, depuis plus de 25 ans, de ce vaste réseau éducatif à la petite enfance. Nous avons aussi des services de garde en milieu scolaire à contribution réduite. Vous faites valoir le grand avantage que ce sera pour les femmes, pour l'économie et pour la conciliation travail-famille. Ce sont justement les objectifs que nous poursuivons. Je vous rappelle que nous sommes uniques.
Vous annoncez un secrétariat fédéral qui serait responsable de la chose et qui recevrait donc un budget. Alors que, par le passé, il y a toujours eu des ententes bilatérales avec les provinces, désormais, il y aura un secrétariat. Vous n'êtes pas sans savoir que, au Québec, le secrétariat ne nous servira pas du tout. Y a-t-il des ententes, des discussions avec les provinces pour qu'on puisse donner au Québec la part des sommes allouées au secrétariat qui lui reviendrait?
Les Québécois ont raison d'être fiers de leur système de garderies. C'est un modèle innovateur.
Nous voulons exporter le modèle québécois, mais nous ne voulons pas dire au Québec comment le gérer.
[Traduction]
Le secrétariat fédéral permettra de coordonner les politiques en matière d'apprentissage et de garde des jeunes enfants à l'échelle du gouvernement du Canada, de mobiliser les intervenants dans ce domaine et les efforts de recherche et d'analyse des données de qualité, et d'assurer la mise en commun des meilleures pratiques. Comme je l'ai dit, le modèle québécois est novateur, et les Québécois ont raison d'être fiers de leur système d'apprentissage et de garde des jeunes enfants. Le système national que nous voulons mettre sur pied intégrera beaucoup de composantes du système québécois.
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Vous n'êtes pas obligé de répondre tout de suite, mais ma question visait à savoir si, comme le secrétariat ne servira pas au Québec, celui-ci aurait sa juste part des sommes d'argent qui seront dévolues au secrétariat. Vous pourrez y répondre plus tard si vous voulez, mais j'aurai besoin d'une réponse.
Monsieur le ministre, je vous pose ma deuxième question parce que vous êtes le ministre responsable de Service Canada.
Quand vous vous dites préoccupé par la famille, et je n'en doute pas. Cela dit, je soulève depuis plusieurs semaines déjà le problème majeur que vivent certaines personnes. Celles-ci demandent actuellement des prestations d'assurance-emploi; pendant leur parcours, elles ont reçu des prestations de maternité ou des prestations du Régime québécois d'assurance parentale. Or leurs dossiers sont actuellement complètement bloqués, et vos agents de Service Canada — je les salue — leur disent d'appeler leur député parce que les dossiers sont figés étant donné qu'il n'y a pas de directives claires pour traiter leurs dossiers.
Êtes-vous au courant de ce problème? En discutez-vous avec votre collègue responsable de ces programmes, la ministre Qualtrough, pour dénouer l'impasse où se trouvent ces personnes?
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Je vous remercie de votre question.
[Traduction]
Le problème précis auquel vous faites allusion relève plutôt de la , de toute évidence. Pour ma part, je peux parler de la partie qui relève de Service Canada. Tous les centres de Service Canada au Québec ont repris leurs activités, et nous redoublons d'efforts pour que les Canadiens aient accès aux services dont ils ont besoin et que Service Canada puisse continuer de les soutenir.
Pour revenir à votre question précédente concernant la part du Québec, je vous confirme que nous aurons des ententes bilatérales, notamment pour ce qui aura trait à l'octroi de 420 millions de dollars annoncé dans l'Énoncé économique de l'automne pour le perfectionnement de la main-d'œuvre. Bien entendu, le Québec aura... Nous aurons des pourparlers avec la province pour nous assurer de tenir compte des priorités du Québec en matière de formation, de maintien en poste et d'augmentation du nombre des éducateurs de la petite enfance. Eu égard à l'investissement de 420 millions de dollars du gouvernement fédéral, nous allons collaborer avec le Québec pour nous assurer que ses priorités concernant les éducateurs de la petite enfance sont prises en compte.
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Je vous pose la question parce que vous parlez souvent des « personnes vulnérables » pour désigner les personnes qui n'ont pas de domicile fixe. Je dirais plutôt que ces personnes sont spoliées d'un droit humain fondamental.
Récemment, le gouvernement a annoncé du financement pour l'initiative de création rapide de logements et Vers un chez-soi, dont les Autochtones et les femmes sont les principaux bénéficiaires. Je ne vous apprendrai rien en disant que 70 % des personnes sans-abri à Winnipeg sont autochtones. Si les 12,5 millions de dollars sont grandement appréciés et bienvenus, c'était très loin de suffire pour combler les besoins de toutes personnes qui risquent de perdre la vie, littéralement, derrière chez moi.
Le Manitoba est en crise, comme vous le savez. Il y a des éclosions dans nos refuges. Il n'y a plus de places dans les installations d'isolement mises sur pied pour loger les personnes sans-abri qui ont contracté la COVID-19. Il n'y aurait pas eu de crise n'eût été le sous-investissement chronique, depuis des années, dans les logements abordables et accessibles dans notre ville, qui se traduit par des morts inutiles.
La situation est affligeante. L'hiver est arrivé et il faut investir davantage dans le logement. Monsieur le ministre, quand allons-nous voir la couleur de cet argent?
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Merci, monsieur le président.
Bonsoir, monsieur le ministre. J'aimerais vous remercier de nous consacrer du temps et du formidable travail que vous et votre équipe accomplissez pour l'ensemble des Canadiens.
Monsieur le ministre, un des plus grands défis que j'ai rencontré et qui m'a particulièrement frustré à titre de député de la circonscription de Saint John—Rothesay est la liste d'attente de 1 500 noms pour des logements abordables. Cette liste ne cesse de s'allonger d'une année à l'autre. Je ne peux tout simplement pas me faire cette idée parce que le logement est un droit fondamental. C'est pour cette raison que j'ai milité pour que le fédéral fasse des investissements sans précédent dans le logement abordable depuis que j'ai été désigné pour siéger au Comité des ressources humaines en 2015. Mes revendications et le travail que j'ai accompli avec votre collaboration et celle de mes autres collègues présents ici ce soir ont largement été récompensés par l'instauration de la Stratégie nationale sur le logement.
J'ai reçu beaucoup d'échos positifs concernant les investissements que nous avons faits dans le logement abordable, en collaboration avec les provinces et les territoires, de la part de promoteurs de ma circonscription. Autant eux que moi attendons avec impatience qu'un accord soit signé avec le gouvernement du Nouveau-Brunswick en vue de la mise en application de l'Allocation canadienne pour le logement, une mesure sans précédent annoncée par notre gouvernement.
Monsieur le ministre, il nous reste encore beaucoup de travail à faire. Il faut augmenter les investissements directs du fédéral dans le logement abordable, et c'est exactement l'objectif du fonds de co-investissement et de l'Initiative pour la création rapide de logements. Depuis l'annonce de l'Initiative, j'ai travaillé en étroite collaboration avec Develop Saint John et des promoteurs pour les aider à préparer leurs demandes. Nous sommes très enthousiastes. Jusqu'ici, leurs commentaires au sujet du programme sont très favorables.
Monsieur le ministre, je sais qu'il y a eu dans le passé des problèmes associés à la présentation des demandes au fonds de co-investissement, et je voudrais savoir comment les choses se déroulent du côté des demandes à l'Initiative pour la création rapide de logements à l'échelle du pays.
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Je voudrais tout d'abord insister sur le point important que le distingué membre du Comité a soulevé eu égard à l'Allocation canadienne pour le logement. Cette mesure marque un tournant décisif parce qu'il s'agit d'une allocation transférable pour aider les personnes qui ont de graves besoins en matière de logement à payer leur loyer. Elle ne sera pas liée à un immeuble ou à un logement. Ce sera un sérieux coup de pouce pour les personnes en attente d'un logement.
Quant à l'Initiative pour la création rapide de logements, je suis aussi emballé que vous par le second volet, auquel les organismes sans but lucratif, les provinces, les municipalités, les administrations et les organismes autochtones pourront soumettre des demandes. Notre objectif est de verser l'argent dans les plus brefs délais par l'intermédiaire de la SCHL, non seulement pour que les logements soient construits ou fournis rapidement, mais aussi pour que les fonds soient attribués le plus vite possible et engagés avant la fin de l'exercice, le 31 mars 2021.
Les choses avancent rondement. Nous espérons que des projets verront le jour dans toutes les régions du pays, y compris dans le Nord. Je crois que l'Initiative pour la création rapide de logements illustre à merveille la réponse fédérale à ce que lui ont rapporté de nombreuses personnes sur le terrain. Ces personnes nous ont parlé de la nécessité d'offrir des solutions de logement à ceux que la COVID avait chassés de chez eux et à ceux que nous avons soutenus grâce au programme Vers un chez-soi, en leur offrant un toit temporaire avant de les reloger dans les logements permanents issus de l'Initiative pour la création rapide de logements et d'autres volets de la Stratégie nationale sur le logement.
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Comme je l'ai dit, l'Initiative pour la création rapide de logements s'adresse aux personnes en situation d'itinérance ou qui vivent dans un logement temporaire en raison de la COVID-19, qui n'ont pas de logement permanent. Cette population est prioritaire, pour des raisons évidentes. Comme je l'ai dit, nous invitons les organismes sans but lucratif et d'autres à soumettre leurs demandes de financement du second volet avant le 31 décembre 2020.
Le fonds de co-investissement est un programme formidable. Là encore, nous collaborons avec les provinces, les administrations municipales et les organismes sans but lucratif pour construire des logements très abordables.
Je m'en voudrais de ne pas mentionner l'initiative Financement de la construction de logements locatifs. Tel qu'il a été annoncé dans l'Énoncé économique de l'automne, l'initiative recevra 12 milliards de dollars supplémentaires. Le programme vise la construction de logements locatifs supplémentaires dans les régions du pays où le marché de la location est sous forte pression. L'offre accrue de logements locatifs exercera une pression à la baisse sur les loyers, en plus de contribuer à la multiplication des projets mixtes, plus accessibles et plus écoénergétiques.
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Merci, monsieur le président.
Monsieur le ministre, tout à l'heure, j'ai posé une question assez précise concernant des demandes d'assurance-emploi. Vous savez que de nouvelles mesures ont été assouplies. Or des dossiers sont actuellement bloqués par Service Canada parce que, dans le parcours des demandeurs, il y a eu une période de prestations de maternité ou de prestations du Régime québécois d'assurance parentale, le RQAP.
Je poserai la question tout à l'heure aux fonctionnaires. Vous n'avez pas encore répondu à cette question, mais vous avez répondu, du moins, c'est ce que j'ai entendu, que l'ensemble des bureaux de Service Canada seraient rouverts. Ce n'est pas ce que nous avons constaté.
Sauf le respect que je vous dois — j'avais d'ailleurs posé la question le 4 novembre —, les bureaux de Service Canada ne sont pas tous rouverts, bien qu'une large partie d'entre le soient. Cependant, je veux vous sensibiliser surtout au fait que les sites de services mobiles réguliers, dits satellites, sont encore fermés.
Je pourrais vous parler de la lutte, si je peux m'exprimer ainsi, ou de la mobilisation au sein d'une de nos circonscriptions, Rimouski-Neigette—Témiscouata—Les Basques dans la belle région du Bas-Saint-Laurent. En effet, des citoyens tentent d'y faire rouvrir un site de services mobiles réguliers. Ils en ont besoin, et ces sites sont souvent dans des régions rurales, où les services Internet ne sont pas accessibles partout. De plus, pour aller à un bureau de Service Canada, ils doivent parcourir plusieurs kilomètres.
Il paraît que, dans l'ensemble du Canada, ces bureaux ne sont pas rouverts. La réouverture de ces bureaux fait-elle partie de vos priorités?
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Monsieur le président, j'aimerais faire une mise au point à propos des allégations répétées de la distinguée membre du Comité concernant le financement. C'est vraiment intéressant. Quand le Nouveau Parti démocratique a présenté son ambitieux plan de logement aux Canadiens, il ne contenait rien d'aussi ambitieux que la Stratégie nationale sur le logement. Le plan prévoyait un investissement de 65 millions de dollars dans le logement, ce qui est très largement insuffisant compte tenu de la réalité du terrain.
Je ne prétends pas que le problème est réglé, mais j'aimerais que la distinguée membre du Comité admette non seulement le leadership fédéral, mais également les efforts considérables déployés par notre gouvernement. D'ailleurs, les dirigeants municipaux et beaucoup d'autres ont reconnu que le gouvernement fédéral non seulement est redevenu un acteur clé dans le dossier du logement, mais que son intervention a induit un changement réel sur le terrain.
J'étais à Ottawa aujourd'hui, où j'ai fait une annonce dans le cadre de l'Initiative pour la création rapide de logements. Des logements seront construits, trois projets seront mis sur pied... Bref, le travail continue, et nous reprocher notre manque d'ambition est, je crois, assez injuste. C'est de l'hypocrisie pure de la part du NPD.
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Merci beaucoup, madame Falk.
Merci, monsieur le président.
Monsieur le ministre, j’aimerais poursuivre sur le même thème. Lorsque vous parlez de qualité, et vous dites essentiellement, ou du moins la l’a dit dans les grandes lignes de la mise à jour financière, que le Québec serait le modèle utilisé par le gouvernement fédéral. Si la qualité est définie par le gouvernement et qu’un modèle de garde d’enfants gouvernemental est imposé partout au pays, les parents ne devraient-ils pas avoir la possibilité de choisir ce qu’ils considèrent être la qualité, quelle que soit cette option?
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Merci beaucoup, monsieur le président.
J’aimerais mentionner que l’honorable collègue de l’autre côté oublie de reconnaître qu’un programme national de garderies injecterait 100 milliards de dollars dans l’économie. C’est ce que dit la Chambre de commerce de l’Ontario. C’est un point que je voulais rappeler au député.
Monsieur le ministre Hussen, merci beaucoup de vous joindre à nous encore ce soir. Comme vous le savez, je représente la circonscription de London-Ouest, et London est l’une des 15 grandes villes qui peuvent obtenir des fonds dans le cadre de l’Initiative pour la création rapide de logements de 500 millions de dollars. Nous en sommes très heureux. Pour diverses raisons, London a été très durement touchée par la pauvreté et l’itinérance et nous savons que plusieurs différentes initiatives sont nécessaires pour s’attaquer au problème. Nous travaillons en étroite collaboration avec la Ville de London afin de résoudre ce problème à court et à long terme.
En 2016, London comptait plus de 7 000 locataires qui avaient des besoins urgents en matière de logement. Grâce à cette Initiative pour la création rapide de logements, London recevra 7,5 millions de dollars. J’aimerais vous parler du nombre de logements qui pourraient être construits avec ce financement et de la façon dont nous l’avons établi, et comment nous pourrions en faire plus dans chaque ville qui recevra un financement.
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L’honorable députée parle de l’importance d’investir dans l’Initiative pour la création rapide de logements dans des villes comme London, qui sont aux prises avec des pénuries de logements et des problèmes d’itinérance.
London est une importante plaque tournante régionale pour beaucoup de gens qui viennent du Nord de l’Ontario et de Windsor. Nous sommes fiers d’avoir travaillé avec le maire Ed Holder, un ancien député conservateur, qui appuie fermement cette initiative en matière de logement parce qu’il pense qu’il s’agit d’une solution rapide au problème de l’itinérance à London. En gros, cela voudrait dire.... Pour avoir une idée du nombre de logements qui seraient construits si nous considérons uniquement la contribution fédérale, nous parlons d’environ 300 000 $ par logement. Maintenant, si les promoteurs de London contribuent avec un financement supplémentaire, des terrains ou d’autres mesures incitatives, nous pourrions construire encore plus de logements à London.
Deuxièmement, la municipalité et les organismes sans but lucratif de London, en Ontario, peuvent également profiter de la deuxième enveloppe de l’Initiative pour la création rapide de logements — 500 millions de dollars de plus — pour tout projet qui dépasse le montant affecté à London dans la première enveloppe du volet municipal.
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Absolument. De fait, je le constate fréquemment en travaillant avec le secteur de la finance sociale et le secteur à vocation sociale partout au pays et dans les régions urbaines et rurales du Canada. Je vois à quel point il est incroyable pour relever les défis locaux liés aux préoccupations de la communauté.
Le Youth Opportunities Unlimited de London, en Ontario, est un exemple que cite souvent pour décrire un organisme qui utilise une approche commerciale pour créer des lignes de financement durables afin de résoudre un véritable problème communautaire, c’est-à-dire le taux élevé d’itinérance chez les jeunes de London et de la région.
C’est ce que cet organisme a fait. Il a réussi à construire un immeuble à logements abordables près de son café. Il a obtenu des fonds de stratégie nationale du logement pour construire deux autres immeubles dans lesquels il y a plus que des logements. Au rez-de-chaussée de ces immeubles, l’organisme offre une formation de cuisiniers et des services de garde d’enfants, et il a également mis en place une banque d’emplois.
C’est un excellent exemple. De fait, j’ai vu plusieurs autres organismes faire exactement la même chose partout au Canada.
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Merci beaucoup, monsieur le président.
L’honorable député a posé une importante question sur la structure du secrétariat. J’aimerais vraiment que nous puissions vous donner un aperçu général de ce que sera le secrétariat. Il est encore très tôt.
Les points que vous avez soulevés sont importants. Nous devons notamment établir un secrétariat qui sera en mesure de mobiliser les intervenants, d’entendre les parents, d’entendre les provinces et les territoires et de travailler directement avec eux pour s’assurer que nous tenons compte de tous les points de vue. Cependant, nous n’en sommes qu’aux premiers balbutiements et je suis désolée de ne pas être en mesure de vous donner des détails sur sa structure organisationnelle relativement à sa taille et à sa portée, qui seront les dirigeants, comment elle fonctionnera et à quel niveau. Honnêtement, j’ai hâte de pouvoir travailler avec d’autres et de pouvoir le faire, mais malheureusement, là où nous en sommes, il est encore trop tôt.
Ce que vous avez dit au sujet de l’écoute et de la mobilisation est important. C’est ce qui a été fait lors de l’élaboration du cadre multilatéral en 2017. Nous continuons sur cette voie et nous collaborons régulièrement avec les provinces et les territoires. Nous, et le ministre en particulier, sommes conseillés par un groupe d’experts sur le plan de la communication des données. C’est le travail que nous voudrions continuer à faire.
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Je vous remercie de votre question. J’aimerais prendre quelques instants pour parler de ce que nous avons fait au cours des 10 derniers mois pour servir les Canadiens.
Tout à l’heure, nous avons entendu une question sur l’ouverture des centres de Service Canada. Pour mettre les choses en contexte, il y a 317 centres de Service Canada au pays. À ce jour, 302 centres ont rouvert leurs portes. Les 15 derniers sont de très petits centres qui présentent des défis uniques en matière de sécurité, mais nous avons des plans pour assurer leur réouverture au début de l’an prochain.
De plus, cependant — et cela fait référence à la question précédente concernant les services mobiles — nous n’avons pas été en mesure de reprendre nos services mobiles réguliers, dans lesquels un employé allait en personne établir un « contact » dans certaines régions, mais nous avons élaboré deux nouveaux modèles pour aider les Canadiens partout au pays.
Le premier modèle est ce que nous appelons le service électronique qui permet aux gens qui n’ont pas de centre près d’eux de remplir un formulaire et de communiquer avec nous en ligne. Nous les rappelons dans les 48 heures qui suivent. Nous avons constaté une importante participation et, de fait, plusieurs milliers de demandes ont été traitées grâce au nouveau service électronique. Il a vraiment remplacé les visites officielles que nous aurions faites auparavant dans le cadre de nos services mobiles.
Le deuxième processus que nous avons mis en place est un nouveau centre d’appels qui permet aux gens de communiquer avec nous en composant un numéro très spécial. Ce service est particulièrement utile dans nos régions rurales et nordiques où les gens n’ont pas accès aux centres de Service Canada. Nous avons également constaté un vif intérêt pour ce service. De fait, nous avons augmenté de 50 % notre capacité de fournir des services dans ces régions. Par exemple, l’an dernier, lorsque des services mobiles en personne étaient offerts, nous avons traité environ 11 000 demandes de service. Cette année, pendant la COVID-19, nous avons traité plus de 20 000 demandes de service.
Nous avons mis en place ces deux nouveaux services.
Je vais poser des questions brèves.
Je vais revenir sur Service Canada. C'est une question que j'avais aussi posée la dernière fois.
Tout d'abord, je vous remercie d'être là durant les deux heures.
Je veux clarifier le fait que quand je pose mes questions, je pose mes questions sur les services mobiles réguliers ou satellites de Service Canada.
Êtes-vous en mesure de me confirmer que ces services ne sont pas rouverts? Comme ils ne sont pas rouverts, avez-vous l'intention de les rouvrir, si oui, quand?
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Je vous remercie de votre question.
[Traduction]
Les points offrant les services de proximité ne sont pas ouverts pour l'instant. Nous avons mis en place des modes de prestation de services de remplacement. Ceux-ci comportent deux éléments. Le premier est constitué par nos services électroniques permettant aux clients de nous adresser un courriel à une adresse donnée et de remplir un formulaire. Nous les rappelons alors dans les 48 heures. Le second élément est notre nouveau Centre d'appui des services mobiles qui nous a permis d'établir des relations de travail, en particulier dans nos régions rurales et nordiques, avec un certain nombre de tierces parties en mesure de nous aider à rejoindre nos clients.
Ces deux éléments de service sont offerts dans les régions dans lesquelles nous avions auparavant des employés assurant les services mobiles. Nous avons l'intention de réouvrir ces points de service dès que possible, dès que notre personnel sera en mesure de se déplacer, et [Difficultés techniques] nous continuerons à assurer nos services, tout en conservant les modes de prestation de services de remplacement que nous avons mis en place.
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Je pense qu'il serait possible que ce soit rouvert.
Je vous remercie de votre réponse claire, ils ne sont pas rouverts. Vous répondez que vous avez l'intention de les rouvrir, mais ce sera quand le personnel pourra circuler.
Je pense que le personnel peut déjà circuler. J'ajouterai que vous pouvez décider de maintenir les services électroniques, mais qu'ils ne répondent pas du tout aux besoins. Vous connaissez très bien le problème, nous l'évoquons régulièrement à la Chambre. Il y a des problèmes de réseau Internet, et, même s'ils n'ont pas ces problèmes, les citoyennes et les citoyens ont de la difficulté à utiliser les services de formulaires, qui ne fonctionnent pas du tout pour une catégorie de citoyens. À notre avis, Service Canada devrait être accessible dans tout le pays pour rejoindre le maximum de personnes possible.
J'ai aussi déjà posé ma deuxième question lors de notre dernière rencontre.
Il y avait une date limite pour faire une demande afin de recevoir le montant d'urgence unique non imposable de 200 $. Ce montant avait été accordé dans le temps de la COVID-19 aux aînés qui ont droit au Supplément de revenu garanti.
Des citoyennes et des citoyens avaient transmis leur demande avant la date limite du 11 septembre, certains l'avaient même fait plusieurs mois avant l'échéance. Il y a des cas concrets de ces situations. Or, parce que le traitement de leur demande, et je souligne le mot « traitement », n'a pas été fait le 11 septembre, ils n'ont toujours pas reçu leurs prestations, et on leur répond que l'échéance est passée. C'est le traitement de la demande qui est en cause et non pas le moment où les citoyens ont fait leur demande.
Y a-t-il une solution en vue?
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Je vous remercie beaucoup de votre question.
Nous sommes entièrement d'accord que le traitement des demandes est très important.
Quand le paiement unique pour les aînés a été annoncé, en mai, nous avons mis en place des mesures pour nous assurer de réussir à payer le maximum possible pour tous les aînés. En juillet, nous avons émis un premier paiement à toutes les personnes qui recevaient déjà la Sécurité de la vieillesse ou le Supplément de revenu garanti. Il y a eu une autre période pour nous assurer de traiter toutes les demandes. L'admissibilité à ce paiement dépendait de l'admissibilité à la Sécurité de la vieillesse ou au Supplément de revenu garanti en juin 2020.
Nous avons mis une date d'échéance pour recevoir toutes les demandes, soit le 11 septembre, puisque ce paiement était disponible jusqu'à la fin de septembre. Après cela, nous n'avions plus le pouvoir de faire ces paiements. C'est pourquoi nous avons mis en place une équipe consacrée à cela, pour nous assurer que le plus de demandes possible étaient traitées. En conséquence, nous avons réduit les délais relatifs au traitement de ces demandes.
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Je vous remercie, monsieur le président.
Ma première question s'adresse à madame la sous-ministre.
Notre ville de Winnipeg a été citée hier dans les nouvelles internationales à la suite d'un fait troublant, la résurgence de la fièvre des tranchées, qui touchait les soldats de la Première Guerre mondiale. Jusqu'ici, on n'en avait relevé que quatre cas au Canada depuis les années 1990. Voici que maintenant quatre sont apparus au cours des deux derniers mois à Winnipeg. C'est une maladie qui touchait les personnes se trouvant dans des camps de réfugiés surpeuplés en temps de guerre.
Le Dr Carl Boodman, un médecin de Winnipeg, a traité quatre patients au cours des deux derniers mois, qui avaient tous vécu dans des refuges. Nous savons que cette maladie est grave, et même mortelle dans de nombreux cas. Le Journal de l'Association médicale canadienne a précisé que cette maladie est imputable à la pauvreté. ?Quand j'examine l'Initiative pour la création rapide de logements, même si tous les types de financement sont les bienvenus, ceux qui sont en place sont nettement insuffisants.
En cette période de pandémie mondiale, il y a des membres de ma communauté qui sont actuellement à l'hôpital, souffrant de maladies causées par la pauvreté, maladies que nous n'avions pas vues dans ce pays depuis près de 100 ans. Le premier ministre a indiqué qu'il n'envisage pas d'instaurer au Canada un revenu garanti.
Votre ministère étudie-t-il encore cette possibilité pour s'assurer que les gens puissent vivre dignement et dans le respect des droits de la personne?
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Mme Goulding, c'est à vous que je pose la question suivante.
J'ai eu l'occasion, la semaine dernière, de rencontrer un électeur de ma circonscription, M. Al Wiebe. Il a déjà été sans abri. et nous avons discuté des personnes qui venaient d'est être nommées au Conseil national du logement. Il était très déçu qu'aucune d'entre elles n'ait connu l'itinérance.
Comme vous le savez, le Conseil national du logement doit jouer un rôle essentiel dans la mise en œuvre de la Stratégie nationale sur le logement. Il est également primordial que les personnes qui ont subi elles-mêmes les effets de l'itinérance guident les travaux. En vérité, c'est inscrit dans la Loi sur la Stratégie nationale sur le logement qui incite à inclure dans ce conseil des personnes « ayant vécu dans l’itinérance. »
Je suis curieuse de savoir si votre ministère accepterait de réviser la liste des membres de ce Conseil pour s'assurer que des gens ayant vécu dans l'itinérance en fassent partie.
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Je vous remercie de cette question.
En procédant à la sélection des membres du Conseil national du logement, nous avons suivi un processus rigoureux qui a tenu compte d'un certain nombre d'éléments, dont l'expérience vécue, comme madame Gazan l'a indiqué, et les compétences professionnelles des personnes retenues ainsi que leurs expériences dans le secteur du logement.
Nous avons tenu compte de tous ces éléments dans le choix des membres du Conseil qui, à notre avis, sont parfaitement qualifiés pour nous donner des orientations et des instructions pour l'élaboration ultérieure de la Stratégie nationale sur le logement.
Comme je ne dispose que de très peu de temps, je vais vous demander, M. Groen, d'indiquer par écrit au greffier du comité quand vous avez, pour la dernière fois, réalisé une vérification interne des services téléphoniques fournis aux Canadiens par votre ministère, et quels ont été ses résultats. Je vous remercie.
Mme Goulding, c'est maintenant à vous que je demande si la province de la Colombie-Britannique a demandé ou non au gouvernement d'intervenir dans la prestation des services de garde d'enfants?
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Merci beaucoup, monsieur le président.
Ma question s'adresse à Mme Bowers.
Lors de la dernière réunion à laquelle le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social a participé, pas celle-ci, mais la précédente, j'ai ventilé certains montants en dollars pour la stratégie de logement autochtone fondée sur des distinctions.
Votre ministère serait-il en mesure de nous fournir le montant en dollar par habitant que chacune des stratégies sur le logement autochtone fondées sur des distinctions fournit chaque année?
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Merci, monsieur le président.
Merci à nos témoins pour cette comparution en soirée.
À la mi-octobre, en parlant du volet des grandes villes de l'Initiative pour la création rapide de logements, le ministre Hussen a dit que comme les villes avaient déjà désigné des propriétés à acheter ou des plans pour des logements modulaires, il s'attendait que de nombreux logements seraient construits avant l'hiver.
D'après les propos du ministre, vos propos, madame Bowers et votre correction du commentaire de M. Vaughan, est-il vrai qu'il n'y a aucun travail en cours parce que vous êtes encore à l'étape de l'évaluation?
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Lorsque nous mettons des fonds à la disposition des provinces, elles ont la possibilité de se retirer et de ne pas recevoir ces fonds et de ne pas offrir de services de garde d'enfants aux familles vulnérables dans leurs collectivités.
De l'autre côté, lorsque nous investissons des fonds fédéraux dans le système, nous nous attendons à ce que certaines normes soient respectées en ce qui concerne le ratio enfants/enseignant, la formation et la qualité, afin que nos enfants soient en sécurité. Des études ont montré que les services de garde non réglementés sont en fait dangereux pour les enfants et pour leur vie et que les services de garde réglementés garantissent qu'un pourcentage beaucoup plus élevé d'enfants sont en sécurité dans un environnement dans lequel les parents peuvent avoir confiance que leurs enfants seront bien traités.
Voilà une autre raison pour laquelle des services de garde d'enfants structurés, de qualité et abordables constituent un moyen si fondamental de garantir que chacun a un choix dans cette société, au lieu de simplement espérer que les parents puissent prendre soin de leur enfant.
N'est-ce pas pour cette raison que nous envisageons aussi d'examiner et de financer des services de garde d'enfants dans tout le pays, y compris pour l'apprentissage précoce?
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Je vous remercie beaucoup, monsieur Vaughan. C'est tout le temps dont nous disposons pour les questions, car nous avons quelques détails administratifs à régler.
Chers témoins, pourriez-vous attendre une seconde?
Chers collègues, il y a presque exactement deux heures, vous avez reçu du greffier un projet de budget pour l'étude sur le logement des Autochtones en milieu urbain, rural et nordique. Je vous donne une minute pour sortir ce budget.
À tous les témoins, j'espère vraiment que vous avez apprécié le temps que vous avez passé ici ce soir. J'espère que certains d'entre vous ont tellement apprécié que vous reviendrez nous voir jeudi. Pour ceux d'entre vous qui n'auront pas cette chance, je profite de l'occasion pour vous remercier de l'aide que vous nous avez apportée au cours de cette session en comparaissant devant nous. Ce fut une année folle au cours de laquelle les demandes et les attentes à votre endroit ont été très élevées. À vous tous, j'espère qu'au cours des prochaines semaines, vous pourrez passer du temps avec les gens que vous aimez, et si nous ne nous voyons pas jeudi, je suis sûr que nous vous verrons en février. Merci beaucoup d'être avec nous.
Chers collègues, j'espère que vous avez maintenant en main le budget pour l'étude sur le logement des Autochtones en milieu urbain, rural et nordique. Il s'agit probablement de l'un des budgets les plus modestes que vous verrez, mais je serais heureux de recevoir une motion pour son adoption.