:
Merci, monsieur le président, ainsi que les membres du Comité, de m'avoir invité à comparaître aujourd'hui. C'est la première fois que je m'adresse à ce comité, et je me réjouis à la perspective d'y revenir.
[Français]
Monsieur le président, je vous remercie de m'avoir invité à m'adresser aux membres du Comité.
Je suis accompagné de plusieurs de mes collègues: le sous-ministre, Michael Keenan; la sous-ministre adjointe, Anuradha Marisetti; et le sous-ministre adjoint, Kevin Brosseau.
[Traduction]
Si je ne suis pas en mesure de répondre à une question, je suis persuadé qu'ils seront en mesure d'intervenir grâce à leur expertise.
[Français]
Je suis très heureux de comparaître une fois de plus devant ce comité pour parler de l'excellent travail accompli dans l'ensemble du portefeuille fédéral des transports à l'appui de ma récente lettre de mandat, que j'ai reçue du .
Nous prenons des mesures pour rendre le réseau de transport canadien plus sécuritaire, plus sûr, plus efficace et plus respectueux de l'environnement. Nous sommes déterminés à le faire au moyen d'une saine gestion financière et d'une administration judicieuse des ressources gouvernementales. Il va sans dire que je considère les engagements de ma lettre de mandat comme mes plus grandes priorités.
Dans ce contexte, j'aimerais vous en exposer quelques-unes aujourd'hui. Ces engagements visent, entre autres, à améliorer le transport ferroviaire, à améliorer les corridors commerciaux afin d'accroître l'accès aux marchés mondiaux et à aider à protéger les eaux et les côtes du Canada.
Il est important de souligner que le premier ministre m'a demandé d'entreprendre ce travail dans un esprit de partenariat avec tous les ordres de gouvernement et nos partenaires autochtones.
[Traduction]
Comme je l'ai souvent mentionné, la sécurité ferroviaire demeure ma priorité absolue.
C'est la raison pour laquelle, tout de suite après le déraillement survenu en Saskatchewan plus tôt ce mois-ci, j'ai émis un arrêté pour réduire la vitesse des trains transportant une grande quantité de marchandises dangereuses. Ce n'est là que la plus récente des nombreuses mesures que nous avons prises pour renforcer la sécurité ferroviaire.
Et c'est la raison pour laquelle, en réponse au rapport du comité d'examen de la Loi sur la sécurité ferroviaire, Transports Canada continue de financer des mesures pour améliorer les passages à niveau et pour éduquer le public au moyen du Programme d'amélioration de la sécurité ferroviaire. Nous avons aussi travaillé dans le but d'accroître la transparence concernant les passages à niveau du Canada en publiant un inventaire des passages à niveau classés par risque sur le portail de données ouvertes du gouvernement du Canada.
À la lumière des incidents récents, je souhaite souligner que je crois que le droit de manifester et la liberté d'expression sont des éléments importants de la démocratie canadienne. Le a clairement indiqué que l'une de mes tâches les plus importantes est d'appuyer l'autodétermination des peuples autochtones, en misant sur les progrès que le gouvernement du Canada a réalisés avec les Premières Nations, les Inuits et les Métis. Je crois qu'il est essentiel que toutes les parties participent à un dialogue ouvert et respectueux sur les questions d'intérêt commun en matière de transport.
Cependant, en ce qui concerne les blocus, il est illégal et dangereux d'altérer les lignes de chemin de fer, les wagons ou les systèmes de signalisation. Non seulement les personnes qui posent de tels gestes se mettent elles-mêmes en danger, mais elles mettent aussi en danger les cheminots, les passagers et les collectivités avoisinantes.
Un autre engagement important du mandat est d'appuyer les projets d'infrastructure qui contribuent le plus à la réussite du Canada sur les marchés internationaux. Cet appui comprend des investissements dans le cadre du Fonds national des corridors qui permettront au réseau de transport de continuer à offrir l'accès aux marchés mondiaux dont les entreprises canadiennes ont besoin pour livrer concurrence et pour croître. À ce jour, plus de 80 projets ont été annoncés à la grandeur du pays, et plus de 50 de ces projets sont déjà au stade de la construction ou sont achevés.
[Français]
Le réseau de transports est un domaine de compétence partagé. C'est pourquoi je suis heureux de mentionner que j'ai récemment rencontré mes homologues provinciaux et territoriaux pour discuter de nos priorités communes. Nous avons alors discuté de nos objectifs communs, dont le renforcement de la sécurité routière, en mettant l'accent sur les autobus scolaires et une formation améliorée pour les chefs de train commerciaux, ainsi que la réduction des obstacles au commerce international et interprovincial.
Je suis heureux d'annoncer que nous avons également convenu de collaborer dans le cadre de I'Initiative pancanadienne pour des corridors commerciaux concurrentiels. Cette initiative sera axée sur la façon dont nous pouvons travailler ensemble pour que le réseau de transports du Canada appuie le commerce et pour reconnaître les secteurs que nous pouvons améliorer.
La priorité sera accordée au renforcement de la compétitivité, à la croissance future et à la recherche, de façon à accroître la résilience de nos infrastructures face au changement climatique.
L'un des objectifs de l'Initiative est de consolider la réputation du Canada en tant que partenaire commercial fiable qui compte sur un réseau de transport concurrentiel. Nous voulons, dans la mesure du possible, réduire les obstacles physiques et réglementaires qui empêchent la circulation efficace du commerce international sur le réseau de transport.
Comme je l'ai affirmé il y a quelques instants, ces mesures viennent appuyer les engagements énoncés dans ma lettre de mandat, et elles sont conformes à l'engagement pris par le gouvernement du Canada à l'égard de politiques et de programmes de transport qui font la promotion de transports sécuritaires, sûrs, efficaces et respectueux de l'environnement.
À mesure que je mets en oeuvre Transports 2030, le plan stratégique pour l'avenir des transports au Canada du gouvernement fédéral, je collabore avec la afin d'établir le train à grande fréquence entre Québec et Toronto. Ce travail comprend des investissements dans des voies réservées exclusivement au service voyageur de VIA Rail. Ces voies permettraient d'améliorer la fréquence, la rapidité et la fiabilité du service.
En ce moment, VIA Rail partage ces voies avec d'autres transporteurs ferroviaires. Ce partage pourrait avoir des répercussions négatives sur les horaires et la planification, ce qui peut rendre le choix de prendre le train moins attrayant pour les voyageurs.
J'espère pouvoir constater bientôt les progrès réalisés dans le cadre de ce projet.
[Traduction]
Le Canada est une nation maritime, et ses côtes sont plus étendues que celles de tout autre pays du monde. Les Canadiens s'attendent à ce que notre système de sécurité maritime protège ces côtes, tout en appuyant le transport maritime qui offre des milliers d'emplois et qui est essentiel à notre économie. C'est pourquoi le gouvernement du Canada a mis en place plus de 50 mesures dans le cadre du Plan de protection des océans depuis 2016.
Nous travaillons afin d'assurer une intervention d'urgence 24 heures sur 24, sept jours sur sept en cas d'incidents maritimes; afin d'accroître notre capacité d'intervention environnementale sur place; et afin de suivre en temps quasi réel le trafic maritime en collaboration avec les collectivités autochtones et côtières, entre autres. Et je me tiens aujourd'hui devant vous en vous affirmant avec confiance que, grâce au Plan de protection des océans, notre système de sécurité maritime est plus fort et nos écosystèmes côtiers sont mieux protégés aujourd'hui qu'ils ne l'ont jamais été auparavant.
Transports Canada prend également des mesures en faveur de nos côtes et de nos voies navigables en menant le Programme national de surveillance aérienne. Le programme vise à surveiller les activités de navigation pour prévenir la pollution et protéger l'environnement. Il permet également d'effectuer des vols de reconnaissance des glaces et de surveiller d'autres situations pouvant compromettre la sécurité et la sûreté maritimes. Chaque aéronef du Programme national de surveillance aérienne est équipé d'un système spécialisé de surveillance maritime. Par l'intermédiaire de l'Initiative de protection des baleines, un aéronef Dash 8 est ajouté à la flotte d'aéronefs du programme. Cet aéronef additionnel permet d'accroître la capacité d'observation et de protection des eaux canadiennes du programme, particulièrement en ce qui concerne les baleines et d'autres mammifères marins présents dans ces eaux.
Nous faisons des progrès, et les fonctionnaires de Transports Canada sont à mettre au point des stratégies pour mettre à exécution les engagements que j'ai mentionnés ici. J'ai l'intention de commencer à rendre compte publiquement des progrès accomplis d'ici le milieu de l'été 2020, conformément au calendrier du Bureau du Conseil privé.
Sur ce, monsieur le président, je conclus mes observations préliminaires. Si les membres du Comité ont des questions, je serai heureux d'y répondre.
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Merci beaucoup. Je suis ravie d'être ici.
C'est ma première comparution devant le Comité permanent des transports, de l'infrastructure et des collectivités à titre de ministre de l'Infrastructure et des Collectivités.
J'aimerais commencer par féliciter le président et les vice-présidents nouvellement élus et vous remercier de tous les efforts que vous déployez au nom des Canadiens.
Je suis en compagnie de mon excellente sous-ministre, Kelly Gillis, sur qui je me suis grandement appuyée pour me renseigner sur cet important portefeuille.
Comme vous le savez, les infrastructures ont des répercussions concrètes pour chaque Canadien, chaque jour — notre manière de travailler et de mener nos activités, notre façon de vivre et de nous divertir, le temps que nous pouvons passer en famille, la façon dont nous gérons un mode de vie durable et le type de collectivités que nous léguons à nos enfants et petits-enfants.
[Français]
Je suis ici, aujourd'hui, pour discuter avec vous et pour répondre à vos questions sur les progrès que nous avons réalisés dans la mise en oeuvre du plan historique du gouvernement Investir dans le Canada.
[Traduction]
Lorsque nous sommes arrivés au pouvoir, en 2015, nous avons reconnu que notre pays était confronté à un défi historique et qu'une possibilité sans précédent lui était offerte — soit celle de profiter des faibles taux d'intérêt, des finances fédérales fortes et du défi de la transition énergétique dans le contexte du changement climatique — pour investir dans des projets de transformation, comme le transport en commun, la haute vitesse à large bande et l'énergie renouvelable.
D'innombrables études ont indiqué qu'investir dans des infrastructures propres à faibles émissions de carbone était l'une des meilleures façons de se préparer à l'économie de l'avenir, et le Conseil consultatif sur l'économie du a désigné les infrastructures comme étant le plus puissant moteur de croissance et de productivité à court terme et à long terme.
Les retombées sont claires. Des groupes comme la Fédération canadienne des municipalités et le Bureau d'assurance du Canada sont d'avis qu'investir de façon importante dans des infrastructures résilientes pourrait nous faire économiser des milliards de dollars.
[Français]
Nous avons parlé à des Canadiens de collectivités situées partout au pays, à des partenaires autochtones, des dirigeants provinciaux, territoriaux et municipaux, de même qu'à de nombreux intervenants.
Ils nous ont dit ce dont ils ont besoin pour la réussite de leurs collectivités et des gens qui y habitent, et nous les avons écoutés. Nous avons conçu le plan Investir dans le Canadaen gardant à l'esprit leurs importants commentaires.
Le plan Investir dans le Canada vise les grandes villes comme les petites collectivités, les banlieues et les collectivités rurales et nordiques. Il est conçu pour créer de bons emplois et favoriser la croissance économique, ainsi que pour investir dans l'assainissement de l'eau et de l'air, dans des transports en commun modernes et fiables, dans des infrastructures résilientes et dans des collectivités durables. Nous faisons d'énormes progrès.
Dans le cadre du plan, le gouvernement du Canada a déjà affecté plus de 65,1 milliards de dollars de financement fédéral à 52 000 projets, et la plupart de ces projets sont en cours ou achevés.
[Traduction]
[Français]
Nous avons investi 2,2 millions de dollars dans l'infrastructure liée à l'eau potable à Plessisville, dans votre circonscription, monsieur Berthold. Un financement fédéral a été accordé pour une station de pompage et pour la modernisation du système de traitement des eaux usées à Verchères, dans votre circonscription, monsieur Barsalou-Duval.
[Traduction]
Il y avait aussi les 12 millions de dollars investis dans le réseau d'approvisionnement en eau potable de Prince Rupert, dans votre circonscription, monsieur Bachrach.
Notre gouvernement a investi dans des projets qui créent de bons emplois et qui appuient la transition continue de notre pays vers une économie axée sur la croissance propre, et ce n'était là qu'un début, qui nous amène jusqu'à aujourd'hui.
Nos investissements sont axés sur cinq grandes priorités, nommément, le transport en commun, les infrastructures vertes, les infrastructures sociales, les infrastructures de commerce et de transport, et les infrastructures des collectivités rurales et nordiques. L'objectif est d'améliorer la qualité de vie des Canadiens.
[Français]
C'est pourquoi nous sommes déterminés à collaborer avec les provinces et les territoires pour l'achat de 5 000 autobus scolaires et urbains à zéro émission au cours des cinq prochaines années. De plus, d'ici 2023, tout nouveau financement alloué à des projets liés au transport en commun servira à financer des solutions à zéro émission.
Nous avons la chance d'avoir des entreprises canadiennes qui sont des chefs de file en matière d'autobus électriques, comme Nova Bus et New Flyer.
[Traduction]
Nous possédons la capacité et le savoir-faire pour construire des autobus électriques ici même au Canada, alors tout le monde y gagne.
Depuis 2015, les Canadiens ont créé environ 80 000 emplois dans le secteur de l'infrastructure, une contribution importante au plus de un million d'emplois qui se sont créés au Canada sous la gouverne de notre gouvernement.
[Français]
En fait, j'aimerais que nous encouragions les entreprises canadiennes qui utilisent des matériaux de construction à faible émission de carbone, comme CarbonCure Technologies de Dartmouth en Nouvelle-Écosse; les panneaux de bois lamellé-croisé de Chantiers Chibougamau, au Québec; ou l'aluminium sans carbone fabriqué par Elysis, une coentreprise située à Montréal.
Les infrastructures et l'environnement doivent aller de pair, tout comme les infrastructures et l'économie.
Dans le cadre des ententes bilatérales conclues avec chaque province et territoire, nous investissons plus de 33 milliards de dollars dans l'ensemble du pays.
Par ailleurs, nous encourageons les provinces et les territoires à travailler en étroite collaboration avec leurs municipalités, leurs collectivités et leurs associations municipales, afin de présenter rapidement des projets au gouvernement fédéral aux fins d'approbation, pour que personne ne rate une saison de construction.
Nous voulons que les Canadiens voient les avantages découlant de ces projets et qu'ils en profitent le plus rapidement possible.
[Traduction]
En plus de mes homologues provinciaux et territoriaux et des dirigeants autochtones, j'ai récemment rencontré la Fédération canadienne des municipalités, le caucus des maires des grandes villes, les maires de TransLink, en Colombie-Britannique, et de nombreux autres intervenants à travers le pays pour entendre comment nous pouvons améliorer leurs collectivités, pour écouter leurs priorités et pour voir les effets de nos investissements. Les progrès sont bien réels. Par exemple, 88 avis à long terme d'ébullition de l'eau potable ont été levés dans des réserves situées partout au Canada, et plus de 900 collectivités rurales et éloignées bénéficient maintenant d'un accès Internet haute vitesse amélioré.
Pensez au nouveau pont international Gordie-Howe, qui raccordera Windsor à Detroit, au Michigan, en 2024, et qui améliorera énormément la circulation sur la principale artère commerciale du Canada, celle par laquelle s'effectuent chaque année environ le quart de tous les échanges commerciaux bilatéraux entre le Canada et les États-Unis.
[Français]
Pensez au nouveau pont Samuel-De Champlain, à Montréal, qui est un lien pour les navetteurs, les cyclistes, les piétons et les touristes, et qui constitue un axe moderne permettant chaque année la circulation de 20 milliards de dollars d'échanges commerciaux internationaux.
[Traduction]
La liste continue, mais les travaux ne s'arrêtent pas. Nous sommes par exemple déterminés à progresser dans le domaine de l'énergie verte, afin d'aider les collectivités rurales et éloignées à passer du diesel à une énergie propre, renouvelable et fiable. Nous collaborons également avec la Banque de l'infrastructure du Canada et d'autres intervenants en vue de fournir un accès Internet haute vitesse à chaque ménage et à chaque entreprise du Canada d'ici 2030. Dans le cadre du Fonds national d'infrastructure, nous appuierons les grands projets d'édification du pays — projets qui relient les gens et les entreprises et qui contribuent à accroître le niveau de vie des Canadiens de façon importante et durable.
Nous reconnaissons qu'à long terme, il est beaucoup moins coûteux de bâtir dès maintenant des infrastructures qui favorisent l'adaptation aux changements climatiques que d'avoir à gérer plus tard les conséquences de ces changements. Notre Fonds d'atténuation et d'adaptation en matière de catastrophes a été créé à cette fin. Lorsqu'une catastrophe naturelle frappe, envoyer nos militaires remplir des sacs de sable pour lutter contre les inondations ou les envoyer éteindre des feux est beaucoup moins efficace que d'investir dans l'atténuation des effets des catastrophes avant même qu'elles ne surviennent. Le rendement sur l'investissement dans les mesures d'atténuation des catastrophes représente des économies allant de 6 $ jusqu'à 14 $ pour chaque dollar investi.
J'ai trois grandes priorités: collaborer avec les partenaires pour que les projets soient construits rapidement; tirer profit du pouvoir qu'ont les infrastructures de favoriser notre croissance économique, créer des emplois et stimuler la productivité; et m'assurer que nos projets permettent de bâtir un avenir résilient à faibles émissions de carbone.
[Français]
En somme, je vois les infrastructures non seulement comme un formidable exercice d'édification de la nation, mais aussi comme une chance pour nous de bâtir le Canada fort et prospère de demain. Quand le Canada bâtit, le Canada grandit.
[Traduction]
J'aimerais remercier les membres du Comité de m'avoir donné la possibilité de faire le point sur le travail important que nous effectuons au profit des Canadiens. C'est avec plaisir que je répondrai à vos questions.
Merci.
:
C'est une très bonne question. En fait, elle rejoint celle du dernier intervenant et ma réponse intéressera peut-être celui-ci.
Nous avons certainement déterminé les domaines prioritaires, qu'il s'agisse d'infrastructure verte, de transport en commun ou des infrastructures dans les régions rurales et du Nord, mais je crois qu'il nous faut mieux comprendre nos investissements dans les infrastructures.
Au Royaume-Uni, où je me suis rendue récemment, il existe un processus d'évaluation nationale des infrastructures qui détermine très clairement les objectifs à long terme d'ici 2050. Je conviens qu'il faut optimiser les investissements... Les investissements dans les infrastructures constituent le plus gros moteur de croissance du PIB. Dans un contexte de décroissance démographique, ils renferment un potentiel énorme. Évidemment, les municipalités veulent des transports en commun, tout comme nous, mais il faut assurer des bénéfices à long terme et être en mesure de quantifier ceux-ci.
Nous avons une bonne idée de tous les projets accomplis et nous sommes à même de constater les répercussions sur l'emploi. Toutefois, je crois qu'il faut maintenant établir les buts à atteindre d'ici 2050 tandis que nous faisons des investissements historiques générateurs d'emplois.
Nous faisons croître l'économie et nous améliorons la qualité de vie des gens. Tout cela contribue à la transition vers un avenir plus propre. Toutefois, j'estime que nous pourrions dresser un meilleur portrait de la situation en tirant parti des pratiques exemplaires adoptées par d'autres pays. Le Royaume-Uni l'a fait, de même que l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
Des feuilles de route sont déjà à notre disposition. Il y a le rapport du conseil consultatif au ; le Cadre pancanadien sur les changements climatiques et la Stratégie nationale sur le logement. Je crois, cependant, que nous devons nous concentrer sur les résultats.