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Je vous remercie beaucoup, madame la présidente et chers membres du Comité. Je suis ravi d'être ici pour la première fois à titre de ministre de l'Environnement et du Changement climatique pour faire le point sur nos progrès réalisés dans la lutte contre les changements climatiques et dans la protection de l'environnement, et sur la manière dont la situation se reflète dans le Budget supplémentaire des dépenses.
Je suis accompagné aujourd'hui par Christine Hogan, sous-ministre d'Environnement et Changement climatique Canada, Ron Hallman, président et directeur général de l'Agence Parcs Canada, et David McGovern, président de l'Agence d'évaluation d'impact du Canada.
Je tiens d'abord à souligner que cette réunion se déroule sur le territoire traditionnel des peuples algonquin et anishinabe.
Notre monde est confronté à un certain nombre de changements environnementaux très importants tels que les changements climatiques, la perte de biodiversité et la pollution de toutes sortes, dont la pollution par le plastique, qui est sans doute le principal sujet d'actualité ces derniers jours. Tous les trois sont d'une importance capitale et tous les trois sont étroitement liés. Il s'agit sans aucun doute de trois défis, mais ils offrent tous des possibilités pour les pays qui agissent tôt pour les relever.
[Français]
Les changements climatiques sont la menace existentielle de notre époque. La science est claire et convaincante.
Si les émissions mondiales continuent à augmenter au rythme actuel, le monde pourrait connaître un réchauffement d'au moins trois degrés d'ici 2100.
Les conséquences sont réelles: un climat plus chaud intensifiera les phénomènes météorologiques extrêmes, entraînera une élévation du niveau de la mer et réduira la quantité de neige, de glace et d'eau douce.
[Traduction]
À cet égard, la question du climat est une question scientifique. Ce n'est pas une question politique et, très honnêtement, elle ne devrait pas être une question partisane. La crise climatique exige des politiques efficaces et claires qui permettront de réduire de façon mesurable les émissions de gaz à effet de serre du Canada au cours des prochaines décennies tout en favorisant une croissance propre.
La population canadienne comprend que le progrès économique devra se faire à l'avenir dans le cadre de la durabilité de l'environnement. On ne peut plus penser aux perspectives économiques sans tenir compte des impacts environnementaux. Tous les secteurs de l'économie le comprennent bien. Par exemple, les principaux gestionnaires de fonds et investisseurs, comme BlackRock, font de la durabilité et du risque climatique des éléments fondamentaux de leurs stratégies d'investissement. Les entreprises du secteur des ressources naturelles s'engagent à atteindre des émissions nettes nulles, tout comme les producteurs d'acier canadiens l'ont annoncé la semaine dernière. D'autres, dont Microsoft, ont adopté des objectifs encore plus ambitieux.
[Français]
Lors de l'élection de 2019, les Canadiens ont massivement manifesté leur inquiétude à propos des changements climatiques. Notre gouvernement s'est engagé à mettre en œuvre deux politiques clés en matière de climat: dépasser notre objectif de réduction de 30 % par rapport aux niveaux de 2005 en 2030, et atteindre des émissions nettes nulles d'ici 2050.
Nous avons fait d'énormes progrès dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre depuis 2015.
[Traduction]
Au début de notre premier mandat, nous avons élaboré le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques, le premier véritable plan climatique que ce pays ait jamais eu. Il contient plus de 50 mesures différentes, allant de l'élimination progressive du charbon aux investissements majeurs dans les infrastructures de transport public et de véhicules électriques, en passant par l'efficacité énergétique des bâtiments et des industries. Nous avons investi plus de 3 milliards de dollars pour développer les technologies propres et mettre en place une tarification nationale sur la pollution, car il ne peut y avoir de plan crédible de lutte contre la pollution si celle-ci est gratuite.
Pour atteindre des émissions nettes nulles, il faudra une transformation économique et environnementale et la mobilisation de quantités importantes de capitaux privés. Il est certain qu'un élément clé de toute voie sera de mettre l'accent sur les technologies propres. Espérer que la technologie nous sauvera de la dure politique nécessaire pour réduire les émissions n'est pas un plan de lutte contre les changements climatiques. Cependant, une stratégie réfléchie sur la technologie verte doit être une composante essentielle d'une stratégie efficace pour atteindre des émissions nettes nulles, en particulier pour nous aider à décarboniser des secteurs clés de notre économie. Les technologies propres offrent d'énormes possibilités économiques pour le Canada.
[Français]
Nous avons tous un rôle à jouer dans la lutte contre les changements climatiques, et je tiens à souligner que, lorsque nous travaillons ensemble, nous pouvons réaliser de grandes choses. Prenez le Protocole de Montréal, par exemple. Le premier ministre Brian Mulroney, un premier ministre conservateur, a travaillé avec des politiciens de tous les partis, des États-Unis, des pays nordiques et des Nations unies pour protéger la couche d'ozone. Cela a été extrêmement efficace: 197 pays ont signé le traité qui est devenu le traité environnemental le plus loué de l'histoire.
[Traduction]
La réalisation de nos objectifs sera difficile et nécessitera le leadership de toutes les régions du pays.
J'aimerais maintenant passer en revue très brièvement nos prévisions budgétaires actualisées qui tiennent compte des changements ou des évolutions de certains programmes et services. Commençons par Environnement et Changement climatique Canada.
Le dernier Budget supplémentaire des dépenses (B) 2019-2020 pour Environnement et Changement climatique Canada prévoit 134,9 millions de dollars d'ajustements qui concernent principalement la mise en œuvre du cadre, qui comprend le Fonds d'incitation à l'action pour le climat. Le fonds s'applique aux administrations où le système fédéral de tarification de la pollution par le carbone est en vigueur, de sorte que nous reversons la redevance sur les combustibles aux Canadiens. Les nouvelles estimations reflètent des augmentations de 9,5 millions de dollars en crédits votés et de 109,1 millions de dollars en financement prévu par la loi.
Pour favoriser des déplacements plus propres et plus efficaces, nous avons également alloué 5,8 millions de dollars supplémentaires à Ressources naturelles Canada pour une contribution à la Ville de Brampton pour un essai d'autobus électrique.
Les estimations font également état de 4,7 millions de dollars pour commencer les contributions fédérales à l'élimination des déchets plastiques.
[Français]
Passons maintenant à Parcs Canada.
Parcs Canada est responsable de la protection de notre précieux héritage naturel pour les générations futures, ainsi que des sites historiques et patrimoniaux importants.
Les dépenses de Parcs Canada ont augmenté de 3,5 millions de dollars, dont 2,7 millions de dollars pour commémorer les sites des pensionnats indiens en réponse à l'appel à l'action 79 de la Commission de vérité et réconciliation.
Le budget supplémentaire des dépenses demande également l'approbation d'un transfert de crédits de 12,9 millions de dollars des dépenses de programme de l'agence au compte des nouveaux parcs pour économiser en vue du développement d'infrastructures au Parc urbain national de la Rouge.
[Traduction]
En ce qui concerne l'Agence d'évaluation d'impact du Canada, elle demande deux transferts interdépartementaux de 1,8 million de dollars pour le Budget supplémentaire des dépenses (B).
Madame la présidente, je vais m'arrêter ici.
J'espère que ce résumé fournira aux membres du Comité les renseignements qu'il souhaite obtenir sur le Budget supplémentaire des dépenses.
Nous voulons confirmer aux membres du Comité, et à la population canadienne, notre engagement à lutter contre les changements climatiques et à protéger notre environnement naturel. Nous consulterons la population canadienne à chaque étape du processus.
Je serai ravi de répondre à vos questions.
Bienvenue, monsieur le ministre.
Comme vous le savez, lorsque nous parlons de changements climatiques, nous devons forcément parler de nos ressources hydriques. En fin de compte, les changements climatiques se manifestent par leurs répercussions sur nos ressources hydriques, qu'on parle d'inondations ou de sécheresses. Comme vous le savez, nous nous sommes engagés, lors de la dernière campagne électorale, à créer une agence canadienne de l'eau. C'est une idée assez novatrice que vous avez la responsabilité de concrétiser.
Pouvez-vous faire part au Comité de votre vision concernant cette nouvelle agence qu'on est en train de concevoir?
Pensez-vous à quelque chose d'envergure qui va regrouper tous les rôles en matière de gestion et de protection de l'eau au niveau fédéral?
Sinon, envisagez-vous de commencer plus modestement par certaines pierres angulaires, comme toutes les activités qui concernent la prévision des inondations et l'adaptation à celles-ci, par exemple?
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Merci, madame la présidente.
Je vous remercie, monsieur le ministre, de votre présence et de votre discours.
Je vais d'ailleurs m'appuyer sur une partie de ce discours pour vous poser une question sur le projet d'expansion de Trans Mountain. Dans votre discours, vous disiez ceci:
On ne peut plus penser aux perspectives économiques sans tenir compte des impacts environnementaux.
Je vais vous ramener un peu en arrière, soit en juin 2019. Une clause établissait que, si les coûts étaient révisés à la hausse, la facture pouvait être refilée aux utilisateurs, un peu comme le péage sur les autoroutes. Or, cela n'a pas été pris en compte. Trans Mountain a refusé cette option. Même la Régie de l'énergie du Canada aurait pu intervenir pour empêcher que ces coûts soient refilés aux contribuables, mais elle ne l'a pas fait. Ce sont donc les contribuables qui vont devoir les assumer.
Les compagnies pétrolières qui vont utiliser le pipeline vont le faire à un coût inférieur à celui du marché. Il n'y aura pas de profits sur ce pipeline. Ce sont donc les contribuables qui vont devoir le payer, étant donné que les utilisateurs n'auront pas à assumer de frais de « péage ». Trouver les chiffres dans le budget n'était vraiment pas évident.
Le gouvernement n'est-il pas en train de sous-estimer les coûts de ce projet pour les garder secrets, en quelque sorte, afin que les citoyens ne s'indignent pas? En effet, les coûts vont monter et ce pipeline va coûter de plus en plus cher.
Les technologies propres font certainement partie de la solution pour boucler la boucle sur les plastiques, comme c'est le cas pour le climat.
C'est certainement un domaine qui m'intéresse. J'ai été chef de la direction et cadre supérieur des technologies propres pendant 15 ans avant d'entrer en politique.
Faire progresser les technologies propres pour lutter contre la pollution par le plastique est certainement un élément de notre stratégie visant à réduire la quantité de déchets à zéro. Nous soutenons les innovateurs et les entrepreneurs canadiens au moyen d'un investissement de près de 19 millions de dollars dans le cadre du Défi canadien d'innovation sur les plastiques, ce qui se traduit par la création de solutions vraiment canadiennes.
J'ai deux ou trois exemples. Axipolymer, une entreprise basée à Montréal, créera une pellicule recyclable multicouche qui pourra être utilisée pour l'emballage alimentaire. GreenMantra Technologies, à Brantford, en Ontario, transformera les déchets d'isolants en polystyrène en nouveaux isolants.
En améliorant notre gestion des déchets de plastique, nous pouvons réduire la pollution, mais nous pouvons également créer des milliers d'emplois grâce aux nouvelles solutions technologiques que nous, Canadiens, créons et mettons en œuvre.
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Merci, madame la présidente.
Je vous remercie tous de votre présence.
Si j'en avais eu l'occasion, j'aurais posé des questions au au sujet de certaines de ses observations sur les technologies propres et certains des travaux en cours dans tout le secteur industriel, non seulement pour capter le carbone, mais également pour trouver des moyens de réduire la production de carbone en général, par exemple. Je considère cela comme un secteur principal dans lequel notre nation peut vraiment améliorer de façon spectaculaire son empreinte globale.
Franchement, je pense que c'est un outil plus efficace, et cela facilite certainement un peu les choses pour les Canadiens des régions rurales et en particulier ceux qui se situent au bas de l'échelle des revenus. Je pense souvent aux nombreuses personnes qui vivent dans mon comté qui, selon bien des gens, n'est qu'un lieu privilégié des gens riches et célèbres, mais le revenu familial des gens qui y vivent et qui y travaillent est inférieur d'environ 20 % au revenu médian en Ontario. Il y a des gens qui doivent vraiment se battre jour après jour, mois après mois. Ils ne vivent pas dans le luxe; ils essaient seulement de se rendre au travail. Pour ces gens, l'imposition d'une taxe carbone m'a toujours posé problème. Je comprends qu'ailleurs, où d'autres options existent, ce n'est peut-être pas un problème aussi important.
Cependant, je voulais examiner en profondeur les programmes qui concernent directement toute cette question des technologies propres, cette stratégie réfléchie dont nous parlons. En examinant le Budget supplémentaire des dépenses, je remarque que les subventions et les contributions s'élèvent à près de 1 milliard de dollars dans ce ministère, soit 791 millions de dollars. Il s'agit en grande partie de contributions à des organismes et à des groupes internationaux, et ce genre de choses.
Je me demande si, en fait, il y a... J'imagine que d'autres ministères doivent également avoir des mesures d'incitation pour l'industrie et aider l'industrie et les nouvelles entreprises qui créent les énergies de remplacement. Combien d'argent le gouvernement, de façon générale, dans l'ensemble des ministères... Où pouvons-nous savoir tout ce qui est fait pour créer ces nouvelles possibilités?
Toujours en ce qui concerne les contributions et les subventions, et le montant de 791 millions de dollars, il y a beaucoup de choses différentes ici. Je ne pourrais les comprendre toutes.
Je vous donne seulement un exemple. En 2014-2015, Conservation de la nature Canada avait obtenu environ 8,8 millions de dollars, puis plus rien. Ensuite, bien entendu, il y a eu des subventions à l'appui du Programme de conservation des zones naturelles, et cela a continué.
Je me demande si vous pouvez donner des exemples précis, pour peut-être seulement cette catégorie, de ce à quoi cet argent devait servir, des types de programmes qui ont été appuyés et de ce qui a été utilisé pour déterminer si cela permettait d'atteindre les objectifs, particulièrement au chapitre de la réduction de notre empreinte.
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Le gouvernement s'est engagé à retourner à la province ou au territoire d'origine toutes les recettes provenant de la tarification du carbone. Pour ce faire, nous procédons de deux façons.
La première est par l'entremise du FIAC, le Fonds d'incitation à l'action pour le climat, soit les recettes provenant de la taxe carbone sur les carburants. Environ 90 % de ces recettes sont retournées directement aux ménages sous la forme d'un chèque annuel. Les 10 % restants sont versés dans le cadre de programmes, dont mon collègue M. Jones est responsable, pour aider les petites entreprises, les organismes sans but lucratif et le secteur qui regroupe les municipalités, les hôpitaux, les universités et les écoles...
Une autre part des recettes provient, ou proviendra plutôt, puisque ce n'est pas encore le cas, des paiements de conformité qui seront effectués par les grandes entreprises. Nous avons confirmé que ces recettes seront retournées à la province ou au territoire concerné. Le gouvernement n'a pas encore élaboré un programme détaillé à ce sujet, mais nous sommes en pourparlers avec l'industrie pour déterminer la meilleure façon d'utiliser ces recettes.
Je répète encore une fois qu'on procède à une remise totale des recettes récoltées. Le programme vise la réduction des émissions. Les sommes destinées aux ménages leur sont versées directement pour qu'elles les utilisent à leur gré.
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Je vais poursuivre sur le même sujet et tenter d'obtenir une précision de M. Moffet. Cela rejoint en outre les propos de M. Aitchison au sujet des répercussions qu'a le prix de la pollution sur les Canadiens à faible revenu.
En fin de semaine dernière, je me suis rendu à un des comptoirs d'information fiscale à Guelph, dans la paroisse Holy Rosary. Dans ma paroisse, des bénévoles ont organisé un de ces comptoirs pour les gens gagnant moins de 35 000 $. Les gens ne reçoivent pas un chèque annuellement, mais un remboursement provenant de l'Agence du revenu du Canada. Il est donc important, en particulier pour les Canadiens à faible revenu, de remplir une déclaration de revenus. S'ils n'avaient pas l'habitude d'avoir un remboursement parce qu'ils ne payaient pas d'impôt, ce n'est plus le cas maintenant parce qu'ils participent à l'économie.
Nous avons annoncé récemment cet incitatif, qui augmente encore cette année, et qui augmentera encore les années suivantes.
Pouvez-vous nous expliquer en quoi cet incitatif peut aider les Canadiens à faible revenu, et nous aider aussi à lutter contre la pauvreté?
L'incitatif prend la forme d'un remboursement par l'Agence du revenu du Canada, c'est pourquoi il est important pour les gens de remplir une déclaration de revenus. Une partie du Fonds d'incitation à l'action pour le climat, des 109 147 502 $ prévus dans le Budget supplémentaire des dépenses, est destinée à tous les Canadiens, y compris ceux à faible revenu.
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D'accord. Je ne veux pas vous interrompre, mais je dispose de peu de temps.
Je suis particulièrement préoccupé par le financement du budget de 2018 qui arrive à échéance pour les services hydrologiques nationaux.
Cela m'inquiète parce que, pour en revenir à l'argument de M. Redekopp, dans le Rapport sur les résultats ministériels, il y a seulement quatre indicateurs qui n'ont pas été atteints. Deux d'entre eux sont liés à l'eau. Je vais essayer de les trouver ici.
L'un d'eux concerne les services hydrologiques nationaux, l'interaction des provinces avec ces services et le degré de satisfaction des provinces par rapport à ces services.
Le rapport dit ici qu'en ce qui concerne le programme des services hydrologiques, l'indicateur représente le pourcentage de satisfaction des partenaires provinciaux et territoriaux à l'égard des services hydrologiques d'Environnement Canada. La cible s'élève à 80 % et le résultat actuel se chiffre à 56 %.
Je suis préoccupé par le fait que le financement de ces services... On m'a dit que le personnel de ces services était en train de tenter de mettre à niveau les stations de surveillance. Est-ce exact?
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Je m'appelle Diane Campbell, et je suis sous-ministre adjointe du Service météorologique du Canada.
Le financement qui a été accordé dans le budget auquel vous avez fait allusion ciblait trois thèmes particuliers. L'un d'eux visait à s'occuper de certaines pièces d'équipement de surveillance très rouillées. Ce travail est à moitié fini. Nous avons mis l'accent sur les stations à risque élevé, mais nous planifions d'achever le renouvellement de ces infrastructures d'ici à ce que le financement arrive à échéance.
Les thèmes comprenaient deux autres éléments. L'un d'eux consistait à travailler plus étroitement avec les provinces et les territoires à la réalisation de plusieurs activités, dont la création de mécanismes d'échange de données, puis à améliorer la capacité de modéliser simultanément les eaux et la météo et donc de faire des prévisions.
En ce qui a trait au deuxième argument que vous avez avancé au sujet de la satisfaction, cela fait partie de l'approche permanente du Service météorologique. Nous parlons toujours à nos clients afin de déterminer leur degré de satisfaction.
Nous reconnaissons assurément que les provinces et les territoires aimeraient bénéficier d'un meilleur accès en temps réel à des données liées à un certain nombre d'enjeux. Nous avons mis en place des mécanismes officiels qui nous permettent de travailler avec eux chaque mois afin d'exécuter les programmes, mais aussi pour découvrir quels sont leurs besoins. Ensuite, nous utilisons ces données et cette information pour déceler les lacunes en vue de planifier et mettre en oeuvre le prochain cycle de programmes et répondre aux besoins en matière de programmes, de technologies et d'innovation.