Comité permanent des comptes publics

Standing Committee on Public Accounts

Pour publication immédiate

Ottawa, 8 juin 2017 -

La Défense nationale n’a pas géré le soutien en matière d’équipement militaire de manière rentable et a payé pour un niveau de service plus élevé que celui correspondant à son utilisation réelle en partie à cause d’hypothèses de planification initiales qui surestimaient l’utilisation de l’équipement, sous-estimaient les coûts du soutien et sous-évaluaient les besoins en personnel, selon un rapport du Comité permanent des comptes publics déposé aujourd’hui à la Chambre des communes par l’honorable Kevin Sorenson, président du Comité.

À l’automne 2016, le Bureau du vérificateur général (BVG) a publié un audit de performance visant à déterminer si la Défense nationale avait géré le soutien en matière d’équipement de manière rentable afin que l’équipement militaire soit disponible et fiable pour pouvoir répondre aux exigences opérationnelles et d’instruction des Forces armées canadiennes. Le BVG avait choisi d’étudier six éléments d’équipement dans le cadre de cet audit.

Plus précisément, le BVG a constaté que les hypothèses de planification mentionnées ci-dessus ont fait augmenter les coûts et réduit la disponibilité de l’équipement. Les coûts fixes élevés associés aux contrats de soutien en matière d’équipement ont fait en sorte que la Défense nationale paie pour un niveau de service plus élevé que celui correspondant à son utilisation réelle et ont réduit les fonds disponibles pour d’autres éléments d’équipement. Dans ce rapport, le Comité a formulé huit recommandations pour s’assurer que la Défense nationale comble les lacunes cernées dans l’audit du BVG.