:
Merci beaucoup, monsieur le président et membres du comité.
Mes collaborateurs et moi-même sommes ici pour discuter du Budget principal des dépenses de 2008-2009 concernant le portefeuille des Transports, de l'Infrastructure et des Collectivités. C'est la troisième occasion qui m'est donnée de venir témoigner devant le comité au sujet du Budget principal des dépenses. Depuis ma première visite, d'importants progrès ont été réalisés au sein de notre portefeuille, un portefeuille qui couvre un champ très large avec Transports Canada, Infrastructure Canada et 16 sociétés d'État.
Nous continuons de nous attaquer à certains des enjeux les plus importants auxquels le Canada se trouve confronté aujourd'hui, notamment le rendement de notre économie, la sécurité et la sûreté des transports, la durabilité de l'environnement et la qualité de vie dans nos villes et collectivités à laquelle contribue l'infrastructure publique.
Les membres du Comité permanent des transports, de l'infrastructure et de collectivités ont contribué de façon importante à chacun de ces secteurs, et j'en profite pour vous remercier de votre participation active au programme d'action législative et à l'étude d'un certain nombre de questions stratégiques importantes qui influent sur notre portefeuille.
Je remercie en particulier le comité d'avoir étudié le projet de loi , qui modifie la Loi maritime du Canada. Les projets de modification auront pour effet de renforcer le cadre opérationnel des administrations portuaires canadiennes et contribueront ainsi à faire du transport maritime un secteur plus vigoureux et plus concurrentiel. Je ne saurais passer sous silence la participation du comité à l'étude sur la sécurité ferroviaire et à la modification de la Loi sur la sécurité ferroviaire.
Enfin, je remercie le comité de s'être penché sur le futur rôle de la Loi sur la protection des eaux navigables, la LPEN. De notre point de vue, la LPEN, l'un des instruments canadiens les plus anciens, doit mettre en évidence les besoins économiques actuels et répondre à l'augmentation de volume du transport maritime et à la variété de l'utilisation des eaux navigables canadiennes. Ce sera un plaisir de travailler avec vous à l'examen de toutes ces questions cruciales pour les transports et l'infrastructure au Canada.
[Français]
Au cours de la dernière année, collègues, notre gouvernement a réalisé d'importants investissements dans les transports et l'infrastructure du pays. Ainsi, nous contribuons à l'amélioration de la qualité de vie des Canadiens et de la compétitivité canadienne sur la scène mondiale.
Vous n'êtes pas sans savoir que nous avons lancé le plus important programme d'infrastructure de l'histoire du pays. Le plan d'infrastructure Chantiers Canada comprend des investissements de 33 milliards de dollars pour des enjeux que les Canadiens ont à coeur, notamment l'environnement, l'économie ainsi que des collectivités plus fortes et plus prospères.
Notre plan prévoit un cadre d'investissement prévisible à long terme et sans précédent qui va aider les provinces, les territoires et les collectivités à planifier leur avenir. En fait, plus de la moitié des fonds, soit 17,6 milliards de dollars, pour être plus précis, ira aux municipalités par l'entremise du rabais de 100 p. 100 de la TPS et du Fonds de la taxe sur l’essence, et ce, afin de moderniser les infrastructures du Canada.
On prévoit que Chantiers Canada va générer, avec l'aide des autres ordres de gouvernement et les partenaires financiers, au moins 50 milliards de dollars en financement nouveau. Depuis le lancement du plan Chantiers Canada par le en novembre dernier, nous avons fait des progrès importants dans la mise en application de ce plan. Nous avons signé des accords-cadres avec huit provinces et territoires, et nous prévoyons faire de même sous peu avec les autres provinces et territoires.
Le Fonds de la taxe sur l'essence sert à financer plus de 2 000 projets communautaires.
Le plan Chantiers Canada nous permet de réaliser des progrès rapides en finançant des projets prioritaires partout au Canada. Ces projets encouragent une économie plus productive, notamment notre engagement de 100 millions de dollars pour améliorer les routes au Nouveau-Brunswick, et un environnement plus propre. Comme vous le savez, nous avons annoncé un financement d'un milliard de dollars pour le transport en commun dans la région du Grand Toronto afin de réduire la congestion routière.
Nous finançons également des projets clés relatifs à l'eau potable. Notre investissement de 50 millions de dollars pour le projet d'assainissement des eaux de la région Huron Elgin London, dans le sud de l'Ontario, en est un exemple.
Ces projets encouragent également une meilleure qualité de vie dans nos collectivités, comme en fait foi l'annonce du financement de 40 millions de dollars pour la création d'un centre pour l'excellence dans le sport à Calgary et une contribution de huit millions de dollars pour aider à la revitalisation d'un quartier culturel à Montréal, soit le Quartier des spectacles.
Outre le plan Chantiers Canada, nous continuons de poser des actes concrets à l'égard de chaque mode de transport. Dans le secteur des transports en commun, nous avons porté nos investissements à 1 milliard de dollars par année et nous avons prévu dans le Budget de 2008 une somme de 500 millions de dollars pour appuyer les dépenses en capital au moyen de la Fiducie pour l'infrastructure de transport en commun.
Dans le secteur ferroviaire, nous avons adopté le , afin de protéger les expéditeurs ferroviaires contre une éventuelle emprise abusive sur le marché par les compagnies de chemin de fer. Par ailleurs, nous avons entrepris l'examen du transport ferroviaire des marchandises et signé deux protocoles d'entente avec l'Association des chemins de fer du Canada. Dans le premier cas, l'objectif visé est de rehausser la sûreté du transport ferroviaire au Canada, tandis que le second protocole traite de la question des émissions produites par les chemins de fer. Dans les deux cas, l'importance des chemins de fer dans les échanges commerciaux du Canada est mise en évidence.
Nos progrès sont également dignes de mention dans le transport aérien depuis l'introduction de la politique Ciel bleu, il y a un an, tandis que l'élan vers une plus grande libéralisation des services aériens continue de se renforcer.
En juin dernier, le premier ministre Harper a rencontré ses homologues européens à l'occasion du Sommet Canada-Union européenne, et tous se sont entendus pour entamer des négociations en vue de la conclusion d'un accord général des services aériens entre le Canada et l'Union européenne.
[Traduction]
Je suis très heureux de vous annoncer qu'un an après l'introduction de la politique Ciel bleu, la troisième série de négociations vient de s'ouvrir à Bruxelles. Voilà de bonnes nouvelles, tant pour les voyageurs que pour l'industrie des voyages.
Dans le secteur du transport maritime, comme je l'ai déjà mentionné, nous sommes allés de l'avant, grâce à votre aide, avec des modifications à la Loi maritime du Canada. J'ai également eu le plaisir, le mois dernier, d'annoncer que le gouvernement du Canada va apporter une contribution de 101 millions de dollars, au cours des cinq prochaines années, pour aider Marine Atlantique S.C.C. à affréter un traversier pour la liaison avec Terre-Neuve-et-Labrador.
D'autre part, nous avons accompli des progrès dans la mise en place d'un réseau de transport plus durable, et il ne saurait en être autrement. Le secteur des transports est responsable d'environ 25 p. 100 de l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre du Canada. Voilà pourquoi nous allons de l'avant avec des dispositions réglementaires nationales sur la consommation de carburant des voitures et des camionnettes neuves, et voilà pourquoi nous passons à l'action dans des secteurs clés visés par notre Stratégie ecoTransports, applicable à tous les modes de transport.
Nous collaborons également avec nos homologues provinciaux et territoriaux à l'amélioration et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, en investissant dans l'assainissement de l'eau, dans l'énergie verte et dans le nettoyage des sites contaminés.
[Français]
Honorables collègues, voilà l'action que vous avons entreprise, et comme vous êtes à même de le constater, les résultats que nous avons obtenus semblent très nombreux et sont effectivement nombreux. Mais il y a encore beaucoup de travail à faire. Je vous demande donc de recommander que le Parlement approuve les dépenses prévues dans le Budget principal que le président du Conseil du Trésor a déposé le 28 février dernier.
Le Budget principal des dépenses 2008-2009 prévoit, pour le portefeuille, un total de 4,544 milliards de dollars, dont 1,32 milliards de dollars pour Transports Canada et 2,456 milliards de dollars pour le Bureau de l'infrastructure du Canada, le reste étant affecté à diverses sociétés d'État.
Nous n'avons pas le temps d'aller dans le détail, mais permettez-moi d'aborder brièvement les deux éléments constitutifs du portefeuille, Transports Canada et Infrastructure Canada.
Pour Transports Canada, le Budget principal des dépenses 2008-2009, soit 1,032 milliard de dollars, fait état d'une augmentation nette de 173,3 millions de dollars par rapport aux 859 millions de dollars prévus dans le budget de 2007-2008. La hausse nette de 173,3 millions de dollars est le résultat de diverses augmentations totalisant 293,5 millions de dollars pour la réalisation de nouvelles initiatives et l'exécution de changements dans les programmes existant, augmentations qui viennent atténuer des réductions de fonds de 120,2 millions de dollars par suite de l'arrivée à terme de programmes et de réductions pangouvernementales.
Du 1,032 milliard de dollars, 9,7 p. 100, soit 100,1 millions de dollars, représente des paiements de transferts, c'est-à-dire: 54,9 millions de dollars pour le pont de la Confédération; 41,9 millions de dollars pour la Voie maritime du Saint-Laurent; 3,3 millions de dollars pour le pont Victoria.
Aux autres ressources, soit 932,2 millions de dollars, viennent s'ajouter des revenus disponibles de 345,6 millions de dollars, ce qui représente un budget de 1,28 milliard de dollars pour le ministère pour les dépenses ci-après: 471,7 millions de dollars au titre des programmes de subventions et de contributions; 382,5 millions de dollars pour les coûts en personnel; 278,3 millions de dollars au titre des autres coûts de fonctionnement; 78,2 millions de dollars pour les immobilisations et enfin, 67 millions de dollars aux régimes d'avantages sociaux.
Passons maintenant au portefeuille de l'infrastructure.
[Traduction]
Le total des fonds demandés s'élève à 2,456 milliards de dollars, une augmentation nette de 437,8 millions de dollars comparativement aux 2,018 milliards de dollars alloués en 2007-2008. L'augmentation nette de 437,8 millions de dollars est requise pour répondre aux demandes grandissantes de financement des programmes d'infrastructure. À cet égard, j'aimerais mentionner plus particulièrement la somme de 327,8 millions de dollars destinée à financer la seconde année du Programme de financement de base de l'infrastructure des provinces et des territoires, et une augmentation de 197,5 millions de dollars du Fonds de la taxe sur l'essence, ce qui porte le total destiné à ce fonds de 800 millions de dollars à près de 1 milliard de dollars cette année.
Ces augmentations sont compensées jusqu'à un certain point par les diminutions de financement pour certains programmes dont la plupart des engagements ont été pris au cours des années précédentes.
Bien entendu, le Budget principal des dépenses comprend également le financement nécessaire aux activités du ministère et à la prestation de ses programmes, soit une somme de 37,5 millions de dollars.
[Français]
En ma qualité de ministre, j'assume un certain nombre de responsabilités qui n'ont besoin d'aucun crédit du Parlement et, de ce fait, qui ne figurent pas dans le budget, notamment: la Caisse d'indemnisation des dommages dus à la pollution par les hydrocarbures causés par les navires; l'Administration de pilotage des Grands Lacs; l'Administration de pilotage du Pacifique; l'Administration de pilotage de l'Atlantique; l'Administration de pilotage des Laurentides; l'Administration du pont Blue Water; Ridley Terminals Inc.; la Monnaie royale canadienne et ses filiales; la Société immobilière du Canada.
Honorables collègues, je n'ai pas le temps d'entrer dans les détails en ce qui concerne la liste. Cela dit, j'estime que les chiffres que je vous ai présentés aujourd'hui témoignent de l'importance que notre gouvernement accorde aux priorités que nous avons définies dans notre portefeuille.
Monsieur le président, je serai heureux de répondre aux questions des collègues autour de la table sur les démarches en général et sur toute mesure que prévoit le Budget principal des dépenses.
Merci de votre attention.
:
Merci monsieur le président.
Tout d’abord, je voudrais vous remercier, monsieur le ministre, ainsi que vos collaborateurs ministériels.
[Français]
Je voudrais commencer par remercier le ministre d'avoir reconnu le travail des députés membres de ce comité. Ce n'est pas anormal que le ministre reconnaisse le travail des comités dans la résolution des problèmes du gouvernement, et cela nous fait plaisir.
[Traduction]
Il va sans dire que nous sommes très contents de vous entendre rendre hommage au comité pour le travail qu'il a accompli, mais j'ai tout de même quelques questions à vous poser.
Sachant que nous n'avons pas beaucoup de temps, monsieur le ministre, je voudrais saisir cette occasion pour vous parler du rapport de la vérificatrice générale en ce qui concerne votre ministère, et notamment le SGS dans le domaine du transport aérien. Si je soulève cette question, c'est parce que les membres du comité qui sont autour de la table ont travaillé d'arrache-pied et de façon non partisane afin de garantir que nous aurons en place un système tout à fait approprié. Mais, il semble que la vérificatrice générale ait confirmé certaines des conclusions de l'Association canadienne de l'aviation d'affaires. Il semble, par exemple — pour ne nommer que cet élément-là — que le système actuel ne donne pas des résultats correspondants aux attentes du comité.
J'aimerais donc que vous nous en parliez, monsieur le ministre, étant donné que nous n'avons toujours pas adopté ce projet de loi à la Chambre et que l'appui de certains membres du comité pourrait justement dépendre des réponses que vous allez nous fournir aujourd'hui.
Premièrement, il semble que les responsables ministériels n'aient pas reçu suffisamment de formation pour bien remplir le rôle de surveillance qu'on leur a confié: 15 p. 100 de ces responsables n'ont pas terminé leur formation, et un autre 15 p. 100 sont insuffisamment formés ou qualifiés pour bien accomplir leurs tâches. De même, le nombre d'inspecteurs, qui devait rester constant, d'après ce qu'on nous avait dit, voire même augmenter, diminue d'environ 8 p. 100 par année. Donc, la surveillance ministérielle, les activités d'inspection directes et de réglementation et la vérification de systèmes qui devaient être approuvés au préalable ne semblent pas être suffisantes.
Je suis sûr que vous pourrez me fournir des explications à ce sujet mais, en ce qui concerne le comité, malgré les efforts et l'énergie que nous avons consacrés à l'élaboration d'un système qui pourrait bénéficier de l'appui du public, votre ministère ne semble pas être en mesure de répondre aux attentes du comité et du public, si l'on en juge d'après sa performance et ses capacités actuelles.
:
Merci beaucoup, cher collègue.
Quand nous sommes arrivés au pouvoir, l'un des enjeux le plus important pour nous était la sécurité ferroviaire. Il y avait eu une augmentation du nombre de déraillements, d'accidents et de problèmes environnementaux et, en ce qui concerne le respect du Règlement qui était en vigueur… Disons que nous avons déterminé qu'il fallait faire une étude. Je pense que tous les collègues autour de la table étaient d'accord sur la nécessité de procéder à cette étude.
Nous avons ensuite demandé à un ancien ministre des Transports, Doug Lewis, de présider le comité en question. Comme vous l'avez dit, il a récemment déposé son rapport. Entre autres, il a noté la nécessité d'améliorer les communications entre tous les acteurs concernés par la sécurité ferroviaire. Qu'ils soient membres de l'association syndicale — des gens qui travaillent dans ce secteur d'activité — ou qu'ils soient patrons d'une entreprise ou représentants du patron, il faut qu'il y ait un comité consultatif. Voilà justement l'une des principales recommandations faites par Doug Lewis.
Nous avons donc tout de suite réuni des représentants de tous les secteurs de l'industrie. Tous étaient concernés par la sécurité ferroviaire. Nous avons établi un conseil et, en fait, j'ai eu l'occasion la semaine dernière de rencontrer les membres du conseil pour les remercier de leur participation.
Je suis convaincu que c'était justement l'un des éléments qui manquaient. C'était une recommandation parmi d'autres, bien entendu, mais c'est l'un des domaines où il fallait que nous soyons plus proactifs, et le conseil que nous avons mis sur pied donne justement un moyen permanent de communiquer avec les gens sur les questions qui touchent l'industrie. C'est très important, parce que cela va nous aider, en tant que parlementaires, à prendre d'autres mesures qui s'imposent.
Ceci dit, je dirais que, de façon générale, il s'agissait d'examiner le règlement d'application et de voir comment on peut l'ajuster, ou le moderniser, de façon à le faire correspondre à ce que nous voulons y voir, en tant que parlementaires et Canadiens, en matière de sécurité ferroviaire et aux méthodes qui nous semblent appropriées.
Pour moi, nous sommes sur la bonne voie. Nous avons choisi la bonne orientation, en ce qui concerne non seulement la création du conseil consultatif, mais aussi les recommandations faites par le groupe présidé par M. Lewis.
:
Monsieur le ministre, merci de nous donner l'occasion de vous poser quelques questions.
Je voudrais, tout d'abord, soulever des questions liées à la Porte d'entrée de l'Asie-Pacifique, étant donné que je suis le porte-parole de notre parti sur ce dossier-là. J'aurais ensuite une question au sujet de l'étude du secteur ferroviaire. Cela concerne l'une des conclusions du rapport de M. Lewis — à savoir, la nécessité pour Transports Canada d'avoir des ressources financières additionnelles pour pouvoir traiter correctement la question de la sécurité ferroviaire, et je vais également vous demander de m'expliquer vos projets à ce sujet.
J'ai une autre question au sujet du transport aérien. Vous avez parlé de la politique Ciel bleu. Je m'inquiète de ce que le statut du Canada comme destination ne s'améliore pas en ce qui concerne les dispositions plus souples en matière de transport et tourisme, et notamment les voyages aériens entre la Chine et le Canada.
Ma dernière question concerne l'infrastructure. Certains membres du comité d'en face ont déjà posé des questions par le passé au sujet des fonds d'infrastructure qui seraient disponibles — par exemple, pour les centres communautaires. Pour ma part, on m'a demandé de vous en parler. Sur la rive nord de Vancouver, nous avons une grande collectivité perse; ce sont des immigrants iraniens qui nous posent des questions et le ministre Emerson et d'autres ont pris des engagements en ce qui concerne les crédits qu'ils demandaient. Quels progrès ont été réalisés dans ce dossier-là?
S'agissant de ma principale question, qui concerne la Porte d'entrée, je constate dans les parties I et II du Budget principal des dépenses, que, pour la Porte d'entrée de l'Asie-Pacifique, vous prévoyez une contribution de 82 millions de dollars pour 2008-2009, à la page 24-5. Vous indiquez que, pour l'exercice 2007-2008, votre estimation était de 43 millions de dollars.
Je crois savoir que, pour établir une comparaison avec l'engagement que nous avions pris, comme libéraux, vis-à-vis des crédits pour la Porte d'entrée sur cinq ans, dans notre cas, il était question de 591 millions de dollars. Vous aviez prévu 552 millions de dollars, et je constate qu'il est maintenant question que la somme investie atteigne 1 milliard de dollars d'ici 2014.
Mais, pour l'exercice 2008-2009, d'après ce que j'avais vu, votre engagement était de l'ordre de 158 millions de dollars. Mais, si je vais voir les chiffres à la section 2 de la partie III, page 13, je vois la somme additionnelle de 9,7 millions de dollars, ce qui donne en tout seulement 92 millions de dollars. Donc, il manque environ 66 millions de dollars, et je me demande pourquoi.
Je regarde ce qui semble correspondre à des projections des dépenses prévues pour 2009-2010, soit la somme de 142 millions de dollars, alors que seulement 93 millions de dollars sont prévus pour 2010-2011. On dirait que vous êtes loin du compte, et j'aimerais vous entendre là-dessus.
:
Pour répondre à votre dernière question, je n'ai pas eu l'occasion de l'examiner, mais je serais très heureux de le faire. Je vais vous revenir à ce sujet.
S'agissant de la Fiducie pour le transport en commun — les 195 millions de dollars — il est important de comprendre que, une fois que l'étude conjointe sera terminée, cette somme sera complétée par des crédits prélevés sur le budget de Chantiers Canada. Je ne dis pas que ce projet a déjà dépassé le financement prévu mais, juste pour vous rassurer, je peux vous dire que, selon les résultats de l'étude de faisabilité, ou de l'étude conjointe, nous aurons accès aux crédits de Chantiers Canada pour nous aider à promouvoir ce projet.
S'agissant des études de faisabilité relatives au corridor Windsor-Québec, vous avez raison; il y a déjà eu de nombreuses études. Mon sous-ministre…
Une voix: Il rit encore.
L'hon. Lawrence Cannon: Oui, il rit encore. Si je ne m'abuse, il est entré au ministère il y a 30 ans, alors qu'on parlait déjà du projet en question. Donc, il me dit en rigolant… vous vous doutez bien qu'il me donne des coups de pied sous la table.
Comme je l'expliquais à Mme Hall Findlay, cette étude nous donnera une idée générale du coût de ce projet. La dernière fois, le coût avait été évalué à 18 ou 20 milliards de dollars, 80 p. 100 de cette somme devant être payé par le secteur public. Donc, c'est quelque chose qu'il faut examiner.
Vous avez raison concernant VIA Rail: nous y avons effectivement investi 692 millions de dollars, ou 672 millions de dollars — je n'en suis pas sûr. Là, il s'agit de moderniser son infrastructure. Certaines locomotives, notamment les F40, sont vieilles et ont besoin d'être remises en état. Le conseil d'administration de VIA Rail nous a fait comprendre qu'il était très important que VIA puisse avancer en faisant les changements nécessaires — entre autres, en optant pour le genre de locomotives plus éco-compatibles qu'on nous proposait.
Vu cette réalité, et la nécessité de maintenir la fiabilité du réseau de VIA, cette dernière voudrait doubler certaines lignes là où la congestion est forte, afin que les services passagers inter-villes puissent continuer d'être assurés de la manière la plus efficace possible.
S'agissant du Programme de remise éco-AUTO, je n'ai malheureusement pas compris la dernière partie de votre question. Peut-être pourriez-vous la répéter rapidement.