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Je suis d'accord avec Mauril. On n'est pas ici pour étudier un cas particulier. Par contre, il est vrai qu'un cas particulier a suscité un questionnement. Il est certain que le comité ne va pas discuter de ce cas particulier, encore moins au moment de la comparution de la personne en question.
Doit-on convoquer le président ou des vice-présidents? Lorsqu'on est responsable d'une politique d'une société d'État, on n'appelle pas des subalternes. Je ne sais pas si c'est la bonne traduction, mais c'est le mot que j'ai entendu. Quand on est responsable d'une société d'État, les politiques sont gérées plus haut. Nous créons des politiques, c'est sûr, mais elles sont mises en application, et c'est un président qui dirige une société, ce ne sont pas les autres employés. Donc, si on a des questions à poser à la société d'État, à mon sens, c'est le président qui doit se présenter pour y répondre.
On parle beaucoup de transparence. On a parlé d'un projet de rapport sur la transparence qui pourrait être complémentaire. Sans parler du cas particulier, la motion demande simplement que le président de Radio-Canada/CBC explique sa politique relative au droit des employés de communiquer avec les parlementaires. D'ailleurs, la motion ne parle d'aucun cas particulier. Nous ne parlons pas d'administration interne. S'il se passe quelque chose au niveau de l'administration interne, par exemple relativement à la divulgation, ce n'est pas notre problème. Là où cela pose problème, c'est quand on ne peut plus parler avec des gens d'une société d'État pour faire nos travaux, sans qu'ils se fassent sanctionner. Il y a une sorte de loi du silence.
Je ne peux pas dire que Radio-Canada/CBC entretient la loi du silence, car je n'ai aucune preuve à cet égard. Il y a simplement une partie qui dit être lésée, et nous ne sommes pas là pour en parler. J'aimerais savoir si on peut communiquer avec les employés d'une société d'État. Ces gens-là peuvent-ils nous envoyer officiellement, et non sous la table, des informations dans le cadre de nos travaux sur Radio-Canada/CBC, s'ils ont le mandat de le faire? La personne la mieux placée pour nous en parler est le président de Radio-Canada, et non son subalterne, comme vous dites.