AVANT-PROPOS DU PRÉSIDENT

En ma qualité de président du Comité permanent des affaires autochtones et du développement du Grand Nord de la Chambre des communes, je suis heureux d’avoir participé à l’étude de la gestion des terres des Premières nations et du développement économique durable, et de soumettre le présent rapport au nom du Comité.

La terre est un vecteur de croissance économique essentiel, et cela vaut aussi pour les Premières nations. Avec l’élargissement de l’assise territoriale de réserve, qui résulte, notamment des ententes de revendications territoriales et des ajouts aux réserves, s’ouvre une variété de débouchés économiques qui promettent d’améliorer de manière appréciable les conditions de vie dans les réserves. Pendant un an, le Comité a reçu une soixantaine de témoins et s’est rendu dans plusieurs communautés des Premières nations utilisant différents régimes de gestion des terres. Partout, on lui a dit qu’il est crucial que les Premières nations aient accès à des outils de gestion modernes, transparents et efficaces pour qu’elles puissent s’engager dans la voie de l’économie durable et tirer parti de la richesse que recèlent leurs terres.

Le Comité reconnaît qu’il est essentiel de procurer des outils contemporains aux Premières nations et de leur offrir la capacité nécessaire pour gérer efficacement leurs terres, en plus d’atténuer les obstacles au développement durable de ces terres afin qu’elles puissent en tirer toutes les retombées économiques possibles. Dans son rapport, le Comité propose des moyens d’atténuer certains de ces obstacles et d’identifier les éléments clés d’un cadre moderne pour la gestion des terres de réserve.

Au nom du Comité, je tiens à exprimer toute ma gratitude aux témoins qui ont comparu devant nous afin de partager leurs expériences et de présenter leurs recommandations. Nous félicitons toutes les personnes qui ont soumis des mémoires pour éclairer nos travaux, et nous leur témoignons notre sincère appréciation pour cette contribution. Je remercie par ailleurs les membres du Comité pour l’attention qu’ils ont accordée à cette étude. Le fait que le rapport fasse l’unanimité démontre la volonté
des membres à travailler ensemble et à trouver un consensus sur des questions parfois complexes.

Le président du Comité,

Chris Warkentin, député