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CHPC Rapport du Comité

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ANNEXE E
CHRONOLOGIE DE L’HISTOIRE DE L’INDUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE CANADIENNE

 

1896

La première projection publique de films au Canada a lieu à Montréal.

 

1897

Les premiers films canadiens sont produits par James Freer, un agriculteur du Manitoba. Ils décrivent la vie dans les Prairies.

 

1903

Léo-Ernest Ouimet ouvre le premier échange de films du Canada à Montréal.

 

1906

Ouimet ouvre le premier cinéma permanent à Montréal.

 

 

Les frères Jay J. et Jules Allen ouvrent un cinéma à Brantford (Ontario); par la suite, ils bâtiront la chaîne de cinémas Allen. 

 

1911

Le gouvernement de l’Ontario établit la Commission de censure de l’Ontario. 

 

 

Les frères Allen construisent leur premier cinéma de luxe à Calgary. 

 

1913

Production du premier long métrage canadien, intitulé Évangéline

 

1916

N.L. Nathanson ouvre un cinéma à Toronto; par la suite il bâtira la chaîne Paramount. 

 

1917

Le gouvernement ontarien crée l’Ontario Motion Picture Bureau. 

 

 

Le premier studio de cinéma du Canada ouvre ses portes à Trenton (Ontario).

 

1919

Le producteur américain Adolph Zukor acquiert une participation importante dans la chaîne Paramount.

 

1920

Financée par Zukor et dirigée par Nathanson, Famous Players Canadian Corporation (FPCC) est constituée en personne morale.

 

1922

La chaîne de cinéma Allen fait faillite. 

 

1923

Le gouvernement fédéral met sur pied le Bureau de cinématographie du gouvernement canadien.

 

 

FPCC prend le contrôle du marché de la diffusion dans les salles de cinéma canadiennes lorsqu’il fait l’acquisition de tous les cinémas de la chaîne Allen.

 

1930

Zukor acquiert le contrôle direct de FPCC, qui devient une filiale de Paramount Pictures.

 

 

Le gouvernement fédéral entreprend une enquête sur l’industrie cinématographique canadienne conformément à la Loi relative aux enquêtes sur les coalitionsLe commissaire Peter White dirige les audiences.

 

1931

Le commissaire White arrive à la conclusion que FPCC est une coalition.  Une action en justice est intentée en Ontario, mais FPCC est déclarée non coupable.

 

1934

L’Ontario Motion Picture Bureau et le studio de cinéma de Trenton ferment leurs portes.

 

1935

La National Film Society of Canada est constituée en personne morale. 

 

1938

Le gouvernement fédéral invite John Grierson, producteur de films écossais, à étudier les activités cinématographiques du gouvernement.  Grierson recommande la création de la Commission nationale sur le cinématographe.

 

1939

Le gouvernement fédéral met en place la Commission nationale sur le cinématographe (qui deviendra bientôt l’Office national du film du Canada – l’ONF), et Grierson en est le premier commissaire. 

 

1941

L’ONF absorbe le Bureau de cinématographie du gouvernement canadien.

 

 

Nathanson met sur pied la chaîne de cinémas Odeon et nomme son fils Paul directeur de l’entreprise.

 

1944

L’établissement de Renaissance Films marque le début de la production cinématographique commerciale au Québec.

 

1946

Québec Productions, de St-Hyacinthe, tourne le premier long métrage en anglais et en français intitulé La Forteresse/Whispering City.

 

 

Budge et Judith Crawley constituent en personne morale Crawley Films à Ottawa.

 

 

Paul Nathanson vend ses intérêts dans Odeon à la Rank Organization de Grande-Bretagne.

 

1948

Le projet de coopération canadienne entre en vigueur.  Pour empêcher le paiement de taxes sur leurs profits et l’imposition d’un système de quotas, la Motion Picture Association of America accepte de tourner des films au Canada, de mentionner le Canada dans des longs métrages et de distribuer plus de courts métrages de l’ONF.  Le projet de coopération est mis en exécution jusqu’en 1958. 

 

1949

Le Palmarès du film canadien est instauré. 

 

 

Le gouvernement fédéral met sur pied la Commission royale d’enquête sur l’avancement des arts, des lettres et des sciences au Canada, appelée la Commission Massey d’après son président, Vincent Massey. 

 

1950

Le Parlement adopte la Loi nationale sur le film, laquelle élargit le mandat de l’ONF. 

 

 

La National Film Society of Canada devient l’Institut canadien du film.

 

 

Le premier festival du film d’Amérique du Nord se déroule à Yorkton (Saskatchewan).

 

1951

La Commission Massey dépose son rapport.

 

 

Le Comité des archives canadiennes du film est mis sur pied, et l’ONF agit comme conservateur temporaire des films historiques.

 

1954

Le gouvernement fédéral instaure une déduction pour amortissement (DPA) de 60 p. 100 pour encourager l’investissement privé dans les longs métrages.

 

1958

Le projet de coopération canadienne prend fin. 

 

1962

Création de Connaissance du cinéma.

 

1963

Le gouvernement du Canada signe son premier traité de coproduction avec un gouvernement étranger, celui de la France. 

 

 

Le gouvernement fédéral met sur pied le comité interministériel du développement de la production cinématographique au Canada, que préside Guy Roberge, commissaire de l’ONF. 

 

 

L’Institut canadien du film crée les Archives canadiennes du film. 

 

1965

Le comité interministériel du développement cinématographique au Canada publie un rapport d’O.J. Firestone, professeur d’économie de l’Université d’Ottawa, intitulé Film distribution practices, problems, and prospects.

 

1967

Le gouvernement fédéral crée la Société de développement de l’industrie cinématographique canadienne (SDICC) et lui accorde un budget de 10 millions de dollars. 

 

 

Un incendie à l’ONF détruit les films historiques des Archives canadiennes du film.

 

1968

FPCC est remplacé par Famous Players Ltd.; 51 p. 100 des actions de l’entreprise appartiennent à Gulf+Western (Canada) Ltd, propriété exclusive de Gulf+Western des États-Unis.

 

1969

Création de l’Ontario Film Institute.

 

1971

Le gouvernement fédéral augmente de 10 millions de dollars le budget de la SDICC.

 

 

Connaissance du cinéma devient la Cinémathèque québécoise.

 

1972

Création de Pacific Cinémathèque à Vancouver.

 

 

Création du Council of Canadian Filmmakers (CCFM).

 

1973

Le gouvernement fédéral négocie un système de quotas volontaires avec les deux grandes chaînes de cinémas. 

 

 

Les Archives publiques du Canada mettent en place la Division des archives nationales du film. 

 

1974

Le CCFM réclame l’adoption de solutions radicales pour favoriser la diffusion des films canadiens dans les salles de cinéma du pays.

 

 

La déduction pour amortissement (DPA) prévue dans la Loi de l’impôt sur le revenu s’applique désormais à la production cinématographique, permettant de déduire la totalité des investissements dans des productions canadiennes.

 

 

Le gouvernement fédéral crée le Bureau de certification des produits audiovisuels canadiens (BCPAC), qui doit administrer le programme de DPA touchant les longs métrages

 

 

Instauration d’un système de points servant à mesurer le contenu canadien.

 

 

L’Institut canadien du film transfère ses collections de films aux Archives publiques du Canada. 

 

1975

Le gouvernement fédéral négocie une autre entente relative au système de quotas volontaires avec les cinémas Famous Players et Odeon.

 

 

Création de l’Institut québécois du cinéma.

 

 

Création de RSL Films.

 

1976

Le gouvernement fédéral augmente le budget de la SDICC de 5 millions de dollars et décide de la financer au moyen de crédits parlementaires annuels.

 

 

Le premier Festival of Festivals se déroule à Toronto.

 

 

Création à Ottawa de la Division des archives audio-visuelles des Archives publiques du Canada. 

 

 

Des intérêts canadiens achètent les cinémas Odeon.

 

 

Le gouvernement fédéral laisse tomber le système de quotas volontaires. 

 

1977

Premier Festival des films du monde de Montréal. 

 

1978

La sortie du film L’argent de la banque (The Silent Partner) marque le début de l’explosion des abris fiscaux.

 

 

Création d’Atlantis Films.

 

1979

L’Académie canadienne du cinéma et de la télévision est créée pour instaurer les prix Génie, qui remplacent le Palmarès du film canadien.

 

 

Cineplex ouvre un complexe de 21 salles de cinéma au Centre Eaton de Toronto.

 

 

Établissement de l’International Cinema Corporation.

 

1980

Le gouvernement fédéral met sur pied le Comité d’étude de la politique culturelle fédérale, que président Louis Applebaum et Jacques Hébert.

 

1981

Création de l’Alberta Motion Picture Development Corporation.

 

 

Sortie de Porky’s qui devient le long métrage canadien ayant généré le plus de recettes.

 

1982

Le Comité Applebaum-Hébert présente son rapport.

 

 

Début du Vancouver International Film Festival.

 

1983

Le gouvernement du Québec crée la Société générale du cinéma.

 

 

La Cour suprême de l’Ontario statue que la Commission de censure de l’Ontario contrevient à la Charte canadienne des droits et libertés.

 

1984

Le gouvernement fédéral publie la Politique nationale du film et de la vidéo.

 

 

La SDICC devient Téléfilm Canada.

 

 

Cineplex achète les cinémas Odeon et devient la Cineplex Odeon Corporation.

 

1985

La Commission de censure de l’Ontario est remplacée par la Commission de contrôle cinématographique de l’Ontario. 

 

 

Le Groupe de travail sur l’industrie cinématographique au Canada est mis sur pied pour analyser les problèmes structurels de l’industrie.  Coprésidé par Marie-Josée Raymond et Stephen Roth, il présente son rapport intitulé Le cinéma au Canada : sur un bon pied.

 

 

RSL Films et International Cinema Corporation fusionnent pour devenir la Corporation de divertissement Alliance.

 

1986

Le gouvernement fédéral crée le Fonds de financement des longs métrages.

 

 

Cineplex Odeon passe sous contrôle américain lorsque MCA Inc. acquiert une participation de 49 p. 100. 

 

 

Le gouvernement de l’Ontario crée la Société de développement de l’industrie cinématographique ontarienne.

 

1987

Création de British Columbia Film.

 

 

Le gouvernement du Manitoba et le gouvernement fédéral créent la Société de développement des entreprises culturelles.

 

 

Les Archives publiques du Canada deviennent les Archives nationales du Canada.

 

 

Le gouvernement fédéral présente un projet de loi visant à restreindre les droits des distributeurs américains.  Toutefois, à la suite des pressions intenses exercées par les studios de Hollywood, le projet de loi meurt au Feuilleton.

 

1988

Le gouvernement fédéral annonce la Politique concernant la distribution cinématographique, qui contient des lignes directrices sur les investissements étrangers découlant de la Loi sur Investissement Canada.

 

 

Le gouvernement fédéral crée le Fonds d’aide à la distribution de longs métrages. 

 

 

Le cinéaste canadien Norman Jewison fonde le Centre canadien du film qui offre de la formation aux nouveaux cinéastes.

 

 

L’Institut canadien du film fusionne avec le Conservatoire d’art cinématographique de Montréal pour former Cinémathèque Canada.

 

 

Le gouvernement de la Saskatchewan fonde SaskFilm.

 

1990

Le gouvernement fédéral crée le Fonds de développement des industries culturelles qui est administré par la Banque de développement du Canada. 

 

 

L’Ontario Film Institute devient Cinémathèque Ontario et the Film Reference Library lorsque le Groupe du Festival international du film de Toronto en assume la direction.

 

 

Création de la Société de développement de l’industrie cinématographique de la Nouvelle-Écosse.

 

1991

Le Fonds canadien du film et de la vidéo indépendants est mis sur pied en tant qu’organisme national à but non lucratif chargé de financer des productions cinématographiques privées au Canada.

1994

Le gouvernement fédéral approuve la prise de contrôle de Famous Players par Viacom Inc., la troisième entreprise médiatique en importance au monde.

 

 

Le Festival of Festivals de Toronto devient le Festival international du film de Toronto.

 

 

L’Institut québécois du cinéma fusionne avec la Société générale des industries culturelles (SOGIC) afin de créer la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC).

 

 

Le gouvernement fédéral met sur pied le Groupe de travail sur la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine audiovisuel du Canada. 

 

1995

Le Crédit d’impôt pour production cinématographique ou magnétoscopique canadienne (CIPC) remplace le programme de DPA.  Il offre un crédit d’impôt remboursable pouvant représenter jusqu’à 12 p. 100 des coûts des productions canadiennes.

 

 

Le Groupe de travail sur la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine audio-visuel du Canada publie un rapport intitulé Patrimoine en péril : options stratégiques pour assurer la protection et l’accès à notre mémoire audio-visuelle.

 

 

Le gouvernement fédéral réduit le financement d’un certain nombre de programmes culturels, notamment ceux de Téléfilm Canada et de l’ONF. 

 

 

Le gouvernement fédéral met sur pied le Comité d’examen des mandats, que préside Pierre Juneau et qui est chargé d’étudier les mandats de la Société Radio-Canada, de l’Office national du film et de Téléfilm Canada.

 

1996

Le Comité d’examen des mandats publie son rapport, intitulé Faire entendre nos voix : le cinéma et la télévision du Canada au 21e siècle. 

 

 

Création de l’Alliance pour le patrimoine audiovisuel canadien, qui deviendra par la suite le Trust pour la préservation de l’audiovisuel du Canada. 

 

 

L’Alberta Motion Picture Development Corporation cesse ses activités.

 

1997

Le gouvernement fédéral établit le Crédit d’impôt pour services de production cinématographique ou magnétoscopique. 

 

1998

La Cineplex Odeon Corporation fusionne avec Loews Theatres pour créer Loews Cineplex Entertainment.

 

 

La Corporation de communications Alliance et Atlantis Films fusionnent pour devenir Alliance Atlantis Communications.

 

 

Sony achète la chaîne de cinémas Cineplex Odeon, tandis qu’Alliance Atlantis en acquiert la division de distribution canadienne, Cineplex Odeon Films.

 

 

La ministre du Patrimoine canadien, Sheila Copps, entreprend un examen  de la politique canadienne du long métrage.  Le ministère du Patrimoine canadien diffuse un document de travail intitulé Examen de la politique canadienne du long métrage et met sur pied le Comité consultatif sur le long métrage.

 

 

La Société de développement des entreprises culturelles devient la Société manitobaine de développement de l’enregistrement cinématographique et sonore.

 

1999

Le Comité consultatif sur le long métrage publie son rapport intitulé La voie du succès

 

 

Le Comité permanent du patrimoine de la Chambre des communes présente son rapport intitulé Appartenance et identité – L’évolution du rôle du gouvernement fédéral pour soutenir la culture au Canada.

 

 

La ministre du Patrimoine canadien, Sheila Copps, demande un examen des pratiques de gestion des divers mécanismes fédéraux qui appuient la production cinématographique et télévisuelle. 

 

 

Création de Galaxy Entertainment Inc.

 

2000

Le rapport découlant de l’examen des pratiques de gestion des divers mécanismes fédéraux qui appuient la production cinématographique et télévisuelle est présenté en février. 

 

 

Le rapport de suivi à l’examen du système fédéral de soutien à la production cinématographique et télévisuelle est publié en septembre.

 

 

Le gouvernement fédéral présente la nouvelle Politique canadienne du long métrage dans un document intitulé Du scénario à l’écran.

 

2001

Le Fonds du long métrage du Canada, qui est administré par Téléfilm Canada, commence ses activités avec un budget annuel de 100 millions de dollars. 

 

2002

La ministre du Patrimoine canadien, Sheila Copps, demande à François Macerola de rédiger un rapport sur le contenu canadien dans les productions cinématographiques et télévisuelles. 

 

 

Le ministère du Patrimoine canadien publie un document de discussion intitulé Le contenu canadien au 21e siècle.

 

 

Onex Corporation et Oaktree Capital Management font l’acquisition de Loews Cineplex Entertainment.

 

2003

François Macerola dépose son rapport intitulé Le contenu canadien de la production cinématographique et télévisuelle au 21e siècle : une question d’identité culturelle.

 

 

Les actifs canadiens de la Cineplex Odeon Corporation fusionnent avec Galaxy Entertainment Inc. pour créer Cineplex Galaxy LP.

 

2004

Les Invasions Barbares obtient l’Oscar du meilleur film en langue étrangère.

 

 

Onex et Oaktree vendent leurs intérêts dans Loews Cineplex Entertainment, mais conservent le contrôle de Cineplex Galaxy LP.

 

2005

Cineplex Galaxy acquiert Famous Players auprès de Viacom Inc. Conformément à une entente de consentement avec le Commissaire de la concurrence du Canada, Cineplex Galaxy doit vendre 34 cinémas.