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NDVA Rapport du Comité

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À la fin de 2001, le Sous-comité des anciens combattants a entrepris son étude sur les soins de longue durée destinés aux anciens combattants. Dans les mois qui ont suivi, des cérémonies nous ont rappelé constamment les sacrifices et les exploits des hommes et des femmes qui ont défendu la liberté et la démocratie pendant les deux guerres mondiales et la guerre de Corée. Par exemple, le soixantième anniversaire du raid sur Dieppe et le quatre-vingt-cinquième anniversaire de la bataille de la crête de Vimy ont été soulignés en 2002, tandis que mai 2003 marquait le soixantième anniversaire du moment décisif de la bataille de l’Atlantique et du raid de l’Escadron Dambuster. En 2003, il y a aussi le quatre-vingt-cinquième anniversaire de l’Armistice de la Première Guerre mondiale et le cinquantième anniversaire de l’Armistice de la guerre de Corée. Le tout se poursuivra puisque 2004 marquera le soixantième anniversaire du jour J et de la bataille de Normandie. Ces cérémonies nous permettent d’honorer la mémoire de ceux qui sont morts sur le champ de bataille lors des conflits qui ont parsemé notre histoire, mais elles nous rappellent également la bravoure des personnes qui sont revenues de la guerre et qui sont aujourd’hui des personnes âgées fragiles.

Beaucoup de ces pensionnés de guerre ont besoin aujourd’hui de soins de longue durée. Établi dans l’ensemble du pays au cours des dernières décennies, le réseau des établissements de soins de longue durée pour anciens combattants s’occupe de bon nombre d’entre eux. Comme le font les autres installations du système de santé canadien, ces établissements essaient de répondre aux besoins des personnes âgées tout en composant avec les restrictions financières en vigueur. Les anciens combattants et leurs familles ainsi que les groupements d’anciens combattants et les autres Canadiens sont inquiets des effets de la crise régnant au sein du système de soins de santé canadien sur les soins de longue durée aux anciens combattants. Certains de ces derniers ignorent s’ils recevront des soins de longue durée lorsqu’ils en auront besoin. Au cours des dernières années, des mesures ont été prises afin de s’attaquer aux problèmes cernés par les groupements d’anciens combattants et dans les rapports parlementaires précédents, mais les conditions régnant dans certains établissements de soins de longue durée pour anciens combattants causent de l’inquiétude et il y a des doutes quant à leur capacité de répondre aux besoins des anciens combattants. C’est la raison pour laquelle le Sous-comité a décidé de se pencher sur les soins de longue durée aux anciens combattants. Bien d’autres questions se sont dégagées également, notamment les besoins des jeunes anciens combattants qui ont si bien servi le Canada lors des missions de maintien de la paix et des autres opérations depuis la guerre de Corée. Ces questions pourraient vraisemblablement faire l’objet d’études ultérieures, mais pour l’instant, nous traiterons essentiellement de la situation dans les installations de soins de longue durée pour anciens combattants.

Au cours de notre étude, nous avons grandement bénéficié des mémoires présentés par la Légion royale canadienne, le Conseil national des associations d’anciens combattants ainsi que par les groupes d’anciens combattants de l’Armée de terre, de la Force aérienne et de la Marine. De toute évidence, ils se préoccupent du bien-être de tous nos anciens combattants, et les améliorations qu’ils ont proposées nous ont considérablement aidés à cerner les problèmes à résoudre. Nous avons pu également compter sur les explications exhaustives fournies par les représentants d’Anciens Combattants Canada, et nous saluons les efforts qu’ils déploient pour corriger les problèmes qui ont été soulignés par nous et par d’autres personnes. En fait, quelques problèmes ont été réglés d’une façon fructueuse pendant l’étude, et les récentes mesures annoncées procureront aux anciens combattants de meilleurs services, conformément à ce que nous avons appuyé vigoureusement, notamment la prolongation des prestations du Programme pour l’autonomie des anciens combattants versées aux conjointes des anciens combattants. Auparavant, ces prestations étaient accordées pendant un an. Nous avons aussi reçu des renseignements de la part des autorités provinciales en matière de soins de santé et nous avons tiré profit des témoignages de la part des représentants d’autres ministères et des experts, qui nous ont expliqué la complexité de la prestation des soins aux personnes âgées et des soins à domicile.

Cependant, notre étude aurait été incomplète sans une visite des différents établissements de soins de longue durée pour anciens combattants. Ces visites ont permis aux membres du Sous-comité de se rendre compte des conditions régnant dans ces centres et d’entendre les opinions des anciens combattants. Nous souhaitons remercier le personnel et les administrateurs de ces établissements, les autorités régionales et provinciales en matière de soins de santé ainsi que les représentants d’Anciens Combattants Canada, qui nous ont facilité la tâche au cours de nos visites. Les présentations effectuées par le personnel et les administrateurs ainsi que les franches discussions nous ont été très utiles dans l’exécution de notre étude. Même si certaines de nos observations critiquent peut-être ce que nous avons vu ou décelé, il n’y a pas lieu, loin de là, de remettre en question le dévouement du personnel et des administrateurs de ces établissements à l’égard de nos anciens combattants.

En dernier lieu, je voudrais, au nom des membres du Sous-comité, remercier Diane Deschamps, greffière du Sous-comité, Michel Rossignol et Wolf Koerner, recherchistes à la Direction de la recherche parlementaire de la Bibliothèque du Parlement, ainsi que le lieutenant-colonel à la retraite Barry Hamilton, consultant, qui a aidé le Sous-comité notamment au cours de ses visites des établissements dans l’Ouest du Canada.

Bob Wood, député