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FAIT Rapport du Comité

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AVANT-PROPOS DU PRÉSIDENT

            Le présent rapport est quelque peu différent des études habituelles du Comité permanent des affaires étrangères et commerce international. En effet, bien que le mandat du Comité couvre un vaste éventail de sujets, celui-ci a rarement eu l’occasion de formuler des recommandations à l’égard de la politique à adopter au sujet de régions où les intérêts et les activités du Canada sont limités dans le présent, mais vont à coup sûr augmenter dans l’avenir. C’est le cas des huit États nouvellement indépendants de Transcaucasie et d’Asie centrale qui font l’objet du présent rapport.

            C’est une suggestion de l’honorable Lloyd Axworthy, alors ministre des Affaires étrangères, qui est à l’origine de notre étude. M. Axworthy s’était rendu compte que cette région éloignée présentait des enjeux importants du point de vue de la sécurité pour le Canada et qu’elle constituait par ailleurs une sorte de « nouvelle frontière » offrant des possibilités intéressantes à explorer pour le Canada. Le Comité a accepté de tenter d’offrir des recommandations sur cette région peu connue des Canadiens, et il espère que le présent rapport contribuera à mieux faire connaître le rôle potentiel que le Canada pourrait y jouer.

            Comme on le verra, les audiences que le Comité a tenues à Ottawa et les voyages très instructifs qu’il a effectués dans certains des pays les plus importants de cette région fort complexe l’ont convaincu de l’importance de ces États et de l’opportunité de nous y intéresser de plus près. La situation exige, d’une part, une politique à long terme pour soutenir la résolution des conflits, la transition et le développement dans ces pays et y promouvoir les objectifs de la politique étrangère du Canada comme la sécurité, la prospérité et la bonne gouvernance et, d’autre part, un accroissement à court terme de la présence du Canada sur le terrain. Nous espérons que notre rapport contribuera à identifier les enjeux et les priorités dont il faudra tenir compte pour fixer les objectifs de nos relations avec cette région en essor.

            Les élections fédérales de novembre 2000 ont retardé l’achèvement du présent rapport, mais le Comité estime que ses conclusions demeurent valables et qu’elles permettront d’améliorer notre politique à l’égard de cette région. La multiplication des relations bilatérales entre le Canada et ces États constituera certainement un élément essentiel de cette politique, mais l’étude du Comité montre aussi que l’on peut utilement exploiter les organisations multilatérales et même les tribunes interparlementaires pour encourager la coopération.

            Un rapport d’une telle complexité et d’une telle portée n’aurait pas été possible sans la collaboration des nombreuses personnes dévouées et talentueuses qui ont accepté de travailler pendant de longues heures à son élaboration. Nos deux attachés de recherche, Gerald Schmitz et James Lee, y ont apporté leur savoir-faire et leur compétence de rédacteurs. Qu’ils soient remerciés et félicités pour avoir réalisé le regroupement et la synthèse d’un si grand nombre de témoignages et pour avoir clairement orienté le Comité dans l’élaboration de ses recommandations.

            Les greffières, Janice Hilchie et Marie Danielle Vachon, ainsi que les membres du personnel du Comité, Caroline Martin, Diane Lefebvre et Adèle Levergneux, doivent être remerciées pour leur efficacité. Elles ont fait en sorte que notre travail et nos déplacements soient réalisés de la façon la plus professionnelle et la plus productive, toujours avec calme et bonne humeur, malgré des circonstances souvent difficiles. Il faut aussi remercier les nombreux traducteurs, correcteurs, interprètes, consolistes, et autres collaborateurs, de même que les membres du Service des publications, sans qui notre travail n’aurait pas été réalisable.

            Un voyage de ce genre impose beaucoup de tension aux membres du corps diplomatique en poste dans les endroits visités. Aussi aimerions-nous remercier les nombreux diplomates canadiens qui ont se sont dépensés sans compter pour que notre voyage soit aussi profitable qu’il l’a été. À cet égard, je citerais tout particulièrement l’ambassadeur Jean-Marc Duval, qui nous a accompagnés en Azerbaïdjan et en Géorgie, l’ambassadeur Irwin qui nous a secondés en Arménie et l’ambassadeur Gerald Skinner, qui s’est si aimablement occupé de notre délégation à Almaty.

            J’aimerais aussi remercier les membres du Comité, issus de tous les partis, qui ont travaillé assidûment à ce rapport tout en assurant d’autres travaux importants pour le Comité et en remplissant leurs fonctions de parlementaires. Tous n’ont pas pu se rendre dans la région, mais je suis certain d’exprimer l’avis de tous mes collègues en affirmant que, même si nos déplacements ne se sont pas toujours déroulés dans le confort et la facilité, ce fut un privilège extraordinaire de voir cette partie du monde et d’y rencontrer autant de gens intéressants. Nous sommes reconnaissants à nos collègues qui sont restés au Canada, mais qui ont néanmoins participé à la rédaction du rapport. J’aimerais citer particulièrement le député Lee Morrison, qui ne s’est pas présenté à l’élection de 2000, mais dont les avis ont été particulièrement précieux pour toux ceux que se sont rendus dans les républiques d’Asie centrale.