FAAE Communiqué de presse de comité
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Comité permanent des affaires étrangères et du développement international |
Pour publication immédiate
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
LE COMITÉ DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES RÉCLAME UNE POLITIQUE DE DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL AMBITIEUSE ET FONDÉE SUR DES DONNÉES PROBANTES
Ottawa, 3 novembre 2016 -
Un comité de la Chambre des communes formule des recommandations sur les pays ciblés par le Canada.
Aujourd’hui, le Comité permanent des affaires étrangères et du développement international a présenté à la Chambre des communes un rapport intitulé La coopération en matière de développement pour un monde plus stable, plus inclusif et plus prospère : une ambition collective.
Le Comité s’est penché sur la croyance bien établie selon laquelle le Canada doit concentrer son aide au développement sur un nombre restreint de pays. À l’heure actuelle, le gouvernement du Canada concentre 90 % de l’aide bilatérale dans 25 « pays ciblés ».
Dans le cadre de son étude, le Comité a également examiné des questions plus vastes liées à la politique de développement. Cette discussion tombait à point, compte tenu de l’examen de l’aide internationale du Canada que mène actuellement le gouvernement.
Étant donné que le gouvernement n’a pas produit d’évaluation détaillée de l’efficacité de l’approche des pays ciblés, le Comité n’a pas été en mesure de confirmer que l’impact de l’aide canadienne est plus grand quand le gouvernement concentre son aide bilatérale sur un nombre limité de pays. Le Comité soutient dans son rapport que le gouvernement doit effectuer une analyse beaucoup plus rigoureuse.
Le Comité croit que la raison d’être des pays ciblés doit être claire, fondée sur des données probantes et transparente, tout comme les décisions visant à choisir les bénéficiaires prioritaires. Pour cette raison, le gouvernement doit, de l’avis du Comité, évaluer son approche et s’assurer de disposer de la capacité d’évaluation de la politique nécessaire à cette fin.
Le Comité croit également que l’aide bilatérale doit s’inscrire dans une politique globale ambitieuse de développement international. Ainsi, le Comité souhaite que soient adoptés des objectifs stratégiques pour orienter la coopération en matière de développement au cours des 15 prochaines années au moins. Il recommande en outre de privilégier des ententes de financement prévisibles et à long terme.
Enfin, le Comité est conscient du lien entre les mesures qu’il recommande et les ressources financières disponibles. Le rapport reconnaît que le volume du budget de l’aide canadienne déterminera le nombre de pays et de secteurs dans lesquels le Canada pourra être le principal donateur et exercer une grande influence. Par conséquent, le Comité souhaite que le gouvernement aspire à élaborer un plan qui consacre 0,70 % de son revenu national brut à l’aide publique au développement d’ici 2030. La première étape consisterait à atteindre 0,35 % en 2020.
Le rapport contient une opinion complémentaire du Nouveau Parti démocratique du Canada.
Citations
« Je suis satisfait du caractère pratique des recommandations présentées dans ce rapport. En proposant une vision à moyen et à long terme concernant le budget du Canada destiné à l’aide internationale, ce rapport représente un pas dans la bonne direction. Il est également important qu’un financement prévisible à long terme soit sérieusement envisagé dans le cadre de la politique d’aide internationale du Canada. » — L’hon. Robert D. Nault, président
« Nous avons entendu pendant de longues heures des témoins qui ont insisté sur l’importance d’axer la politique canadienne en matière de développement sur nos partenaires internationaux. La présente étude confirme qu’une approche ciblée et sensée à l’égard du développement est essentielle si l’on veut influencer concrètement la vie des plus démunis. » — M. Dean Allison, vice-président
« Bien que nous appuyons la majorité des recommandations du rapport, nous recommandons au gouvernement fédéral de respecter son obligation internationale en investissant 0.7% de son RNB dans l’aide publique au développement afin que les ODD 2030 reposent sur un financement adéquat. » — Mme Hélène Laverdière, vice-présidente
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