Comité permanent des comptes publics

Standing Committee on Public Accounts

Pour publication immédiate

Ottawa, 8 juin 2015 -

OTTAWA – Le Bureau du vérificateur général du Canada (BVG) dispose d’un budget suffisant pour s’acquitter de son mandat, mais l’imposition de nouvelles compressions budgétaires pourrait le forcer à effectuer moins d’audits de performance. C’est ce que le Comité permanent des comptes publics indique dans un rapport présenté aujourd’hui à la Chambre des communes par son président, David Christopherson.

Le Comité permanent des comptes publics a un rôle à jouer au nom du Parlement et des Canadiens : celui d’amener le Bureau du vérificateur général du Canada à rendre des comptes sur son rendement antérieur et ses plans d’avenir. Pour cette raison, le Comité examine le rapport sur le rendement et le rapport sur les plans et les priorités du BVG parallèlement à son examen du budget principal des dépenses du BVG.

Sur le plan du rendement, le BVG a déterminé que les ministères et les organismes avaient fait des progrès satisfaisants dans la mise en œuvre de cinq des dix recommandations examinées dans les audits de suivi. Par ailleurs, bien que le nombre d’audits de performance étudiés par le Comité permanent des comptes publics soit comparable à celui des deux exercices précédents, la proportion d’audits de performance examinés par des comités parlementaires a chuté, passant de 57 à 24 % entre 2008—2009 et 2013—2014.

Pour l’exercice 2015—2016, le BVG a désigné plusieurs objectifs stratégiques comme éléments à améliorer en priorité dans sa gestion interne; par exemple, il compte définir de nouveaux rôles et de nouvelles responsabilités pour les cadres supérieurs, et favoriser l’habilitation de ses employés.

Le BVG a pu limiter ses besoins en ressources humaines et financières au cours des dernières années, tout en continuant de remplir son mandat. Il y est parvenu notamment en réduisant le nombre d’audits d’états financiers et en faisant des compressions assez importantes dans les services de soutien. Le vérificateur général du Canada, Michael Ferguson, a cependant prévenu le Comité que toute réduction supplémentaire du budget pourrait contraindre le BVG à effectuer moins d’audits de performance qu’auparavant.

Enfin, le BVG a mis en place un plan triennal de planification des audits de performance. Selon ce plan, le BVG a peu de marge de manœuvre pour amorcer de nouveaux audits, mais il a disposé d’assez de souplesse pour mener un audit approfondi des dépenses des sénateurs.